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willycopresto
130 abonnés
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3,5
Publiée le 8 octobre 2015
"L'Italien" (2013) rediff le 01.10.2015 sur M6 Excellente idée qu'a eue la chaîne, pourtant avare en l'espèce, de nous ressortir ce bon film bien meilleur que tous les navets américains achetés au rabais ! Kad Merad possède ce don de transformer un film qui aurait pu être quelconque en une histoire intéressante, voire captivante. Ici,on sent sa "patte" dans la réécriture du scénario avec le réalisateur Olivier Baroux : heureusement qu'ils y ont ajouté beaucoup d'humour car ça aurait pu être lugubre ! Kad sait à merveille alterner les moments de franche rigolade et de grande émotion, le tout avec beaucoup de naturel. Le casting est à la hauteur de la situation et on entre avec facilité dans cette histoire en compatissant à la spirale de mensonges dans laquelle il s'englue de plus en plus, sans trouver de solutions. Il perd son job, sa femme le quitte... Dans ce dernier rôle, Valérie Benguigui participait à un de ses derniers rôles : elle est décédée en 2013 à l'âge de 52 ans. Ce film est millionnaire en entrées, c'est dire s'il a plu ! A moi aussi !
Une comédie qui nous entraîne l'air de rien sur des questions de fond. De beaux moments en deuxième partie qui m'ont touché aux larmes. J'ai même dû revoir ma vie personnelle devant ce témoignage optimiste qui pousse à sortir du mensonge.
Hormis le délirant "Qui a re-tué Pamela Rose", on ne peut pas dire que je sois friand de la filmographie et de l'humour beauf et familial d'Olivier Baroux, depuis que celui-ci s'est tourné vers le grand écran. De cette filmo émerge toutefois cet "Italien" (2009), plutôt distrayant et porteur d'un message certes convenu, mais dont la sincérité est évidente quand on connaît l'histoire personnelle de Kad Merad. Ici, Kad joue donc le rôle d'un maghrébin se faisant passer pour italien, afin de faciliter son évolution professionnelle : il s'agit plus ou moins de la situation vécue par son propre père. La distribution est complétée par la regrettée Valérie Benguigui dans le rôle de l'épouse et le toujours fringant Roland Giraud dans celui du patron.
De même que "le cercle des poètes disparus" après avoir été présenté comme une ode à la liberté dans l'enseignement s'est avéré être un éloge de la décérébration de jeunes esprits par un professeur manipulateur, "l'Italien", plus modestement, après une vision de film d'humour à prétention antiraciste, est peut-être une promotion de l'islamisme. Voilà en effet un personnage parfaitement intégré dans une communauté et une culture laïques, qui, sous la pression culpabilisante de son père, se remet à pratiquer des rites de sa religion qui le coupent de son entourage professionnel et affectif. Morale finale : ce n'est pas aux musulmans de s'adapter à leur pays d'accueil mais bien l'inverse. On espère que c'est la touche comique du film !
Une comédie dramatique sur l'intégration, l'identité, l'affabulation et l'acceptation de soi-même. Ce sont des thèmes intéressants, relativement bien traités dans le film, par contre j'ai été un peu déçu par rapport aux attentes que j'avais après la bande-annonce.
En effet, celle-ci nous fait attendre un film assez léger, en fait il est vraiment très sérieux par moments. Certaines scènes sont même presque poignantes. spoiler: Comment ne pas presque pleurer devant les scènes où sa double identité est découverte par tout le monde et devant la séquence en Algérie ?
Un film pas désagréable, on passe un bon moment devant mais on l'oublie vite.
C'est pas trop mal, pas le film de l'année mais ça se suit agréablement. Kad Merad y est en effet pour beaucoup, c'est exactement lui qu'il fallait pour ce rôle qui dans plusieurs situations est très drôle mais sait aussi se rendre très émouvant et dans ce registre, il est surprenant Kad... rien que pour ça, ça vaut le coup d'oeil. Dans l'ensemble, c'est sympa, mise à part peut-être une morale un peu facile sur l'intégration, l'acceptation de soi mais sans rendre le tout indigeste pour autant.
Une bonne comédie bien que Kad Merad ne trouve pas réellement sa place en tant que responsable pour la célèbre marque italienne Maserati. Maserati méritait bien mieux que ça...
Quand une idée originale, bien servie par les comédiens fonctionne comme prévu, c'est un vrai soulagement! Mêmes les interventions des seconds rôles sont soignées; bonne petite comédie, c'est pas du Weber mais il y a un perfectionnisme qu'on n'attendait pas chez Kad & Olivier!
Une comédie qui surprend quelque peu d'entrée ! Sympathique, agréable, décalé et sur certains passages franchement drôle, on rentre vite dans le jeu malgré le peu d'attente que l'on peut avoir au départ. Même des seconds rôles peu crédibles et aux jeux d'acteurs très limités ne retiendront pas trop notre attention. Puis le film s'enfonce dans une certaine prévisibilité pour nous mener à une fin bâclée, pleine de trop bon sentiments et avec sa petite morale sur le racisme qui vient selon moi tout gâcher. Aborder ce problème, oui, pourquoi pas (et encore, est-ce-que cela se justifiait dans ce type de long métrage?), mais nous inonder de belles paroles pendant autant de temps, c'est trop, c'est lassant. On avait compris Mr Barroux... Ca tue complètement le rendu final d'une comédie qui avait tout pour être assez sympathique à défaut d'être inoubliable.
Mouais... Disons que ça ne mange pas de pain. On retrouve Olivier qui dirige son compère Kad dans une comédie à légères touches sociales, les problèmes liés au racisme et aux préjugés en fond. La première partie, plutôt « comédie », est un peu lourde car surexploitant les inévitables clichés sur les Italiens (l'accent forcé, les pâtes, l'accoutrement tape à l'oeil, Toto Cutugno...) et sur les Maghrébins (la mère possessive, le couscous, le Ramadan, on a échappé à Faudel merci...). La seconde partie, affichant un côté plus « dramatique », se laisse suivre sans être transcendante. Disons qu'il y a bien mieux en matière de comédie sociale mais bien pire aussi dans la lourdeur et les bons sentiments dégoulinants. Perso je préfère Kad et O quand ils incarnent Ripper et Bullit.
Pas terrible mais suffisamment attachant pour ne pas tirer à boulets rouges. L'abattage de Dino est à l'image de Kad Mérad: sympathique. Et peu crédible quand on aborde le terrain de l'émotion. Ce film est une séquence de saynètes qui nous donnent le sourire à défaut d'une franche rigolade. Sur sa fin, quand Dino accepte et assume son identité, le film gagne un peu en intensité (spoiler: la séquence de l'expulsion ) mais ce n'est malheureusement pas assez pour garder un tempo qui suscite de l'intérêt.
Un film bourré de clichés, dans lequel Kad Merad et tous les autres acteurs s'en donnent à coeur joie. On y découvre les thèmes du racisme, de la difficulté d'insertion... Bref des thèmes déjà traités à moult reprises dans le 7eme art. Une comédie "à la française" dans laquelle le duo Kad et Olivier, devant et derrière la caméra, ne fait pas des étincelles...