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    Casanova
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    57 critiques spectateurs

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    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 septembre 2013
    Visuellement éblouissant, le Casanova de Fellini est un film baroque qui nous plonge en plein malaise d'un homme en quête de la femme idéale. Donald Sutherland dans son meilleur rôle. Marquant
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    156 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2017
    Génial! Du grand, du très grand Fellini, qui retrouve l'espace de 2h30 une inspiration débridée digne de son «Satyricon»! Après la période néo-réaliste des débuts puis celle des chef-d'oeuvres absolus, vient cette 3ème période des longs métrages démesurés, bouillonnants de créativité. Certes ces derniers comportent quelques défauts et ont un peu plus vieilli que les opus précédents, mais force est de constater qu'ils ne sont pas en reste pour ce qui est de leur pertinence et surtout de leurs admirables qualités! Le «Casanova» de Fellini est donc volontairement outrancier, excessif, factice, mais surtout débordant d'énergie et de joie. Comme toujours chez Fellini, cette gaieté est contrebalancée par un désenchantement, une touchante mélancolie, et même un sombre désespoir. Profondément contrasté, tout comme son héros éponyme, trivial mais qui ne rêve que de finesse et de hauteur d'âme, «Casanova» marque avant tout par sa décadence, par son esthétique déliquescente, par ses personnages grotesques et dépravés. La vie de Casanova est pour un temps heureuse, et le Dom Juan italien, fier, court de conquête en conquête sans se pencher le moins du monde sur ses actes. Mais lorsque la vieillesse peu à peu le gagne, il perd de sa superbe et plus encore de sa bravoure, déjà toute relative. On pourrait discourir des heures durant sur la profondeur de ce long métrage, sur ce qu'il nous renvoie par le biais de ses personnages ou de ses dialogues, miroirs tendus au genre humain. On pourrait aussi évoquer la mise en scène unique et géniale du cinéaste, ce talent cinématographique sans pareil, ces décors magnifiques et surprenants, ou encore l'interprétation de Donald Sutherland, parfait dans son costume de séducteur décrépi... Je m'attarderai juste sur ces moments de poésir pure, où avec trois fois rien, de la fumée et des bâches en plastique, Fellini nous emmène avec lui dans ses rêves les plus fous, cette onirisme délirant qui lui sied si bien... Bravissimo caro Maestro! [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    40 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2009
    Univers étrange dans lequel nous plonge Fellini. C'est parfois drôle, plus souvent ça nous laisse sceptique, car en voulant ridiculiser le séducteur vénitien, Fellini se ridiculise avant tout lui même par des décors grotesques et des scènes pour le moins bizarres.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 février 2020
    Je révisionnise si je dis qu’il était inévitable que Fellini touchât un jour à Casanova ? La folie des hommes, la débauche d’un monde, l’hypersexualité mondaine : après avoir déterminé avec Roma où se situait son opinion définitive de la Ville & dans Amarcord celle de la Famille, il n’était qu’une question de temps avant qu’il ne fît de même avec l’Homme à travers celui-ci qui l’est trop, dans une forme de triptyque à moitié “travail-famille-patrie” ultramature.

    Qu’on soit bien d’accord, j’ai presque autant abhorré son Casanova que son Satyricon. Les âmes maladives, figures quasi-mythologiques viciées qui se tortillent dans leurs tourments littéralement dantesques, ça n’a jamais été pour moi & ce n’est pas l’habitude fellinienne de concocter les doublages les plus abominables qui me réconciliera avec le concept (en plus, c’est difficile d’apprécier Sutherland sous ce maquillage sonore minable).

    Mais il y a du grotesque, aussi, & une certaine dissolution de son arrogance dans le peu de sérieux que le réalisateur accorde à sa propre œuvre : la mer ne cherche pas le moins du monde à cacher qu’elle est faite de sacs en plastique, & le médecin surgit à la demande, comme au théâtre où la bouffonnerie remplace la transition procédurale.

    Fellini devient Casanova peut-être plus que Sutherland lui-même, car les deux hommes ont en commun un caractère obsessionnel & de vouloir trouver le juste milieu entre poésie & vulgarité, à désirer devenir des êtres d’air, d’eau, de terre & de feu à la fois (quoique surtout de feu, hein), qui fassent naître l’inattendu du compromis.

    Mais Fellini me perd quand il cesse d’être élémentaire pour se faire élémental : des ellipses énormes, quoiqu’elles achèvent de rendre futiles toutes les femmes que le grand séducteur connaîtra (puisque c’est le but), hachent menu le personnage, lui faisant porter le fardeau d’une vie vide, entrecoupée de scènes supposément significatives en roue libre comme par des rêves érotiques qui ne collent pas ensemble.

    Heureusement, on est amené à réfléchir un peu sur la place du Casanova fellinien fornicateur & détaché, androgyne gentilhomme & amant méchant, emporté par la déliquescence de ses passions, laissé avec quelques souvenirs creux & le réflexe mécanique d’un onanisme désolant. C’est vraiment le moins que Fellini pouvait faire.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 juillet 2010
    Je crois vraiment que peu de films m'ont autant déçu que le casanova de Fellini. Tout simplement parce que le scénario est vide, que l'esthétique -qui faisait toute la beauté du cinéma de Fellini- est poussée au ridicule et enfin que les acteurs sont dénués de talent à un tel point que j'ai vraiment été peiné pour eux. Des scènes amoureuses terriblement médiocres avec une trame bourrées d'artifices, de rebondissements, de susccessions de prostituées sans que jamais le spectateur puisse tirer une connexion logique entre les évènements. Les décors sont tirés par les cheveux avec tantôt une fausse mer, tantôt une vraie, des figurants un peu partout placés de manière désordonnée. Puis, au milieu du film, on ne sait pourquoi apparaît la mère de Casanova, un peu tel un cheveu sur la soupe. Beaucoup de péripéties, certes, mais pour servir une vaste blague dénuée de sens, sans aucun intérêt et complètement artificielle. Si c'est pour voir 2 heures 30 de badinages, ce n'était pas la peine de réaliser un film qui se veut, avec une prétention exemplaire, aussi cérébral.
    CEE
    CEE

    34 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Tout commençait pourtant assez bien. Donald Sutherland nous présentait de façon assez crédible Casanova, personnage excentrique et en perpétuel quête de sexe, enchaînant femmes après femmes non stop. Mais vite on comprend à quoi on a à faire : une mise en scène vulgaire et grossière,une misogynie de mauvais goût, des enchaînements de parties de jambes en l’air complètement insignifiante et grotesquement filmé, des rajouts de couleurs, de costumes excentriques,de chant de la part de Fellini pour cacher la faible épaisseur d’un scénario que même le réalisateur ne semble n’y contrôler, n’y comprendre. Casanova est certes, teinté de jolies couleurs, d’un baroque et d’une folie quelques fois appréciable mais le film semble réellement se perdre dans cette facette originale et demeure un opéra fantasmagorique usant et fatiguant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Certainement le plus grand film de Fellini. Peinture sombre d'un etre poete, boheme et libertin, oeuvre magistrale et magique sur la gloire et la déchéance de l'etre humain. La maitrise de Fellini n'est pas tant dans la manière d'une redoutable poésie de nous raconter une histoire tourmentée et d'une noirceure sans égale mais bien dans la mise en scène. Il nous livre son film le plus abouti, le plus habilement et lyriquement chorégraphié, aux scènes anthologiques et aux prises de risque d'une rare audace. Un bijou admirablement porté par un Donald Sutherland inspiré et par une musique ennivrante. Une beauté orgasmique, un génie sans égal, une fantaisie fellinienne, simplement.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 314 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2023
    Adaptation très libre de l'« Histoire de ma vie » écrite par Giacomo Casanova, aventurier séducteur transformé ici en fornicateur compulsif, excellemment interprété par Donald Sutherland. C'est donc typiquement un film d'auteur, - trop long comme beaucoup de films d'auteur - non dénué de qualités de mise en scène, mais avec d'épaisses lourdeurs et de bonnes scènes comme celles du spoiler: libertinage d'ouverture et de la déchéance au Wurtemberg
    .
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 568 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2021
    Fellini n'a pas besoin de recommandations. Le Casanova de Fellini est quelque chose de plus. Comme Fellini éprouve de l'admiration (peur et adoration en même temps) pour les femmes il dégrade les hommes. Du Satiricon à la Cité des femmes les hommes semblent se rendre abandonner leur rôle et la force qu'ils exerçaient autrefois sur l'autre sexe. En traitant l'histoire de son compatriote Giacomo Casanova l'emblématique coureur de jupons il laisse émerger une figure tragique. Un homme prisonnier de sa réputation douteuse une créature solitaire qui rampe sur les patios et les salons de l'Europe prérévolutionnaire parmi les monarques et les nobles dégénérés qui ne comprennent pas ce qui va arriver et s'amusent jusqu'à l'ennui. Le héros misérable de Fellini tente de survivre tantôt comme étalon tantôt comme gourou métaphysique. En essayant de s'élever socialement il ne cesse de tomber finissant ses jours dans la cuisine d'un seigneur allemand en train de dîner avec les domestiques qui le raillent. Lui le plus grand amoureux finit par faire l'amour avec une poupée russe. Fellini reste fidèle au texte loin de l'embellissement de ceux qui se sont attaqués à cette histoire et Sutherland interprète l'un des héros les plus tragiques du cinéma du XXe siècle...
    ygor parizel
    ygor parizel

    241 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2013
    Donald Sutherland est très bon en Casanova. Mais le film est pas toujours passionnant, on passe d'un vacarme énervant a des murmures inaudibles, pourtant les dialogues sont magnifiques quand on y comprend quelque chose (en plus la version française est très mal doublée). Tous les décors sont beaux et la réalisation impeccable.
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    61 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2011
    Visuellement éblouissant, on reste assez scotché devant le résultat. Mais au fil des minutes, un malaise subtil s'installe. On assiste à la décrépitude d'un pantin cultivé, véritable objet sexuel, à la recherche de la femme idéale, qui s'agite dans une société dénuée d'âme. Sur le thème morbide de Nino Rota, un regard vide tel un miroir, interpelle notre propre existence.
    DaftCold
    DaftCold

    20 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 juillet 2019
    J'ai du mal à penser que c'est un chef-d'œuvre, mais j'ai également du mal à penser que c'est un mauvais film. Il est assez ennuyant, mais on trouve une esthétique globale très onirique et assez unique. J'ai juste trouvé ça beaucoup trop long...
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    299 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2008
    Un classique des classiques ou ; Mis à part l'épisode significatif des 2 harpies de la diligence ; Fellini opte pour le ton décalé & ironique de la comedia dell'arte, représentant la vie de cet homme comme une orgie non-stop assez joyeuse et bien délirante, mais ou ce rire obligé envers ceux qui n'ont rien peut lasser quelque peu au bout des 3/4...
    Jean G.
    Jean G.

    30 abonnés 478 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2013
    Casanova est un de ces films très peu accessible qui nécessite plusieurs conditions pour y rentrer. Premièrement, laisser de côté les pensées, se livrer totalement à l'oeuvre, et dans un calme absolue. Là la magie opère, et elle opère avec puissance. Casanova est un film culte qui ne laisse rien passer, les messages, les décors, les acteurs, la mise en scène, les costumes, les musiques, aucune fausse note, juste un rêve tellement incroyable qu'on n'en ressort pas indemne. D'une intelligence assez éblouissante, ce film merveilleux, sûrement le plus merveilleux du monde, nous emporte dans un tourbillon onirique exceptionnel, qui aurait bien entendu mérité toutes les récompenses possibles. Au-delà du cinéma, au-delà de l'art se trouve Casanova. Fellini est un génie, encore faut-il le comprendre...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juin 2011
    Film baroque ou pleuvent les références au théâtre antique et ses effet mécaniques, Casanova est un film d'une rare splendeur dans lequel le récit initiatique (comme tous les scénarios des films de Fellini) prend une dimension universelle et mythique. Avec un des 10 plus grands acteurs de ce siècle !!! Que dire de plus sinon que la puissance du film n'a jamais pris une ride ...
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