J'ignore encore quel effet le réalisateur néerlandais Anton Corbjin a voulu donner à son film. Tout dans cette oeuvre est d'ailleurs incohérent. Si on évite de nous révéler ce qui caractérise le personnage principal, on doit trouver autre chose pour captiver le spectateur, une raison suffisante pour garder son attention jusqu'au dénouement. Mais rien dans ce long métrage ne mérite qu'on lui consacre un peu moins de deux heures de notre courte existence. Même George Clooney est empreint d'une intensité bancale qui nous exaspère rapidement. On ne peut pas en vouloir à ce dernier, prisonnier d'une histoire stérile et malhabile, mais reste que cette performance n'est définitivement pas l'une de ses meilleures. Toujours d'une profondeur inexpliquée, son jeu n'atteint jamais le paroxysme qu'on lui connaît, comme s'il n'assumait guère les émotions qui parcourent son personnage. Le seul point franchement positif de cette production, étiquetée marginale, est sa beauté visuelle. Les images sont léchées, réfléchit. Il faut bien l'admettre, le plan séquence dans le tunnel en introduction est parfaitement exécuté. The American est une oeuvre lambine qui semble avoir omis volontairement une foule d'éléments essentiels à la compréhension pour stimuler la déduction, la profondeur, mais qu'il ne fait que lasser le spectateur ...
très décevant ce film avec aucune action très lent des scènes interminables de réglage d'arme, de dialogue technique sur l'arme. Clooney pas très loquace alternance entre schéne de règlage d'arme et de relations charnelles pas très glorieux
Comment dire : c' est le plus mauvais film que j'ai vu au ciné! aucun sens, aucun rythme (lol), des courses à deux à l'heure . Bref, un "film" que je déconseille très vivement!! Pauvre Georges...Mias qu'est-t-il venu faire dans cette vraie galère? Un désastre!
Une arnaque internationale, la bande annonce et le synopsis n'annonce pas la vrai couleur du film, toute l'action est résumé dedans. Film vide et sans aucun intérêt. Seul les paysages sont beaux.
Ce film est un navet. C'est la première fois que j'ai vu des gens quitter la salle au milieu du film. Il ne se passe rien, toute l'action du film se trouve dans les 15 dernières minutes avec un retournement de situation qui confirme que tout ce qui s'est passé avant (enfin plutôt le peu qui s'est passé avant) ne sert à rien.. En étudiant la réaction des spectateurs à la sortie, j'ai relevé 2 attitudes : - soit ils se demandaient pourquoi ils n'étaient pas partis plus tôt - soit ils étaient mort de rire par la nullité de ce film
La force du film est à la fois sa faiblesse : le non-dit omniprésent laisse une part importante aux choix du réalisateur qui ont un réel sens et une très grande importance dans l'histoire. Le hic, c'est que ces choix de cadrage sont un peu gros. Pour les amateurs de cinéma, la fin du film est contenu dans le géné...rique du début, et on aurait aimé quelque chose d'un peu fin. Reste que ce film est un polar. On en ressort en ayant l'impression d'avoir lu un livre qu'autre chose, ce qui est assez agréable. L'esthétique a la part belle. L'ambiance est lourde. Clooney est vrai et fait enfin son âge.
Clooney, star hollywoodienne par excellence n'hésite jamais à se lancer dans des projets ambitieux. Le jeune metteur en scène hollandais Anton Corbjin qui s'est fait remarqué pour son biopic très original du chanteur de Joy Division Ian Curtis le dirige donc dans ce thriller glacé qui a un faux air des films d'espionnage que Ventura tourna au détour des années 70 sous la direction de Pinoteau ou Boisset. Le thème est l'éternelle impossibilité de décrocher pour tout tueur à gages ou espion qui se respecte. Clooney est lui aussi dans cette impasse qui lui donne l'impression d'être enserré dans une nasse. Même reclus dans une village perdu de Calabre il devra effectuer une dernière mission qui est en réalité prévue pour se retourner contre lui. Le beau George tueur sans scrupule se croit sans doute plus malin mais une surprise l'attend au final. Le film dégage une étrange impression sur laquelle mise Corbjin pour sortir des sentiers battus et si le procédé est parfois un peu long il tient la route sur la distance trouvant sa justification dans le climax final. Au niveau crédibilité le film pêche un peu, car il n'y a que M Espresso pour trouver de sublimes créatures dans un village perdu. "Bravo George" comme dirait John Malkovich son compère de la publicité pour le célèbre café.
Il est certain que beaucoup apprécieront le style minimaliste et la lenteur assumée de The American. Une réalisation concentrée sur la photographie et l'ambiance de ce village italien censé être le dernier décors de notre tueur à gages, interprété avec maturité par George Clooney. Mais ça ne fonctionne pas avec moi. Je me suis clairement ennuyée. Observer George démonter et remonter des armes à feu pendant de longues et interminables minutes ne présente aucun intérêt a mes yeux... et j'en passe. Tout simplement pas fan de ce genre.
Ah là on ne peut pas dire que les scénaristes se soient escagassés, l'histoire tient sur 3 lignes avec le minimun d'actions pour pouvoir fabriquer une bande annonce potable, pas de passé pas de futur pour le héros juste un très vague essai de rédemption, je ne comprends pas l'intérêt de monter ce genre de film. Pourtant le début fait un peu illusion.
Je suis estomaqué de voir que des personnes aient pu attribuer une bonne note à ce film. Pour ma part, il serait plutôt à classer au plus profonds des abîmes de la déchéance cinématographique.
Le film tente de faire du cinéma cérébral. Des plans fixes qui durent, le visage impassible d'un héros meurtri, beaucoup de symboles, peu de dialogues et encore moins d'action. Le film se résume en deux ligne. Clooney marche, Clooney téléphone, Clooney fabrique une arme, Clooney fait de la muscu et pour finir en beauté la journée, Clooney vide son sac à foutre dans une maison close. Comme put l'être l'Eclipse d'Antonioni, The American est un film sur le vide. D'ailleurs, c'est bien du réalisateur italien qu'Anton Corbijn semble s'inspirer, en plus de son homologue du Western Spaghetti Sergio Leone, à qui il glisse un hommage d'une subtilité pachydermique dans son film hyposthénique. Seulement, le brave Anton a beau être photographe de métier, la qualité picturale du film est loin de ce qu'offre L'Eclipse et son superbe noir et blanc hypnotique soulignant la quintessence physionomique des visages, et en terme de prouesse de mise en scène le film d'Antonioni lui est supérieur à tous les niveaux, car Corbijn confond sobriété et simplicité. Ainsi, l'effet recherché par The American tombe comme un cheveux sur la soupe. Une tension qui part de zéro et monte DEcrescendo, une beauté plastique inexistante, pour un scénario qui aura eu le mérite de ridiculiser un Clooney trop convaincu par la puissance de son personnage insipide. Les rares scènes d'actions ne trahissent pas l'aspect amateur du film, en particulier la séquence d'ouverture qui vaut son pesant de rires. The American pourrait se voir comme une immense blague, une parodie involontaire du film d'espionnage dans laquelle son réalisateur se vautre non sans une colossale prétention.
Un film froid, âpres, silencieux, parfois contemplatif, beaucoup plus psychologique qu'il n'y paraît! Un long métrage en réalité très triste, et très véridique, qui offre à Clooney un de ses rôles les plus sombre, les plus torturé, et les plus intéressant! Une fin attendue mais pourtant très satisfaisante! Un grand film discret.