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Val_Cancun
53 abonnés
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3,0
Publiée le 8 mai 2014
Ca y est, j'ai bouclé, dans le désordre, ma filmo de Jacques Audiard, avec "Un héros très discret", son 2ème long-métrage. On sent une progression dans la fluidité du récit et de la mise en scène, 2 ans après "Regarde les hommes tomber". Surtout, même si on retrouve au générique Mathieu Kassovitz et Jean-Louis Trintignant, et si ses (anti-)héros restent des marginaux solitaires et ambigus, la tonalité de "Un héros très discret" est nettement moins sombre et pessimiste que son prédécesseur. Audiard signe un vrai-faux documentaire (mise en scène innovante en 1996, bien avant Maïwenn) sur un certain Albert Dehousse, faux résistant mais vrai imposteur après la Seconde Guerre Mondiale, au motif un brin immature que son rêve était de devenir un héros, et qu'il ne supporte tout simplement pas d'avoir manqué son rêve. Jolie histoire, quoiqu'assez difficile à croire, tant Albert l'adolescent effacé va devenir un meneur d'hommes rusé et audacieux, grâce à sa mémoire phénoménale et à la rencontre de 3 personnages qui vont accélérer son apprentissage de la vie : un employeur opportuniste et mythomane, une prostituée au grand coeur, et surtout un soldat homo flamboyant (magnifique Dupontel!). Concernant l'oeuvre d'Audiard dans sa globalité, le niveau est globalement très bon, avec une progression chronologique visible de films en films, les 3 plus récents étant les plus aboutis : "De battre mon coeur s'est arrêté" (2005), "Un prophète" (2009), et "De rouille et d'os" (2012). Autant dire que j'attends avec impatience son septième long-métrage!
Le film est magnifique. Alors il est chiant, c'est vrai, le Mathieu [Kassovitz] mais quand même c'est un très bon acteur, un très bon réalisateur, et là le film de Jacques Audiard est magnifique.
Le film accompagne tout en douceur ce jeune homme timide qui occupe les contours de la seconde guerre mondiale; point de vue original et premier rôle remarquable pour Kassovitz. Le DVD en revanche est une immondice sans nom (scrachs et rayures, aucun menu ni chapitres, etc)
Scénario original. L'histoire paraît difficile à croire mais en même temps la réalité dépasse parfois la fiction alors... C'est bien joué. Une petite critique non pas sur le jeu de Mathieu Kassovitz mais sur son personnage : il paraît un peu benêt au début et prend énormément d'assurance ensuite, et a priori pas que de l'assurance, de la compétence aussi, ça paraitrait possible s'il était moins benêt au début là c'est un petit peu difficile à croire. Enfin on peut changer, c'est aussi l'histoire du film. Bref... ce n'est pas le film du siècle mais ça se regarde. J'ai été surpris de voir que le film était sorti en 96, ça fait plus film des années 80. Ah il y a aussi un petit côté Amélie Poulain pas parce que Kassovitz joue dans les 2 films mais au début du film j'ai trouvé que ça se rapprochait dans la façon dont l'histoire était racontée. Amélie Poulain est sorti 5 ans après.
« Les vies les plus belles sont celles qu’on invente » L'histoire d'une grande imposture d’après guerre : un film très subversif, c’est souvent gênant mais non moins passionnant, et Mathieu Kassovitz y est juste parfait.
Un héros très discret : Une très bonne comédie dramatique grâce une histoire joliment raconté et porté par des acteurs convaincants, parfait dans leur rôle. Vraiment, on se laisse porté par cette histoire loufoque et assez amusante a suivre. Car on nous raconté l’histoire d’un homme pendant les années 40, qui va par répétition de mensonge s’inventé un personnage, une vie assez hors du commun (car comme dis si bien l'affiche du film : les vie les plus belles sont celles qu'on invente). Car grâce (ou pas) a ces mensonges, il va arriver a faire plein de chose et ce faire passer pour quelqu'un qu’il n’est pas bien sur (un général de guerre, alors que il a jamais fait la guerre de sa vie…). Donc vraiment, on suit avec intérêt et amusement ce personnage qui va abuser de ces mensonges. Donc voila, l’histoire est bien faite, bien ficelé, il y a quelque longueur mais elle passe presque inaperçu. L’histoire et bien travaillé, tous comme les personnages et l’époque (année 40, la guerre…). Grace à une réalisation et une mise en scène soigné comme il le faut. De plus, les acteurs sont comme je le disais convaincant et parfait dans leur rôle. On a le droit aussi à un très beau casting : Mathieu Kassovitz, Anouk Grinberg, Albert Dupontel, François Berléand… Et ils sont tous vraiment bon. Donc voila, une comédie dramatique des plus sympa et divertissent à regarder, moi ce film ma bien plu et je vous le conseille.
La véracité historique n'est pas indispensable pour faire une œuvre romanesque au cinéma. Il y a une écriture d'auteur, tant dans la mise en scène que dans les dialogues et la direction d'acteurs, tous impeccables. Du très bon cinéma français.
Une découverte rare. La seconde réalisation de Jacques Audiard contenait déjà ce qui fera son style et sa renommée plus tard. Elans poétiques et physiques,personnages troublants et troublés,montage idéal et regard critique sur le monde qu'il décrit. "Un héros très discret"(1996)décrit l'ascension irrésistible d'un modeste garçon du Nord,qui ne supporte pas de ne pas être devenu quelqu'un durant la guerre de 39-45. C'est après avoir fui le domicile conjugal et au gré de rencontres hasardeuses qu'il va avoir l'idée de se faire passer pour un ancien Résistant au parcours admirable. Ses mensonges basés sur l'omission et la mémoire de noms sont tellement énormes qu'ils ne peuvent qu'être crédibles! Mathieu Kassovitz,timide,téméraire et arrangeant est un dupeur exemplaire. Audiard établit une accusation tenace de l'armée française,entre collaboration avec l'ennemi et manipulations des uns et des autres,le but étant plus l'individualisme que le respect de la patrie française. Le scénario est si bien construit qu'il en devient palpitant. Quelques maladresses formelles,mais une puissance déjà remarquable dans la mise en scène.
Deuxième film pour Jacques Audiard et pour moi clairement son meilleur après "Un Prophète", "Un Héros très discret" est d'ores et déjà intéressant par sa description de la Résistance d'après l'Occupation, qui ne manque pas d'ironie, et surtout pour son portrait d'un mythomane pour lequel l'empathie est totale et en conséquence auquel on ne peut que s'attacher. L'histoire, ainsi que ces nombreux rebondissements, est tellement grosse qu'elle ne peut qu'être crédible et le rythme, sur lequel est brassé de nombreuses idées de mise en scène qui parfois ne fonctionnent pas mais qui souvent si, ne laisse place à aucun temps mort qu'on est très facilement captivé du début jusqu'à la fin. Mathieu Kassovitz est parfaitement à l'aise dans le rôle trouble du protagoniste bien aidé par de très bons acteurs secondaires (surtout Anouk Grinberg, lumineuse comme tout !!!) ; de plus Jacques montre très bien qu'il est le fils de Michel en nous réservant quelques dialogues excellents. Une franche réussite.
Jacques Audiard, dès son deuxième film, montrait déjà qu'il était un très bon réalisateur en adaptant un roman racontant l'histoire fictive d'un homme inventant sa propre vie de résistant pendant le deuxième guerre mondiale lui permettant de devenir quelqu'un et d’accéder à des hauts postes dans l'armée. Le scénario est intéressant et devient de plus en plus captivant surtout dans la deuxième partie où il exerce sa fonction d'officier en Allemagne et où certains de ses subordonnés doutent de son passé. L'interprétation de Mathieu Kassovitz est excellente dans le rôle de cet homme mythomane et manipulateur qui se voit dépasser progressivement par ses mensonges. Je n'ai, par contre, pas adhéré au côté docu-fiction, par l'intermédiaire de ces intermèdes sous forme d'interview où différents personnages dont le personnage principal vieux, donnent leur vision sur la vie de cet homme manipulateur. Cela donne un coté documentaire un peu lourd et surtout inutile étant donnée que l'histoire est fictive.
Audiard savait déjà faire des scénarios profonds, une belle mise en scène, des personnages travaillés comme le montre ce film. Le film est très différant de ce que l'on peux voir sur ce sujet car Albert Dehousse n’usurpe pas d'identité et n'est pas avide d'argent ou de pouvoir. Kassovitz campe bien son personnage et Desplat n'étais pas le très grand compositeur que l'on connait de nos jours.
Le film à du mal à décoller dans un premier temps puis se lance et captive le spectateur à travers se personnage superbement interprété par Mathieu Kassovitz. On suit avec plaisir ses aventures, porté par la caméra de Jacques Audiard que l'on sent hésitant entre différent styles,comme cherchant son propre cinéma. Un film Français captivant car superbement écrit, comme on aimerait en voir plus de nos jours.
Un film original et sympathique. Rien d'exceptionnel mais ce personnage qui s'invente une vie de héros est génial : ses mensonges parviennent a générer angoisse et excitation... Tres bonne mise en scène de Jacques Audiard.