Kad Merad m'a surprise par ce rôle après les derniers navets où il avait joué (RTT, etc). Cette comédie a vraiment du sens de la vie et de l'actualité. Bravo KAD!
Dino, Italien, est vendeur de voitures de luxe dans le Sud de la France. Flamboyant et sûr de lui, il est apprécié de tous. Sauf qu'il s'appelle en réalité Mourad, et cache ses origines algériennes pour mieux s'intégrer ! Ses mensonges vont le rattraper lorsqu'il doit faire le ramadan à la place de son père malade... "L'italien" dispose d'un pitch amusant, en plus de proposer un sujet politique et pertinent : l'intégration des Maghrébins (et des musulmans) en France. Le problème, c'est que le film ne tient pas la distance. Le traitement du sujet se limite à quelques situations intéressantes, mais ne va pas chercher plus loin. Et l'humour demeure très limité, à l'image d'une réalisation assez pauvre, presque téléfilmesque. Heureusement, la sympathie de Kad Merad fait passer la pilule de ce personnage qui préfère mentir jusqu'au bout pour s'intégrer plutôt que d'affronter les autres.
Une comédie plutôt réussie, sur le sujet délicat de l'intégration, et de la différence.On ne croit pas toujours au scénario, mais Kad Merad est bon ,et tient le film sur la corde raide. On sourit souvent , mais la comédie est aussi douce- amère et acidulée. Tous le seconds rôles ne sont pas toujours justes, mais les situations cocasses s'enchainent plutôt bien. Un bon moemetnde cinéma , souvent émouvant dans la relation père /fils.
Vu en avant-première avec la présence de Kad Mérad qui a pris le "melon" soit dit en passant, contrairement à Olivier Baroux . Bon film dans sa construction, mais qui manque un peu de chaleur et de fantaisie dans la réalisation malgré le sujet . Parmis leurs 3 collaborations communes celui çi est le plus abouti . Bien, mais aurait pu faire mieux , trop aseptisé.
En 2010, je n'avais pas voulu le voir au cinéma car sa promotion (mon dieu, quelle est cette accroche sur l'affiche ?) laissait craindre un énième navet dont les comédies françaises ont le secret. Depuis, j'avais oublié son existence.
Au hasard d'une diffusion TV, j'y ai jeté un oeil et je suis finalement resté jusqu'au générique. Finalement, il n'est pas si mauvais que ça. J'ai lu sur le site un commentaire selon lequel "y a pire". Cela résume assez bien le film.
"Y a pire". Oui, cette simple phrase souligne à la fois que l'on ne s'embête pas et qu'on reste sans trop de difficulté mais que le bilan final c'est surtout : "mouais".
"L'Italien" bénéficie du capital sympathie de Kad Merad et traite d'un sujet assez original pour une comédie française (l'islam, le ramadan et l'intégration). On sent qu'ils ont eu un beau budget ce qui permet au réalisateur (Olivier Barroux) et aux scénaristes de se faire plaisir : belles voitures, tournage à l'étranger, quelques têtes d'affiches, etc ...
En revanche, les ressorts comiques sur lesquels repose l'histoire sont, eux, vus et revus. On emprunte le chemin bien balisé du mensonge et de ses conséquences. Le risque est faible de se planter mais le risque est aussi énorme de faire une comédie fade et gentillette. C'est malheureusement ce qui est arrivé à "L'Italien".
Ainsi, si le film se laisse regarder, il ne casse malheureusement pas 3 pattes à un canard.
Je recommence ma critique de l'Italien puisque j'ai été modérée, et comme je ne suis pas complètement idiote, je crois que j'en devine la raison. La dernière phrase de ma critique a dû mal passer, d'une façon ou d'une autre. Bref, je disais donc, pour autant que je me souvienne, que la première raison que Mourad invoque concernant sa supercherie est sa recherche infructueuse d'appartement, en raison du fait qu'il est arabe. Ce qui n'est pas mal vu, car j'avais des amis qui avaient le même problème, même s'ils étaient noirs. Mais bon, le truc avec Mourad, c'est qu'il s'obstine dans son imposture, jusqu'à se retrouver dans des situations délicates, voire presque inextricables, ce qui en fait le sel. Je disais également que mon père s'était lui aussi fait passer pour un Italien pour séduire ma mère, ce dans les années soixante, pendant lesquelles les Arabes étaient particulièrement mal vus. Je constatais également que ce film, loin d'être un chef d'oeuvre, est tout de même le meilleur de son réalisateur, Olivier Baroux, qui a également réalisé entre autres les Tuche, série de films insupportables de niaiserie et de beaufitude. Et je constatais également que c'est la première fois que je vois Kad Merad interpréter un Arabe dans un film, puisqu'il incarne d'habitude des Français de souche. J'espère ne pas être modérée encore, ma critique ne spoilant rien, et étant conforme et aux règles d'écriture, et à celles de l'orthographe.
Kad Merad dans l'Italien, c'est à voir, avec grand plaisir, et à revoir. Avec Roland Giraud en tant que patron d'une concession Maserati, le duo à l'écran est sympa. Guillaume Gallienne dans le rôle de son meilleur ami, confident, lui va comme un gant. Le tout rythmé sur les plus grands classiques Italien : Sarà Perché Ti Amo (par Ricchi e Poveri), Toto Cutugno - L'Italiano (1983)... Au son rauque du moteur de la belle italienne... Dans les rues de Nice.
Un film typique de son réalisateur : bancal et relativement peu habille dans la construction, mais beaucoup de sincérité, de thèmes et une pincée d'émotion grâce à un Kad Merrad toujours bon et de savoureux seconds roles.
Une comédie pas drôle sur fond de tolérance et d'immigration qui enchaîne les clichés. La réalisation est bancale et la morale mièvre. Bref, encore une bien mauvaise "comédie" française...