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Un visiteur
5,0
Publiée le 9 mars 2010
Je viens juste de voir ce film dans le cadre d'un festival de films d'aventure, et ça a été la révélation ! Merci Marianne pour ce voyage aux portes du ciel, avec ce petit bout de moine de 5 (ou 68 ?) ans
Marianne Chaud a vécu pendant trois mois avec les moines bouddhistes du monastère de Phuktal, à près de 4000m d'altitude, au Zanskar, ancien royaume himalayen désormais rattaché à l'Inde. Ce n'était pas son premier séjour dans cette région puisqu'elle y avait déjà tourné un autre film : "Himalaya, la terre des femmes". Elle parle le zanskari et a su convaincre les moines de la laisser filmer leur vie quotidienne. La cinéaste s'est particulièrement attachée aux enfants, comme le petit Kenrap, 8 ans, venu au monastère à l'âge de 5 ans car il se déclare la réincarnation d'un vieux moine disparu. Et à voir la philosophie de vie qui anime déjà ce petit garçon, on est vraiment tenté de le croire! Il accomplit sans rechigner toutes les tâches matérielles : le ménage, la vaisselle, la corvée de bois, la réfection ou le déneigement des chemins et s'exclame avec sérieux en parlant d'un gamin guère plus jeune que lui : "Cet enfant est insupportable!". Car malgré les conditions extrêmes, la vie dans ce monastère accroché à la montagne au-dessus d'une rivière turquoise, est joyeuse. Les jeunes moines apprennent durant de longues heures les textes sacrés mais ils restent des enfants, farceurs, joueurs, rieurs et bagarreurs. Que de respect, de délicatesse et de tendresse dans ces images de vies simples toutes entières tournées vers la spiritualité! Une fois par an, les moines se dispersent dans les lointains villages pour des cérémonies de bénédiction qui leur apportent quelques subsides et leur permettent de revoir leur famille, comme c'est le cas pour le petit Kenrap. Ils traversent alors des paysages admirables et grandioses sur des chemins précaires et dangereux mais, comme l'affirme Kenrap dans sa grande sagesse, si on a le coeur fort et qu'on est résolu à ne pas tomber, on ne risque rien! Au printemps prochain, il quittera son cher monastère pour une communauté plus importante car son intelligence est vive et, comme il le dit lui-même, il est un vieux moine de 68 ans...
Lorsque j'ai un coup de déprime, je reregarde un scène de ce film-documentaire. Par exemple la séquence où le petit gamin déblaye la neige devant le monastère ou bien celui où l'on voit les moines revenir chargés de bois le long de la rivière gelée.
Joli documentaire plein de tendresse, de belles images faciles à réaliser tout de même dans un tel décor naturel. On aurait voulu en savoir encore plus et que ce soit un peu plus long.... et je ne pense pas être la seule à être interessée par ce sujet vu le nombre de personnes qui ont été refusé aux trois séances passées récemment près de chez moi.
C'est un gentil film vu l'année dernière sur Arte... Gentil film comme il en passe 20 sur arte, France 5, Planet ou le national géographique chaque jour. Il joue sur la corde des enfants toujours, et c'est un peu facile. Au final, c'est assez superficiel, on est loin des documentaires de l'ethnologue Stephane Breton qui a très certainement inspiré la réalisatrice ou du travail en profondeur d'un Levi Strauss. Pas besoin de se précipiter en salle. Il est en Vod sur le site d'arte si vous voulez le voir !
Dépaysement total. Effectivement je l'ai vu sur Arte, mais c'est encore mieux sur grand écran, on sort de la salle avec un grand sourire. Je pense que le film n'a aucune prétention de copier qui que ce soit. Arrêtons de philosopher sur tout, et acceptons de ragarder en toute simplicité ce petit film venant d'une réalisatrice passionnée et courageuse et qui je suis sûre n'a pas dû calculer s'il faut faire comme Levi Strauss ou Stéphane breton. Qui peut comme elle partir seule avec sa caméra et faire plusieurs jours de marche pour atteindre ce monastère qui se situe tout en haut des montagnes? Et bien moi je dis qu'il faut se précipiter en salle pour ce film.