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Nanardesque au possible, terriblement kitsch, des acteurs plus ou moins médiocre, Crocodile du maître Tobe Hooper vous fera passer un bon moment !
Audrey L
Après Le Crocodile de la mort (1977), Tobe Hooper remet le couvert avec une histoire de croco tueur, sous format Direct-to-Video. Et c'est moche, mais à un point... Le film a l'audace de durer 1h35, ce qui ne fait clairement pas plaisir, quand on nous donne à voir un tronc d'arbre qui flotte (le croco "matériel" est rigide, laid, inefficace) ou une animation numérique digne d'un logiciel gratuit pour étudiant en fac de cinéma (parmi ce qu'on a vu de plus dégoulinant, jamais à la même échelle de taille, avec des formes incohérentes et des couleurs qui varient en fonction des scènes...). Il arrive souvent, avec ces scènes truquées en numérique, qu'on ne sache même pas ce qu'on regarde (la scène finale sur le bateau,
spoiler:
quand le secouriste se fait croquer au niveau du moteur...
On a beau se le remettre, on ne comprend rien à ce qu'il y a à l'écran). Les jeunes acteurs sont physiquement présents, cela s'arrête là, la musique est calibrée "rock soft pour ados", on sauve quelques plans (hallelujah) où l'on sent que Tobe Hooper regrette de ne pouvoir filmer comme auparavant (avec du budget, des bons acteurs, et surtout une vraie équipe technique et post-prod), et la fin niaise nous laisse les yeux écarquillés : il suffit de spoiler: rendre l’œuf au croco pour qu'il épargne les jeunes qui ont massacré son nid...
On mettra cela sur le fait que le reptile n'aime pas la lotion anti-moustiques (cet argument, donné le plus sérieusement du monde dans le film, nous a achevé). Crocodile n'est pas le DTV sympa dont vous rêvez, ni même un bon film de croco, pour cela on ne vous conseillera jamais assez le chouette Crawl d'Alexandre Aja.
On a beau se le remettre, on ne comprend rien à ce qu'il y a à l'écran). Les jeunes acteurs sont physiquement présents, cela s'arrête là, la musique est calibrée "rock soft pour ados", on sauve quelques plans (hallelujah) où l'on sent que Tobe Hooper regrette de ne pouvoir filmer comme auparavant (avec du budget, des bons acteurs, et surtout une vraie équipe technique et post-prod), et la fin niaise nous laisse les yeux écarquillés : il suffit de spoiler: rendre l’œuf au croco pour qu'il épargne les jeunes qui ont massacré son nid...
On mettra cela sur le fait que le reptile n'aime pas la lotion anti-moustiques (cet argument, donné le plus sérieusement du monde dans le film, nous a achevé). Crocodile n'est pas le DTV sympa dont vous rêvez, ni même un bon film de croco, pour cela on ne vous conseillera jamais assez le chouette Crawl d'Alexandre Aja.
le sous titre "le nouveau cauchemar de Tob Hooper" est largement justifié, c'est vraiment cauchemardesque de voir le génial réalisateur de "massacre à la tronçonneuse" se compromettre dans une daube pareille. Tout navigue entre le ridicule et l'affligeant, effets spéciaux (vraiment TRES spéciaux :-)), dialogues (enfin mots qui sortent d'un certain nombre de bouches), "jeu d'acteur" digne d'une télérélatité d'NRJ12, version française à vivre pour le croire. Même pas un petit coup de gore sympa pour faire oublier le naufrage. Ne vaut même pas le Direct to DVD sur lequel il a été gravé. 1/2 étoile quand même en hommage à l'équipe qui a du beaucoup souffrir sur le tournage et encore plus de voir son nom apparaitre au générique
Tobe Hooper abandonne la tronçonneuse et les poltergeists pour le monde fascinant du crocodile! Domaine qu'il avait dèjà côtoyè moyennement en 1977 dans "Eaten Alive". L'histoire, on la connaît! Ici, on n'a des jeunes très tendance et dèfinitivement demeurès sur un lac isolè en Californie du Sud pour les vacances de printemps! Autant dire du pain bèni pour le gros reptile du coin avec quelques tranches de bravoure invraisemblables! Les ados sont recouverts de clichès et la mise en scène tristement basique! Même Tobe Hooper ne pouvait, dans un tel contexte, faire des miracles! On a tellement fait mieux avant ce direct-to-dvd ("Lake Placid") où seul le crocodile gèant retient l'attention! C'est peu et plutôt dècevant de la part du rèalisateur de "The Texas Chainsaw Massacre", mais ça suffit quand même à distraire le spectateur standard si on aime le genre! Signalons qu'une suite a vu le jour en 2002, "Crocodile 2 : Death Swamp" de Gary Jones...
Yannickcinéphile
Après le crocodile de la mort de Hooper j’avais envie de revoir Crocodile du même réalisateur que j’avais vu il y a assez longtemps, et qui ne m’avais pas laissé de souvenirs impérissables. Je comprends pourquoi au revisionnage.
Ce film n’est d’abord pas aidé par son casting, composé essentiellement de jeunes acteurs méconnus dont aucun n’a percé depuis d’ailleurs. Jouant assez mal, voir surjouant littéralement mais dans le mauvais sens du terme, ils n’ont rien d’enthousiasmant, mais à la limite, on aurait pu l’accepter s’ils avaient eu des personnages à peu près potables. Mais non. Ils héritent des jeunes lourdauds les plus caricaturaux qui soient, et, summum de tout, le film semble en plus les trouver suffisamment intéressants pour nous abreuver de leurs dialogues ridicules, de leurs situations débiles, et de leurs problèmes de grands ados. En plus c’est réellement difficile de savoir si on est là premier degré ou pas, car contrairement à Piranha 3d je film ne choisit pas de façon claire son chemin.
Le scénario ne vaut guère plus. Le film en effet se montre trop bavard, trop balourd, et insiste finalement beaucoup plus sur ses jeunes bouffons que sur la dimension film de crocodile avec ce que cela implique. Il y a de grosses plages de dialogues bidons, des attaques très subreptices que peine à rattraper une dernière partie un peu meilleure, forcément me direz-vous car il y a déjà moins de jeunes pour discuter ! Après c’est une production Nu Image, et comme souvent le problème vient d’un rythme faible, d’une créature très peu présente, cela sur un scénario qui ne se démarque nullement de la concurrence.
La réalisation est signée Hooper, mais il faut avouer qu’on évolue ici dans une production téléfilmique des plus quelconques. Le réalisateur n’apporte sa patte finalement qu’en de très rares occasions, et même s’il se débrouille tout de même mieux qu’un pauvre tâcheron au gré de quelques scènes assez réjouissantes et légèrement second degré, dans l’ensemble les fans absolus de Hooper devraient éviter ce métrage au risque de piquer une crise. Les décors pour leur part manquent beaucoup de relief, avec un manque d’ambiance criant, et une photographie des plus quelconques qui n’aide pas. Je relève qu’elle se fait même bien sombre lors des passages obscurs, et qu’on ne voit pas grand-chose à ces occasions. Le film a cependant fait un effort sur les effets spéciaux. Le crocodile lors de ses quelques apparitions a de l’allure, et s’avère meilleur par exemple que ceux des suites de Lake Placid ou des productions Asylum. C’est au moins un bon point, avec les quelques effets horrifiques pas déplaisants qui émaillent le métrage, restant cependant relativement soft. Là-dessus le film est tenable. Pour la bande son après un début très dynamique et très « djeuns », le film finalement ne réserve pas grand-chose.
Je conclurai ainsi sur ce film en disant qu’on assiste à un spectacle malheureusement décevant dans sa globalité. En fait on retrouve la plupart des problèmes des productions Nu Image : un rythme trop faible, une avarice quant aux apparitions des créatures, des dialogues mal écrits pour compenser les trous, et un aspect visuel pas assez travaillé pour compenser ces difficultés, malgré, ici, l’effort sur les fx. Le fait de s’entourer d’un casting fade n’était pas aussi une très bonne idée. Je lui donne 1.5, car l’ensemble n’est pas complétement à la ramasse non plus, mais enfin, voilà un métrage faible.
Ce film n’est d’abord pas aidé par son casting, composé essentiellement de jeunes acteurs méconnus dont aucun n’a percé depuis d’ailleurs. Jouant assez mal, voir surjouant littéralement mais dans le mauvais sens du terme, ils n’ont rien d’enthousiasmant, mais à la limite, on aurait pu l’accepter s’ils avaient eu des personnages à peu près potables. Mais non. Ils héritent des jeunes lourdauds les plus caricaturaux qui soient, et, summum de tout, le film semble en plus les trouver suffisamment intéressants pour nous abreuver de leurs dialogues ridicules, de leurs situations débiles, et de leurs problèmes de grands ados. En plus c’est réellement difficile de savoir si on est là premier degré ou pas, car contrairement à Piranha 3d je film ne choisit pas de façon claire son chemin.
Le scénario ne vaut guère plus. Le film en effet se montre trop bavard, trop balourd, et insiste finalement beaucoup plus sur ses jeunes bouffons que sur la dimension film de crocodile avec ce que cela implique. Il y a de grosses plages de dialogues bidons, des attaques très subreptices que peine à rattraper une dernière partie un peu meilleure, forcément me direz-vous car il y a déjà moins de jeunes pour discuter ! Après c’est une production Nu Image, et comme souvent le problème vient d’un rythme faible, d’une créature très peu présente, cela sur un scénario qui ne se démarque nullement de la concurrence.
La réalisation est signée Hooper, mais il faut avouer qu’on évolue ici dans une production téléfilmique des plus quelconques. Le réalisateur n’apporte sa patte finalement qu’en de très rares occasions, et même s’il se débrouille tout de même mieux qu’un pauvre tâcheron au gré de quelques scènes assez réjouissantes et légèrement second degré, dans l’ensemble les fans absolus de Hooper devraient éviter ce métrage au risque de piquer une crise. Les décors pour leur part manquent beaucoup de relief, avec un manque d’ambiance criant, et une photographie des plus quelconques qui n’aide pas. Je relève qu’elle se fait même bien sombre lors des passages obscurs, et qu’on ne voit pas grand-chose à ces occasions. Le film a cependant fait un effort sur les effets spéciaux. Le crocodile lors de ses quelques apparitions a de l’allure, et s’avère meilleur par exemple que ceux des suites de Lake Placid ou des productions Asylum. C’est au moins un bon point, avec les quelques effets horrifiques pas déplaisants qui émaillent le métrage, restant cependant relativement soft. Là-dessus le film est tenable. Pour la bande son après un début très dynamique et très « djeuns », le film finalement ne réserve pas grand-chose.
Je conclurai ainsi sur ce film en disant qu’on assiste à un spectacle malheureusement décevant dans sa globalité. En fait on retrouve la plupart des problèmes des productions Nu Image : un rythme trop faible, une avarice quant aux apparitions des créatures, des dialogues mal écrits pour compenser les trous, et un aspect visuel pas assez travaillé pour compenser ces difficultés, malgré, ici, l’effort sur les fx. Le fait de s’entourer d’un casting fade n’était pas aussi une très bonne idée. Je lui donne 1.5, car l’ensemble n’est pas complétement à la ramasse non plus, mais enfin, voilà un métrage faible.
soniadidierkmurgia
Comment ce réalisateur devenu culte avec « Massacre à la tronçonneuse » peut-il en être réduit à tourner des séries Z avec des trucages que même certains débutants d’aujourd’hui refuseraient ? Comme il fallait s'y attendre, Hooper prend le projet par-dessus la jambe alors qu’un néophyte apporterait sans doute toute son envie de réussir. A certains moments du film Hooper prend même le parti de rire de son sort en faisant faire le pitre à son crocodile de carton pâte (le reptile qui parcourt des kilomètres sur la terre ferme, projette son cadavre en hauteur et l’avale tout cru comme un petit pois !!).Vraiment un curieux destin que celui d’Hooper dont on peut se demander au final s’il n’avait pas qu’un seul film dans le réservoir.
Crocodile est un téléfilm et ça se voit! Les effets spéciaux sont vraiment pas terribles, les acteurs font le strict minimum sans être mauvais, le scénario est simple, mais simple!!!! Il y a des scènes bien dégueulasses mais rien de bien effrayant, à voir un après-midi où t'as rien à faire sinon passes ton chemin!
C'est mou, c'est long, mais certaines scènes sont stressantes... Le film est partagé entre une maquette de crocodile grandeur nature, et des CGI abominables. Les acteurs sont très peu convaincants, mais ce téléfilm se laisse regarder !
Un bon petit navet qui a malheureusement beaucoup trop de défauts pour être bien noté. Les interprètes sont très mauvais et le film se prend trop au sérieux, ce qui fait qu'au lieu de nous faire rire, il fait rire de lui...
Un tout p'tit film digne d'un téléfilm mais ca parfois pas mal mais c'est vu,vu et revu quoi !
Un petit navet digne d'un téléfilm... Une des ses daubes qu'on prend plaisir à regarder (plaisir coupable ?) alors qu'on sait très bien que c'est de la me*** !!
C'est pas terrible mais ça se laisse regarder et apprécier
🎬 RENGER 📼
Une Série B réalisé par Tobe Hooper (Massacre à la tronçonneuse 1 - 1974), confrontant une bande de teenagers à un croco méchamment surexcité.
Un Nanar de près de 3 millions de dollars (!!!) auquel pas moins de quatre scénaristes se sont succédés pour nous pondre au final un pseudo film d’horreur où le croco en question est soit représenté en caméra subjective (ridicule et mal filmé), soit par de vieux effets spéciaux digitaux très bas de gamme ou sinon, par une maquette grandeur nature totalement monolithique.
Acteurs minables au sein de ce film (ou plutôt téléfilm) qui est d’un ennui mortel. Aucune direction artistique, calamiteux et loin d’en être risible, Tobe Hooper s’enlise et ne renouvelle pas le genre, surtout qu’il avait déjà eu affaire à ce genre de film trente ans auparavant avec Le Crocodile de la mort (1977).
Un Nanar de près de 3 millions de dollars (!!!) auquel pas moins de quatre scénaristes se sont succédés pour nous pondre au final un pseudo film d’horreur où le croco en question est soit représenté en caméra subjective (ridicule et mal filmé), soit par de vieux effets spéciaux digitaux très bas de gamme ou sinon, par une maquette grandeur nature totalement monolithique.
Acteurs minables au sein de ce film (ou plutôt téléfilm) qui est d’un ennui mortel. Aucune direction artistique, calamiteux et loin d’en être risible, Tobe Hooper s’enlise et ne renouvelle pas le genre, surtout qu’il avait déjà eu affaire à ce genre de film trente ans auparavant avec Le Crocodile de la mort (1977).
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