Votre avis sur Le Joueur de flûte ?
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J'ai vu ce film il y à longtemps, sur une fameuse chaine cryptée que tout le monde connait. Je me souviens meme de la date, c'était un 1er janvier, un samedi (me rapelle plus l'année, mais je dirai : 8 ans environ). Un enchantement total, que ce soit la musique (signée Donovan, qui joue le role principal ; Donovan est le Bob Dylan anglais, au fait), l'interprétation, la réalisation, les décors, costumes, scénario...Probablement le meilleur film de Demy, qui l'a tourné en anglais. Son meilleur avec "Peau d'Ane", en fait. A quand le DVD de ce film, scrogneugneu ?
On ne peut pas éviter en regardant les premières images de traiter ce film de niaiseux... C’est mal joué et le joueur de flûte égrène avec pitié sa mélopée sirupeuse et insupportable.
Évitable même si c’est un portrait intéressant du moyen âge.
C’est le style qui est ennuyeux
Évitable même si c’est un portrait intéressant du moyen âge.
C’est le style qui est ennuyeux
Film oublié, presque honteux au sein de la filmographie de Demy, "le Joueur de Flûte" est un drôle d'objet, pas franchement ridicule, mais quand même assez raté. Curieusement, alors qu'on pouvait attendre le Demy de "Peau d'âne" du côté de la féerie cruelle des Frères Grimm, on tombe presque sur une reconstitution réaliste, ou en tout cas assez crédible de la réalité sociale et politique du Moyen Age. Du fait - paraît-il - du peu de disponibilité de Donovan, le scénario se concentre sur les ravages de l'inquisition et sur l'arrogance stupide de la classe dominante, et ne laisse à l'histoire du joueur de flûte que la portion congrue : c'est d'ailleurs sans doute mieux ainsi, Donovan ayant autant de charisme qu'une moule et échouant complètement à infuser du mystère à son personnage, ce qui, naturellement, fait que la fin du "conte" tombe à plat, loin de la cruauté de l'histoire originelle. L'autre problème du "Joueur de Flûte", c'est l'incapacité de Demy de donner un rythme quelconque à son film, qui, du coup, se regarde avec une indifférence croissante. On comprend donc la disparition du "Joueur de Flûte", piètre ouvrage d'un réalisateur qui frôla pourtant régulièrement le génie en d'autres temps, de la mémoire sélective des cinéphiles.
Il faut bien avouer que voir Jacques Demy tourner un film en anglais est tout à fait singulier. Avec cette histoire de peste et de joueur de flûte, Demy brasse pas mal d'éléments comme la critique de la papauté, l'innocence des enfants ou encore l'évocation de personnages très curieux car un peu fous sur les bords. L'ensemble est d'un intérêt inégal, avec un scénario qui parfois s'éparpille et une intrigue pas toujours très claire dans ses intentions. Le film reste charmant, parcouru de quelques beaux moments de mise en scène et finit par surprendre, avec un final relativement pessimiste qui va à l'encontre des codes du conte, très présents ici. Malgré ses qualités indéniables, "Le Joueur de flûte" n'est pas un temps fort dans la filmographie de Demy.
C'est moins beau esthétiquement que le cinéma de Demy auquel on est habitué mais c'est le style qui le veut et pour le coup l'ambiance beaucoup plus sombre est très bien réussie.
Les chansons pop sont très agréables, les personnages tous aussi intéressants les uns que les autres et le conte est très touchant.
Plusieurs sujets sont traités de manière fort agréable et ils nous captivent tous autant.
J'ai également aimé dans ce film plusieurs idées de mise en scène et de costumes très travaillés (chez les personnages riches).
Vraiment j'estime énormément le talent de réalisation de Jacques Demy qui est pour moi un de mes artistes du cinéma préférés.
Les chansons pop sont très agréables, les personnages tous aussi intéressants les uns que les autres et le conte est très touchant.
Plusieurs sujets sont traités de manière fort agréable et ils nous captivent tous autant.
J'ai également aimé dans ce film plusieurs idées de mise en scène et de costumes très travaillés (chez les personnages riches).
Vraiment j'estime énormément le talent de réalisation de Jacques Demy qui est pour moi un de mes artistes du cinéma préférés.
Après "Peau d'âne", Jacques Demy adapte un autre conte. Celui du joueur de flûte de Hamelin, transposé ici durant la peste noire. En réalité, notre joueur de flute sera très secondaire. Demy s'intéresse surtout à dresser le portrait d'une ville étouffée par ses funestes dirigeants.
C'est donc plus une fable politique qu'un conte que nous avons là. Avec sa dose d'humour grinçant, sa critique de l'obscurantisme, et ses acteurs amusants. Dont Donald Pleasence en baron poltron, ou John Hurt en héritier impitoyable.
Je souligne également la représentation du Moyen-Age, plutôt riche. Entre la ville, les donjons, et les costumes volontairement outranciers (quelle galerie de chapeaux !). Comme pour "Peau d'âne", Demy s'amuse aussi avec des anachronismes énormes. En particulier le joueur de flûte, interprété par le chanteur Donovan, qui sort sa guitare sèche et ses airs de folk rock !
Maintenant, la construction de l'ensemble laisse parfois un peu à désirer. Entre le joueur de flûte artificiellement ajouté au récit. Ou ces personnages de saltimbanques, toujours en marge du récit et qui ne seront jamais développés.
Néanmoins, "The Pied Piper" dure moins de 1h30 et s'ennuie jamais, sachant se positionner aussi charmant que dur.
C'est donc plus une fable politique qu'un conte que nous avons là. Avec sa dose d'humour grinçant, sa critique de l'obscurantisme, et ses acteurs amusants. Dont Donald Pleasence en baron poltron, ou John Hurt en héritier impitoyable.
Je souligne également la représentation du Moyen-Age, plutôt riche. Entre la ville, les donjons, et les costumes volontairement outranciers (quelle galerie de chapeaux !). Comme pour "Peau d'âne", Demy s'amuse aussi avec des anachronismes énormes. En particulier le joueur de flûte, interprété par le chanteur Donovan, qui sort sa guitare sèche et ses airs de folk rock !
Maintenant, la construction de l'ensemble laisse parfois un peu à désirer. Entre le joueur de flûte artificiellement ajouté au récit. Ou ces personnages de saltimbanques, toujours en marge du récit et qui ne seront jamais développés.
Néanmoins, "The Pied Piper" dure moins de 1h30 et s'ennuie jamais, sachant se positionner aussi charmant que dur.
souvenir d'enfance que le joueur de flute avec la scène mythique de la horde de rats suivant ce joueur de flute totalement inerte ; cela reste un conte ; surprenant de regarder un film de Demy en anglais ; à regarder avec des yeux d'enfant
Une adaptation plus austère que "Peau d’âne" un peu plombée par le manque de charisme de Donovan. Demy délaisse la féerie pour aller vers une illustration plus froide du conte, presque inquiétante avec son épidémie de peste.
Bien mis en images ce conte, mais il manque un peu de nerf pour traiter les atrocités commise par l'église ou le pouvoir local. L'assassinat du vieux savant est traité un peu trop légèrement.
On dirait que Demy est lui aussi un spectateur de cette histoire. Il filme toujours les films en plan américain et sa caméra reste constamment sur un même axe, assez loin. Un film historique donc qui a une patte très irréaliste. On ne sent pas un ton soit dramatique soit poétique. Le film est enfait très passif. Aussi, c'est un film américain et alors que Demy manie la langue française avec perfection et subtilité, ici il n'y a pas de dialogues importants ou touchants. Pas de destins inséparables, de persos simples mais terriblement humains. Non... C'est des personnages interchangeables... Les méchants sont des méchants qui font des trucs de méchants. Tout le monde est très insupportable. Donc quand il leur arrive un drame : balec. Il y a une scène très bien : la scène du banquet. Mais le reste est très oubliable.
Film assez pesant sur l’histoire du Pied Piper de Hamelin. Demy a l’air de beaucoup s’amuser avec les chapeaux et essaie de ridiculiser toutes les figures de pouvoir. A l’opposé ce cette prétendue audace, la mise en scène est très classique, ayant l’air d’appartenir à une autre époque que 1972, et présente un Moyen-Âge un peu décoratif. La bande-son est datée aussi. Les dialogues et sons ont l’air comme plaqués sur l’image, comme artificiels. Pénible à regarder.
Sympathique adaptation du conte des frères Grimm de la part de Jacques Demy, ce long-métrage mérite le coup-d'oeil pour sa belle reconstitution tout en couleur et pour la performance de Donovan dans le rôle du joueur de flûte !