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    The final executioner
    Note moyenne
    2,6
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    2 critiques spectateurs

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 388 abonnés 4 426 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 février 2015
    The Final executioner n’est pas un bien grand film, mais enfin, pour un post-nuke italien fauché c’est presque attrayant. Honnêtement le résultat aurait pu être plus réussi avec plus de maitrise et davantage de moyens.
    Les acteurs, au moins dans les rôles principaux sont corrects. Il n’y a pas de miracles véritables, mais William Mang a assez de charisme, Harrison Muller Jr. prend son rôle avec une certaine conviction, et on trouve même un Woody Strode un peu égaré qui cabotine efficacement. Niveau féminin ce n’est pas transcendant non plus, mais Marina Costa se démène avec un certain entrain. Pour être franc The Final executioner bénéficie plus de la conviction de ses acteurs que de leurs performances, mais c’est déjà un bon point, d’autant que les personnages sont moins médiocres que de coutume dans un post-nuke de ce style. Si les évolutions du héros ne sont pas très crédibles, ce n’est pas la catastrophe, et le méchant est bien dégrossi. On est loin du cliché barbare.
    Le scénario bénéficie d’un rythme pas désagréable, et d’une intrigue mieux fichue, là aussi, que la moyenne. L’idée des deux communautés est sympathique, il y a quelques scènes fortes (bien que pas très bien réalisées), et globalement le film se suit avec un relatif plaisir, si tant est que l’on soit indulgent. En effet il faut quand même dire que le film ne transcende jamais son sujet, que beaucoup de bonnes idées restent en suspend, et que les scènes qui pouvaient dégager de l’émotion (celle du massacre par exemple), sont souvent terni par une couche de ridicule préjudiciable.
    Visuellement en revanche rien de bien intéressant. La mise en scène est tout de même plus que limite, avec un réalisateur qui nous offre un travail très roide, sans mouvement, et dont les lacunes sont criantes au moment de la fameuse scène du massacre, qui pour moi résume quand même l’aspect artistique du film. On trouve aussi dans ce morceau les réelles lacunes au niveau des décors, lesquels sont très pauvres, tout comme la photographie, limite, et je ne parle pas du reste. C'est-à-dire des coups de sabre qui ne coupent même pas le t shirt du gars, des balles qui font aléatoirement des dégâts, des scènes d’action mollassonnes, et de la bande son bien peu attrayante.
    En réalité le manque de moyen a visiblement très fortement desservi ce film, qui souffre aussi cependant d’une réalisation pas à la hauteur. En somme même si on sent globalement du mieux par rapport à certains de ses concurrents, en particulier par une histoire avec plus de relief et une interprétation moins dans les choux, il faut reconnaitre que l’ensemble n’est quand même pas des plus séduisants. Néanmoins il mériterait à être un peu plus connu dans son genre, plus en tout cas que des métrages comme 2020 Texas Gladiators !
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 août 2015
    Bien évidemment, la critique qui suit tient compte du fait que l’on se situe ici à plusieurs encablures de ce que doit être un bon film. En gros, cet Ultimo Guerriero appartient bien à la catégorie du cinéma bis rital du début des années 80 avec ses décors fauchés, ses acteurs grimaçants et ses musiques électroniques improbables. Toutefois, devant le nombre incommensurable de mauvaises productions post-nuke, on peut estimer que Romolo Guerrieri ne s’en tire pas trop mal. Effectivement, il délaisse les looks kitsch pour une certaine sobriété de traitement. De même, la référence est moins Mad Max 2 que Les chasses du comte Zaroff, classique des années 30. On peut même lire une certaine critique sociale à travers cette chasse qui oppose les riches privilégiés et des cibles humaines considérées comme le rebus de l’humanité. On n’est même pas très loin du discours plus récent des American Nightmare. Le tout est emballé avec suffisamment de savoir-faire pour que l’on ne s’ennuie pas. Mais encore une fois, il faut avoir un goût prononcé pour ce genre de film bis pour y prendre un quelconque plaisir. Ceux qui cherchent un spectacle impressionnant et calibré risquent bien de vite déchanter.
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