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Tarsis
30 critiques
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4,0
Publiée le 7 février 2014
Une histoire qui ne manque pas de souffle et si des longueurs se mettent en place, ce n'est que pour ajouter du corps au récit. Plus le déroulement progresse, plus l'envie de les voir enfin se rebiffer augmente et il est vrai que l'ambiance des lieux où la mélancolie et l'espoir se mélangent, nous poussent également à nous prendre au jeu. En résumé : poignant, glaçant et d'un réalisme dont les scandinaves ont le secret.
En dehors de porter à notre connaissance cet évènement grave qui s’est produit en 1915 sur l'ile de Bastoy, ce film ne présente quasiment aucun intérêt tant il est mal filmé et mal raconté. Ne comprenant pas le norvégien, je n'ai pu m’appuyer que sur les sous- titres très certainement insuffisants. L’allégorie de Jonas et la baleine mélangée à l'histoire imaginaire et dramatisée de Erling le dur d' Ivar le mou est d'un mauvais gout absolu et en plus mal compréhensible. Tant de films sur un sujet comparable existent déjà, les révoltés de l’ile du diable me parait inutile et comme, question cinéma, il’est nul, il devient indéfendable. La fin, évidemment spectaculaire avec l’arrivée du cuirassier et des dizaines de fusiliers marins armés, est elle-même gâchée par une scène de noyade quasiment identique à celle tournée par Cameron lors du naufrage de son film ‘’Titanic’’ ; difficile de ne pas croire à un plagiat. Le cinéma norvégien n’est pas bien riche en œuvres ayant franchi les frontières mais il doit bien contenir quelques perles rares, je vais essayer d'approfondir.
Incroyablement intense. L'injustice règne en maître pendant une grande partie du film, la rage m'a habité pendant tout le vision âge de cette œuvre en tous points supérieure à Dog Pound et pourtant bien moins connue.
Vu à l'instant en DVD. Belle représentation de cet univers de répression et de soumission, souligné par la froidure du cadre très bien filmé. Je n'ai pu m'empêcher de penser aux camps de concentration et aux kapos (toute proportion gardée évidemment) Seule la séquence de mutinerie (dernier tiers du film) m'a semblé "flotter" quelque peu. Très bonne interprétation tant des acteurs professionnels (les 2 adultes) que des amateurs (les enfants). Stellan Skarsgaard comme toujours remarquable.
Poignant, bouleversant...sont les seuls qualificatifs qui me viennent. Mise en scène sobre, musique envoûtante. Un film terrible, magistral dont la fin est d'une tristesse infinie.
J'avais un mauvais pressentiment quant à la qualité du film, et il m'a donné raison, je ne sais pas ce qui m'a pris de vouloir le voir. Bin, que suis-je bête, ma grosse curiosité bien évidemment, je suis attirée par les films sur les centres de détention, je trouve ça intéressant de voir comment se comportent les hommes en situation de lieu clos. Les natures se révèlent dans cet environnement dur et rigoureux, et c'est bien cela qui m'attire dans l'idée mis à part les relations entre les personnages. Les Révoltés de l'île du Diable n'est qu'un film de plus sur le sujet, il paraît bien fade si on a vu auparavant les classiques du genre tels que Papillon, Midnight Express, Les Évadés etc. La mise en scène est sec. Elle manque d'originalité et le scénario joue trop la carte de l’empathie. Par contre je suis d'accord dans ce que le scénario laisse entendre : quand on impose trop de discipline et qu'on empêche une personne d'être elle-même, ça ne peut que lui donner envie de se rebeller et de contourner les règles ! l'effet boomerang quoi.
« Ce sera Bastoy, ou la Prison » Nous sommes en 1915, et dès les premières minutes, le choix imposé au jeune Erling (Benjamin Helstad) est clair, implacable. Car la petite île de Bastoy à quelques encablures de la côte norvégienne réserve un sort encore plus cruel qu'une maison d'arrêt à ses hôtes. C'est un centre de redressement pour jeunes délinquants ayant commis des larcins allant du vol jusqu'au meurtre. C'est précisément pour avoir ôté la vie à un congénère qu'Erling devient « matricule n°19 » à Bastoy. Il va devoir faire face à la discipline de fer instaurée par le directeur de l'établissement, sorte de gourou catholique conservateur qui règne sur l'île comme un despote. Pour effectuer sa sale besogne, ce dernier s'est entouré d'hommes de main peu recommandables, parmi lesquels le surveillant de l'internat, qui cache un lourd secret.
La rivalité entre les jeunes, le travail quotidien dans le froid et la glace, les rations de nourriture insuffisantes et les nombreux sévices infligés aux pensionnaires auront tôt fait de réveiller les ardeurs d'Erling, et celle de ses camarades. Ainsi, face à l'adversité, ils vont faire front et renverser l'ordre établit dans cet îlot gelé.
Le film, qui constitue le quatrième long-métrage du cinéaste norvégien Marius Holst, est de facture classique, avec un scénario, un rythme et des situations qui ne sont pas sans rappeler « Sleepers » de Barry Levinson. Dans ce sens, il ne surprend pas vraiment le spectateur et suit les codes du genre. Malgré cela, « Les révoltés de l'île du Diable « arrive à tirer son épingle du jeu, de par ses qualités intrinsèques.
Tout d'abord, le lieu dans lequel se déroule l'action joue clairement en faveur de la narration. La rudesse du climat, la barrière liquide que constitue l'eau gelée, ainsi que le froid ambiant font de Bastoy un lieu sauvage et dangereux, où la mort guette... Cette atmosphère glaciale se retrouve dans la couleur générale des images, filtrée dans des tons gris-bleu du plus bel effet. La galerie des jeunes protagonistes constitue également un atout majeur pour le film. La relation entre Erling et Olav (Trond Nilssen) est une grande réussite. Par l'apprentissage de la lecture se nouent des liens puissants entre les deux personnages, qui atteindront leur point culminant à travers l'écriture d'une nouvelle inspirée du passé de n°19. Les deux jeunes s'échappent sur un baleinier, et vivent de nombreuses aventures. Leurs évasions spirituelles quotidiennes leurs permettent de goûter à une liberté retrouvée, et de s'évader quelques heures de l'enfer auquel ils sont condamnés.
Il serait dommage de rater ce film qui évite les clichés du genre, sans pour autant être novateur. La qualité des plans ainsi que la performance des jeunes acteurs font qu'il mérite clairement le détour. Fresque glaciale, « Les révoltés de l'île du diable » marque par la dureté des images, autant que par la douceur des notes de piano qui donnent à la scène finale toute sa poésie.
Les révoltés de l'ile du diable nous plonge dans l'univers carcéral juvénile en Norvège dans les années 1915 , l’atmosphère et l'ambiance sont froide le tout dans un climat glacial . La mutinerie met du temps a démarrer ( 1h25 environ ) mais le film ne se base pas que sur ça , on y voit l'abus d'autorité de la part d'un gardien , le directeur qui ferme les yeux et les jeunes qui en prennent pleins la tronche pour rien , de plus l'histoire est inspiré d'une histoire vraie . Bref un film remplit de courage et de drame qui mérite bien un visionnage .
Film à la fois magnifique et tragique, on nous emmène dans cette maison de redressement perdue sur une île au large de la Norvège pour assister à la mutinerie de ces jeunes avides de liberté. Le décor hivernal rajoute encore d'impact sur cette histoire abordée frontalement, un peu comme dans " Dog Pound " sur lesquels le film ressemble sur bien des aspects. En effet on va suivre le destin de ces deux amis révoltés contre l'autorité abusive jusqu'à un climax terrible.
Mouais, c’est une histoire vraie et c’est bien à peu près tout ce qui compte dans ce film. Pourtant l’idée était alléchante, un établissement pour jeunes délinquants avec Stellan Skarsgard dans la peau du directeur, je m’étais imaginé un scénario à la « Sleepers » mais on en est très loin. On sent un climat, une atmosphère pesante assez bien rendue et on s’attend vraiment à découvrir une atrocité ou quelque chose de sordide mais mis à part quelques tapes sur les doigts et une soit disant relation charnelle entre un maitre et un jeune freluquet dont on ne saura rien de la véracité, on peut dire qu’il ne se passe pas grand chose. Pourtant décors, costumes, casting, tout est très bien filmé avec une belle photo mais jamais le scénario ne décolle et j’ajouterai un point négatif sur la musique qui ressemble plus à une brise de passage sans le moindre effet. Bref, déçu, je ne vous le recommande pas…
J'ai vu ce film il y a un peu près un an et demi et depuis il fait partie de ma vidéothèque. C'est un film dont je n'attendais pas grand chose au début mais plus le film avançait plus j'étais pris par l'histoire abordée. Ce qui m'a tout de suite plu c'est le contexte historique du film, ce Bastoy perdu au milieu de nulle part avec ses délinquants pour la plupart ne dépassant pas 18 ans. Le film pourra être de froid etc... mais c'est que cette façon de filmer prend tout son sens puisqu'elle reflète parfaitement la réalité de l'île. Les acteurs sont vraiment tous très bon niveau mais petit coup de coeur pour Benjamin Helstad qui m'a bluffé. C'est une histoire tragique, qui vous prend au tripes car même les thème de la pédophilie y est abordé; Un film très complet, bien filmé, bien mit en scène, avec des acteurs forts chacun ayant sa personnalité bien définie mais malheureusement le dénouement du film m'a laisser un peu perplexe, un peu trop prévisible.
Très bon film ! On ressent parfaitement les émotions des personnage, excellente réalisation. Un film qui ne laisse pas indifférent, d'autant qu'il est inspiré d'une histoire vraie.
Très beau film tiré d'une histoire vraie. Plus que la froideur du lieu, celle des images et de la mise en scène contraste avec la chaleur d'êtres humains que dégage ces enfants enfermés dans un monde de brimades et de sévices. Le casting est au niveau de la réussite du film bien qu'étant en quasi totalité composé de débutants. Du très bon cinéma.
Un film magnifique, dommage qu'il se termine comme ça, attention gros spoiler : spoiler: on aurait aimé que le garçon ne meurt pas..mais bon c'est bien là l'injustice de la vie ..A voir