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    Désir sous les ormes
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    3,0
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    bobmorane63
    bobmorane63

    197 abonnés 1 980 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2013
    Une fresque familiale au 19ème Siècle riche en rebondissements par le réalisateur Delbert Mann !! Film méconnu datant de 1957 dont le début nous décrit le conflit du héros jeune dont l'une des mères qu'a épouser le père, personnage ignoble, cache un magot d'or enterré prés de leur maison. Des années plus tard, la mère est morte, les enfants ont grandit et le père, toujours odieux, va épouser une jeune femme à la beauté fatale qui s'éprend d'un des fils pour une romance compliquée et discrète. Un long métrage bien mis en scène pour une histoire à fleur de peau et de surprises. La musique est signé Elmer Bernstein, l'auteur des "Sept mercenaires" de John Sturges, qui a une mélodie magnifique ici. Les comédiens tels que la vamp Sophia Loren, le jeune Anthony Perkins bien avant d'incarner le célèbre Norman Bates chez Hitchcock dans "Psychose", le père joué par un vieil acteur dont je ne connais pas le nom, sont tous excellents Un film captivant à suivre.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2013
    Un film méconnu qui vaut le détour. Les vrais drames sont rares au cinéma, bien plus que dans les romans. Celui ci est cogné et même machiavélique par moments, il est évident dés le début que cela ne peut que finir mal. La mise en scène et les acteurs sont superbes,c’est du beau cinéma alors que les dialogues sont parfois excessifs par la violence de leurs formes ou leurs jusqu'au boutismes. C’est pour Sophia Loren un de ses plus beaux rôles, elle a 24 ans, y est fort belle. Anthony Perkins, un peu plus jeune à déjà dans les yeux la folie de son personnage de Psychose. Quant à Burl Ives, c’est toujours un plaisir de le voir et de l’entendre; il a ici 60 ans et tient sans problème le rôle d’un vieux paysan de 76 ans. La séquence de danse dans laquelle il se déchaîne est inoubliable. Le noir et blanc convient à merveille, les extérieurs et intérieurs sont parfaitement rendus, on sait toujours où l’on se trouve ce qui est essentiel. Quelques petites approximations empêchent de crier au chef d’oeuvre. Par exemple, il aurait absolument fallu montrer ou suggérer que le mariage de Anna et d'Ephraïm était consommé. De même lorsque Anna laisse son bébé en se dépêchant pour retrouver Abel, rien ne nous est montré, ce n’est même pas elliptique. Sans doute était ce impensable à l’époque. Il reste énormément à dire sur chaque personnage; ‘’Désir sous les ormes’’ est un choix parfait pour animer une seance de ciné-club.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    "Separate Tables", "Middle of the Night"...on ne compte plus les films surfaits de Delbert Mann auquel il faut rajouter "Desire Under the Elms" avec Anthony Perkins qui joue bien mais un peu trop mècaniquement! Alors qu'il est au plus fort de son succès en cette annèe 1958, le mastodonte d'acteur qu'ètait Burl Ives prête sa voix et son physique massif à Ephriam Cabot, un paysan frustre et âgè, dur comme un coeur de chêne (il faut le voir danser comme un jeunot), qui èpouse la jeune et belle Sophia Loren pour ègayer ses vieux jours! Quel fils de son sang pourra prendre la ferme après lui ? Simeon et Pierre sont allès en enfer et Abel suit leurs traces! Ephraïm a trois garçons et pas un qui vaille quelque chose! Même la musique ne peut la chasser, cette ombre qui rôde toujours dans cette ferme au milieu de nulle part, elle est partout autour des trois personnages centraux! Une ombre qui prend ici la forme d'une trahison où les loups se mangent entre eux! D’après l'excellente pièce de thèâtre d’Eugene O'Neill, Delbert Mann nous livre une adaptation plutôt dècevante qui ressemble , par moments, à du sous Tennessee Williams, et que sauve heureusement Burl Ives! Seule sa composition puissante vaut qu'on s'ègare dans ce film acadèmique où les premières scènes de Perkins dans une brume naissante ètaient pourtant pleines de mystères...
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