Le rôle-titre (celui d'une institutrice qui ne vit que pour son métier, célibataire, colérique et refoulée) est malheureusement surjoué dans le registre hystérique par une Sylvie Testud que j'aime beaucoup ordinairement - dommage. Jean-François Balmer réussit bien mieux sa composition de curé-pédagogue aux champs, tout en bonhomie et en finesse. L'histoire (annoncée en partie autobiographique pour le réalisateur/scénariste) est de faible intérêt, ne se démarquant guère sur le fond d'oeuvrettes similaires, souvent réservées au petit écran d'ailleurs, et pas assez fouillée pour se singulariser heureusement quant au style. En bref donc, une énième histoire surfant sur le durable succès des "Choristes", où l'on cherche en vain la "patte" du Joël Séria des "Galettes de Pont-Aven", iconoclaste et jubilatoire.
Mimi ou nunuche?... on peut hésiter à la vision de ce film d'un autre âge dans lequel Sylvie Testud livre une prestation étonnante... c'est loin d'être un chef d'oeuvre, mais certains critiques ont vraiment été trop sévères à l'égard de ce film tendre et émouvant, quoique un peu simpliste...
Rien d'exceptionnel si ce n'est l'interprétation de Sylvie Testud. Le reste est une comédie classique sur les pensionnats qui se regarde agréablement en famille...
Avec "Mumu", le réalisateur Joël Seria nous plonge dans le monde scolaire de l'immédiate après-guerre. A travers le portrait d'une institutrice revêche et autoritaire, Joël Seria construit une histoire simple au caractère légèrement désuet. Le récit alterne des moments de légèreté avec des moments plus graves, comme certaines scènes ou répliques où l'on sent que les blessures de la guerre sont toujours profondes. Sylvie Testud livre ici une interprétation nuancée, son personnage cachant une vraie sensibilité sous une carapace rude. Bien entourée par Jean-François Balmer et des enfants investis dans leurs rôles, elle permet de passer un agréable moment de cinéma teinté de nostalgie.
Un petit film bien convenant ! Sans être un triomphe total, il n'en demeure pas moins que l'on suit cette petite histoire plutôt bien relaté malgré une légère faiblesse durant le dernier quart d'heure. Ne serait-ce que pour l'extraordinaire Sylvie Testud, qui campe ici un personnage dans la lignée de Folcoche dans Vipère Au Poing mais avec beaucoup de vivacité et d'émotion, ce film mérite d'être vu. Le seul défaut du film ? La plupart des jeunes comédiens ont un jeu assez déplorable avec une exception pour le jeune Baltazar Dejean de la Bâtie.
encore une fois, avec ce film, sylvie testud nous prouve l'étendue de son talent, aprés une impressionante sagan, la voilà dans une institutrice sèche et revèche qui pourtant a du coeur, les films sur les enfants sont légion, il y a toujours ce côté nostalgique qui joue sur le spectateur, car nous avons tous, à des degrés divers, connu cela, de nos jours, cela parait tout à fait osbsolète de montrer cela, il y a toujours ce petit côté franchouillard dans ces films, comme les choristes ou le petit nicolas, de nos jours les cours de récréation ont bien changé, les enfants ne parlent plus comme avant, les profs aussi n'agissent plus comme par le passé, heureusement
Mouais… Facile et sans surprise (une bonne dose de nostalgie, les enfants en haut de l’affiche, les pseudo-rebondissements pour maintenir l’attention), filmé de façon très banale mais assez soigné, ce long métrage est du niveau d’un téléfilm correct du samedi soir. Sylvie Testud a souvent été mieux inspirée, et j’aurai aimé qu’on « creuse » un peu plus la psychologie de son personnage assez ambivalent. Une bonne scène, avec Michel Galabru, sort du lot. Pas déshonorant, pas désagréable mais assez oubliable.
Enfin un nouveau film du trop rare Joël Seria ! Ce réalisateur nous avait enchanté avec quelques pépites dans les années 1970, et c'est donc avec impatience et curiosité que j'ai regardé Mumu. Même si cela change de l'univers habituel de Seria, l'histoire autobiographique de ce petit garçon contraint d'aller à l'internat est touchante, et le casting exceptionnel, même s'il manque Jean-Pierre Marielle ...
Aujourd'hui 24 aout 2010, bon nombre de figurants dont une partie sont des enfants, n'ont toujours pas été rémunéré de leur travail. Ce film est à proscrire car il est entaché de malhonnêteté.
Très bon film du réalisateur des "Galettes de Pont-Aven" (dans la lignée des meilleurs de Jean Becker) dont la sortie au cinéma fut hélas confidentielle. Sylvie Testud est extraordinaire. L'histoire est touchante et pleine d'humour.