Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
🎬 RENGER 📼
7 351 abonnés
7 543 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 15 mai 2011
Gregory Hoblit, déjà bien connu dans l’univers des séries télévisées, se lance pour la première fois dans l’univers du cinéma en réalisant son tout premier long-métrage : Peur Primale (1996), un thriller juridique qui oppose un avocat face à un jeune bègue schizophrène. L’avocat en question est campé par Richard Gere et il ne s’attend pas une seconde à ce qu’il va vivre. Alors qu’il pensait prendre la défense d’un jeune homme comme un autre, certes, introverti, en réalité, celui-ci s’avère être bien étrange. En effet, il possède deux identités, celui d’un bègue et celui d’un rageux piquant ses colères quand bon lui semble. La partie est loin d’être gagnée pour l’avocat. C’était sans compter l’excellent twist final auquel on ne s’attend pas ! Une première réalisation épatante, captivante et portée par des acteurs sensationnels, dont Norton (qui fut nominé à l’Oscar du Meilleur Second Rôle).
Un film énorme. Un des premier rôle d'Edward Norton, qui est magistral, Richard Gere est parfait dans ce rôle d'avocat. Le spectateur est tenu en haleine devant ce film du début a la fin. Un suspense génial, une fin juste genial. A voir sans attendre.
C'est davantage un film de procès qu'un thriller. Je ne sais pas si avec le temps , on est blasé ou désabusé mais j'ai l'impression que ce type de comportement est convenu dans le cinema. Il y a une impression de déjà vu même si on peut saluer l'interprétation. Même le final avec son retournement de dernière minute est attendu. Pas mal mais sans plus
avocat de la défense se doit de plaider pour la cause d'un enfant de chœur accusé du meurtre absolument abominable d'un archevêque. Sur une base scénaristique toute mâchée -un suspect évident et idéal défendu par un avocat qui voit un challenge dans cette affaire-, Peur primale prend la forme d'un film de procès et demeure une enquête relativement convenue qui met à jour une machination on ne peut plus classique ; tout du moins dans ses grandes lignes. Cependant le scénario est beaucoup plus malin que cela... On se plait même à croire que le piment du film serait l'amnésie médicale du suspect et sa troublante personnalité qui installera le doute dans l'esprit du spectateur. Mais, si l'identité du tueur demeure le point fort du scénario, le "fin mot" du crime aura cependant du mal à surprendre au regard de l'histoire (récente) de l'église catholique. C'est en aucun doute à la toute fin -claire pour qui sait lire entre les lignes- que la véritable thématique surgira. La force et surtout l'intérêt du film se concentrant sur un seul mot : "Ambiguité". Car, s'il s'agit a priori d'une réflexion sur la culpabilité dans un cas de folie, l'histoire ira bien plus loin que cela : devenant une réflexion sur le Mal. Car au bout du bout chaque personnage porte son côté obscur, depuis cet avocat de la défense sans grands scrupules jusqu'aux magouilles politiciennes, en passant par les horreurs pratiquée par l'Eglise et une justice qui parvient à vaciller sans qu'on ne la pousse de trop. Ambiguité qui éclatera au cours des dernières minutes, afin d'asseoir la thématique. Bien sûr, au bout du bout, il serait aisé de lire le message final ainsi : si le mal triomphe dans nos sociétés soit-disant modernes c’est peut-être parce que le système démocratique, et surtout judiciaire, ne fonctionne pas, ne fonctionne plus ; à trop vouloir soigner plutôt que punir, à vouloir prendre en pitié des monstres inhumains sous des prétextes humanistes, à chercher des excuses aux pires crimes et criminels ?? Chacun jugera en conscience mais, ne serait-ce que pour avoir osé soulever ces questions ambigues, tendues et dérangeantes dans la très conservatrice Hollywood, le film vaut bien plus qu’un simple coup d’œil : il ouvre sur un débat grave et essentiel. Peur primale s'avère donc être une oeuvre définitivement ambitieuse, même si le côté "manipulation" surgira assez tôt dans l'esprit des spectateurs les plus avisés ; sans pour autant nous empêcher d'en apprécier toute la symbolique. Et qui mieux que le génialissime Ed Norton pouvait interpréter à la perfection ce rôle de schizophrène ? Ouvrant ainsi la voie à une décennie de personnages-doubles comme on en verra plus tard dans le chef-d’œuvre de Fincher ou d autre. Jolie
Un bon thriller avec une excellente enquête pleine de suspenses et intrigantes !! Rien à dire, le duo d'acteurs est au top !! Richard Gere excellent en avocat sûr de lui et un jeune mais talentueux Edward Norton !! 2h15 de film ça peut paraitre beaucoup mais pas quand on fais en sorte de toujours maintenir du rythme et du suspense !!
Une réussite dans son genre! Le parcours d'un avocat (Richard Gere, convaincant) pour défendre au mieux les intérêts d'un client que tous les éléments du dossier accusent. Sur un canevas classique se tisse un questionnement sur le système judiciaire américain tandis que la mise en scène sobre met en valeur le jeu subtilement excellentissime d'Edward Norton. A découvrir pour sa prestation.
bons acteurs, bon scenario, ben suspense. même s'il fait 2h45, on ne les vois pas passer tant les rebondissements sont nombreux. un excellent thriller porté par un Gere très à son aise dans son costume.
Un avocat (Richard Gere) veut prouver l'innocence d'un fou furieux (Edward Norton). Bof, bof, bof. Gregory Hobblit avant "La faille" nous sortait déjà le même genre de film sans originalité. Sans grand intérêt, le réalisateur vous mènera sur une piste qui n'est en fait pas la bonne pour un twist final déconcertant. Vu et revu. Je l'oublierai assez vite (en fait je crois que c'est déjà fait!)
Un excellent thriller judiciaire que j'avais découvert à sa sortie au cinéma et que je viens de revoir. Un avocat célèbre ( Richard Gere parfait) decide de défendre un enfant de cœur ( Edward Norton) accusé du meurtre horrible d'un archevêque. Mais l'affaire se révèle plus complexe que prévu et les rebondissements s'enchaînent. Edward Norton est prodigieux dans un de ses premiers rôles au cinéma. Le scénario est prenant et le casting est au top. Un film qui n'a pas pris une ride et mérite d'être découvert ou redécouvert.
Très ancré dans les années 1990, le film de Gregory Hoblit déploie la traditionnelle "scène" judiciaire, avec son lot d'intrigues à tiroir. En cela, l'étudiant en Droit ou le simple curieux du fonctionnement du système légaliste américain y trouvera largement son compte. Et pour cause, car d'excellentes questions existentielles sont posées tout au long du film et permettent de mieux réfléchir la dure réalité du métier d'avocat. Une dure réalité dans laquelle ne semble pourtant pas vivre le personnage de Richard Gere, empêtré dans son égo surdimensionné. C'est ainsi que la petite friandise arrive, doucement mais sûrement, à la fin du dernier acte, sous la forme d'une magistrale leçon de duperie. Leçon donnée par un jeune Edward Norton, qui reçu à l'époque le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle. A terme, Peur Primale ne saurait être jugé à sa juste mesure sans évoquer ce redoutable et ultime coup de théâtre.