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Rose V
2 abonnés
46 critiques
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3,0
Publiée le 26 août 2010
Je ne sais que penser de ce film dont le scénario est d'une simplicité singulière. La psychologie du personnage "Mumu" n'a pas été assez approfondie. Il manque des éléments - ou bien faut-il aller les chercher soi-même...? Dans tous les cas, il y a un lien psychologique évident (ou rapport) entre l'institutrice et Roger - peut-être cela explique t-il le comportement étonnant et ambigu de cette dernière. Du coup, ça rend les personnages attachants même si l'histoire est un peu fade. La chute scotche, on reste un peu sur un questionnement... Malis l'évidence de cette histoire se trouve dans le fond de ces personnages abscons, intelligents, dont la souffrance est pour le moins éloquente.
Bien que Mumu nous plonge au coeur d'une histoire dont le sujet fut déjà traité à toutes les sauces (l'enfance dans les pensionnats d'aprés guerre), le film nostalgique de Joël Seria peux toucher certains téléspectateurs de part l’impeccable prestation de Sylvie Testud. En effet,ce personnage fort charismatique porte finalement le déroulement de ce récit à lui tout seul, au point où l'on en oublie presque le personnage central (Roger).Malheureusement, les clichés sur l'école de cette époque et le jeu moyen des jeunes acteurs viennent ternir ce film.A recommander aux nostalgiques de cette période.
Ce film m'a mis mal à l'aise pendant toute sa durée. En particulier à côté de certains détails sordides appuyés, mais surtout à cause des scènes de violence: le réalisateur semble y prendre plaisir. La peinture à priori intéressante de l'école de cette époque est gâchée par les exagérations du scénario et du jeu des acteurs. Le héros devrait être émouvant, mais sa trop bonne bouille et la façon dont on le met en scène le rend également peu crédible.
Film d'une douceur et d'une poésie incroyable. Le sort fait à ce film montre bien l'abîme commercial dans lequel croassent les critiques "dit professionnels" qui encensent Toy Story ou Transformers, mais restent secs face à ce récit inoubliable. Merci à Joel Seria pour ce film émouvant.
Je l'ai vu en avant première avec l'intervention d'un figurant avant et après la séance. En plus, il à été tourné dans mon département, en Deux-Sèvres. Ce film est sympathique, mais conviendrait mieux à la télé un vendredi soir à 20h35 sur France 3 si vous voyez ce que je veux dire... On passe tout de même un bon moment. N'hésitez pas !
Ah... Séria sort ses griffes... Après un silence étourdissant et une absence tout aussi pénible, le maître accouche de son dernier film.
Testud prend la main de Monsieur de Caunes sur ce qu'on devine être du Brahms, une larme glisse sur la joue du vieux colonel et tout Séria est là, comprimé. Roger glisse dans l'eau noire et impavide des bocages. Le bâteau transborde un choeur d'enfants ravi d'échapper à la routine même si c'est pour chanter des cantiques au pélérinage de Notre Dame de la Touche. Et Mumu, la Müller qui hait les boches avec son nom d'allemande, la Testud en Louise Michel des collèges privés... Ah ! Balmer en lâche curé sympathique... Lochet incarne quant à lui un idiot de village que la charité d'après guerre a fait pion. Galabru est l'acteur numéro un de Niort et comme tous les acteurs numéro un de Paris et d'ailleurs, il est plus rassuré par un bon repas chaud que par la perspective de devoir interpréter Oceano Nox du père Hugo. Comme dans ses précédents films, rien, personne ne rattrappe personne. Chacun poursuit son destin dans son silence et sa logique. Sauf ces deux êtres: Testud la préceptrice de province aux relents républicains et Baltazar Dejean de la Bâtie, le jeune héro Roger et double vraissemblable de Joël, notre maître à tous.
Joël Séria nous réalise une histoire, largement autobiographique, est restée pour lui comme une histoire d’amour. Au premier abord, on peut penser que c’est un film qui ressemble étrangement aux « Choristes », l’action se situe après guerre, dans un pensionnat pour garçon difficile. Mais, quand enfin on voit Mumu (Sylvie Testud) on commence à être dans un registre totalement différent. Dans ce rôle, Sylvie Testud est un délice, on la savoure du début à la fin. Elle a des répliques dans ce film qui sont inoubliable et qui feront sûrement rire de nombreuse personne. Les enfants ont tous une personnalité différente que je qualifierais d’ « unique ». De part leur amateurisme du jeu d’acteur, les élèves sont très bien encadrer par Mumu, Monsieur le Curé (Jean François Balmer), et le pion Saucisse (Bruno Lochet). Il y a également des apparitions de Dominique Pinon (le père de Roger), de Miche Galabru (Gâtineau) et d’Antoine DE CAUNES.
J’ai adoré ce film, on est tout simplement hypnotisé par cette attachante institutrice et par la « bêtise » de ces pensionnaires difficiles.
J'ai adoré ce film. Il dépeint très bien une époque où certains professeurs faisaient la loi. Là, je crois que c'est autobiographique. J'ai été ému, et j'ai ri! Et très touché par ce gamin.
Oui Sylvie Testud est très bonne dans ce film ! Et heureusement parce que sinon c'est d'un long !!! Certaines scènes complétement inutiles durent plus de 10 mns pour ne rien apporter a l'histoire ... Bref , très déçu par ce film qui donne l'impression, d'ailleurs, d'être un téléfilm ...
Joli croquis d'une France profonde, de ses internats très catholiques, d'une mentalité qui, heureusement, a disparu. Les gosses prennent des claques plein la gueule, l'injustice règne, la pédophilie rode. Sylvie Testud demeure une commédienne hors pair, les enfants jouent très bien. Un film drôle et émouvant.
Loin des sentiers battus de l’Entertainment made in Hollywood, courrez voir Mumu, le très joli film de Joël Seria (Les Galettes de Pont Aven) qui narre le sauvetage d’un garçon, Roger, 11ans, qui, brinqueballé de pensionnat en pensionnat d’où il ne parvient qu’à se faire renvoyer, finit par échouer dans un établissement religieux où règne sans partage une institutrice peau de vache, Mumu. Il n’a qu’un désir, rester auprès de ses parents qui sont eux comblés par leur fils aîné et préfèrent ne pas s’encombrer de ce cadet turbulent. Il devra tenir avec Mumu sous peine de maison de correction. Non seulement il tiendra mais sera sauvé par celle-là même qui ne devait que le dresser. Au-delà de cette histoire à la facture assez classique, Joël Seria nous fait ressentir par petites touches, avec subtilité et émotion, la très grande humanité des personnages qui habitent cette histoire : Mumu, servie sans réserves par la formidable Syvie Testud, le curé, sous les traits de François Balmer, Roger, l’enfant mal aimé et incompris. Une belle tranche de nostalgie à savourer en famille.
Au premier abord, le film est déroutant. Mais, tout en finesse et en intelligence, le film avance ses pions et déploie sa profondeur. Un peu comme dans la vie, un peu comme dans l'enfance: on ne sait pas tout, on entend des choses, on se débrouille avec ce que l'on nous dit. Sans mélo, le film est porteur d'une charge émotionnelle puissante. En lire plus: http://daphn.over-blog.fr