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raketen
5 abonnés
355 critiques
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3,5
Publiée le 30 janvier 2013
Un bon film, passé inaperçu, qui nous raconte le rude quotidien d'adolescents dans une maison de correction à l'atmosphère "GLACIALE". Une histoire rude, froide, violente, avec de jeunes acteurs bénévoles talentueux, mais qui est parfois ennuyeuse. Dommage : le potentiel dramatique du film est, je pense, sous exploité ...
Un film absolument remarquable sur un établissement de correction pour jeunes en Norvège. Je n'y ai trouvé aucun défaut. Mais dans ce film tout est dur et rien n'est divertissant. C'est un film qui porte à la réflexion sur l'éducation, la société, l'Église (réformée)... À voir sans attendre !
« Ce sera Bastoy, ou la Prison » Nous sommes en 1915, et dès les premières minutes, le choix imposé au jeune Erling (Benjamin Helstad) est clair, implacable. Car la petite île de Bastoy à quelques encablures de la côte norvégienne réserve un sort encore plus cruel qu'une maison d'arrêt à ses hôtes. C'est un centre de redressement pour jeunes délinquants ayant commis des larcins allant du vol jusqu'au meurtre. C'est précisément pour avoir ôté la vie à un congénère qu'Erling devient « matricule n°19 » à Bastoy. Il va devoir faire face à la discipline de fer instaurée par le directeur de l'établissement, sorte de gourou catholique conservateur qui règne sur l'île comme un despote. Pour effectuer sa sale besogne, ce dernier s'est entouré d'hommes de main peu recommandables, parmi lesquels le surveillant de l'internat, qui cache un lourd secret.
La rivalité entre les jeunes, le travail quotidien dans le froid et la glace, les rations de nourriture insuffisantes et les nombreux sévices infligés aux pensionnaires auront tôt fait de réveiller les ardeurs d'Erling, et celle de ses camarades. Ainsi, face à l'adversité, ils vont faire front et renverser l'ordre établit dans cet îlot gelé.
Le film, qui constitue le quatrième long-métrage du cinéaste norvégien Marius Holst, est de facture classique, avec un scénario, un rythme et des situations qui ne sont pas sans rappeler « Sleepers » de Barry Levinson. Dans ce sens, il ne surprend pas vraiment le spectateur et suit les codes du genre. Malgré cela, « Les révoltés de l'île du Diable « arrive à tirer son épingle du jeu, de par ses qualités intrinsèques.
Tout d'abord, le lieu dans lequel se déroule l'action joue clairement en faveur de la narration. La rudesse du climat, la barrière liquide que constitue l'eau gelée, ainsi que le froid ambiant font de Bastoy un lieu sauvage et dangereux, où la mort guette... Cette atmosphère glaciale se retrouve dans la couleur générale des images, filtrée dans des tons gris-bleu du plus bel effet. La galerie des jeunes protagonistes constitue également un atout majeur pour le film. La relation entre Erling et Olav (Trond Nilssen) est une grande réussite. Par l'apprentissage de la lecture se nouent des liens puissants entre les deux personnages, qui atteindront leur point culminant à travers l'écriture d'une nouvelle inspirée du passé de n°19. Les deux jeunes s'échappent sur un baleinier, et vivent de nombreuses aventures. Leurs évasions spirituelles quotidiennes leurs permettent de goûter à une liberté retrouvée, et de s'évader quelques heures de l'enfer auquel ils sont condamnés.
Il serait dommage de rater ce film qui évite les clichés du genre, sans pour autant être novateur. La qualité des plans ainsi que la performance des jeunes acteurs font qu'il mérite clairement le détour. Fresque glaciale, « Les révoltés de l'île du diable » marque par la dureté des images, autant que par la douceur des notes de piano qui donnent à la scène finale toute sa poésie.
Film dur, percutant. Je ne mets pas 5 étoiles, car le film est un peu long et parfois on en est à se demander comment va t-il finir? finalement la fin est bien, cruelle, comme le ton de ce film tiré d'une histoire vraie. Je suis bluffé par le courage de ces personnages qui ont subi et se sont battus pour s'en sortir. La dureté envers autrui n'amène rien mais rapproche ceux qui la subissent.
EXCELLENT film sur des méthodes qui laissent rêveur certains tenant de l'ordre moral d'aujourd'hui. Si les maisons de corrections avaient fait leur preuve ça se sauraient.l'excellente description des rapports humains par le réalisateur dans un jeu sobre mais efficace des acteurs. Qui sont les sauvages? les gardiens ou les gardés? dommage qu'il n'y ai pas plus de salle qui le projette.
A Bastoy, une maison de redressement sur une île Norvégienne, perdure une discipline de fer, dure à avaler pour un nouveau détenu à forte personnalité (Erling). A la différence d'un milieu carcéral, ici une semi-liberté est entretenue, avec un quotidien de labeur, nécessaire pour discipliner et canaliser les comportements de chacun. Entre injustices, désir d'évasion et camaraderie, l'histoire est assez prenante et maintient un certain suspense en faisant du contexte de Bastoy une sorte de bombe à retardement...
Un excellent film sur une maison de correction norvégienne située sur une île au début du 20° siècle. Le jeu des jeunes acteurs est bluffant, chacun est dans son rôle. Les décors sont parfaits. Une situation Norvégienne qui, hélas, ne doit pas être isolé dans le monde à cette époque là. A voir
Super film, qui montre un camp de redressement pour jeunes brutal et à la discipline stricte. Froid, faim, travaux forcés, sevices divers .. Le 'train de vie' de ces jeunes est sans doutes pire que la prison qui leur est offerte au cas où ils ne s'y plieraient pas .. Jeux d'acteurs, ambiance et musiques vraiment superbes. À voir. 19/20
Un film norvégien "de prison" original car il met en scène des enfants incarcéré sur une île au milieu des fjords au début du siècle passé.Outre l'aspect évasion de l'histoire, il y a surtout le drame humain qu'ils vivent face aux surveillants et au directeur inflexible, ainsi que l'intrigue secondaire qui mettra le feu aux poudres.Basé sur une histoire vrai, force est de constater que ce récit émeut - d'autant plus qu'une série d'image d'époque est diffusée lors du générique de fin - mais fait énormément penser à L'Evadé d'Alcatraz.Ce qui est loin d'être une tare.
Une belle claque gelée ! Sigur Ros résonne encore dans ma tête... L'histoire et la trame sont certes convenues pour le sujet, la réalisation sonne pourtant très juste. C'est froid, intransigeant... tout en étant plein d'humanité. Par ailleurs, les acteurs, le cadre et la bande son servent très bien le propos. Un film qui plaira aux résistants en herbe ;-) A voir.