Derniers Avis : Mammuth - Page 26

Une histoire simple, poétique, un humour bien décalé, de magnifique comédiens. que demander de plus !
Merci à benoît Delépine et gustave de Kervern, comme quoi, on peut être Grolandais et faire de bons films !

Le film n'est pas aussi prenant que Louise Michel et Aaltra, et on peut même dire que sur la fin on s'ennuie un peu. Mais là où il tient ses promesses c'est dans sa mise en scène toujours décalée, parfois scabreuse et qui met sans cesse le doigt sur les côtés pessimistes de la vie. Le regard des réalisateurs n'est pas pour autant blasé et on s'attache à ce personnage paumé que compose ici Depardieu. Chaque séquence appelle à un "pétage de plomb" de celui-ci et est finalement savamment désamorcé par les réalisateurs. Définitivement résolu à accepter son sort, le film qui parodie à sa manière le monde du travail et l'administration, ne dénonce jamais, mais rend compte de l'impuissance de chacun.

excellent, simple, efficace.
du très bon cinéma français.

Je n'ai jamais vu un film aussi grossier et nul, fuyez

Gustave Kervern et Benoît Delépine me surprennent avec ce film vraiment pas mal ! Je n'avais pas adoré Louise-Michel donc je m'attendais à pas trop accrocher non plus. Mais l'histoire est pas mal et il y a surtout un immense Gérard Depardieu ! Plusieurs scènes sont irrésistibles, celle où il compte les voitures, celle où il s'engueule avec le boucher ou celle très glauque au lit avec son cousin...

Ou bien je me trompe ou bien ce film est un navet avec des prétentions au dessus de ses moyens. En clair, il pète plus haut que son cul !

Il pourrait aussi s'intituler "suicide, mode d'emploi !". Tous les personnages sont des pauvres types un peu simplets ou des pauvres femmes sans éducation ni cervelle, soit des simples d'esprit, tordus, agressifs, violents, retors et j'en passe. Déprime assurée.

Un scène magistrale cependant, la scène la plus érotique du cinéma français jamais vue sur nos écrans ! Celle ou la caméra reste derrière la porte et dans laquelle on entend (sans les voir) la prostituée commenter à Depardieu sa manière d'uriner et le son du jet d'urine régulièrement interrompu par les contractions de son périné... Magnifique d'érotisme.

Une scène sympa dans laquelle Yolande Moreau part en voiture avec une amie à la poursuite de la prostituée.

La scène comme celle ou il perd sur des centaines de mètres, voire des kilomètres tous les documents récoltés dans un carton en roulant en moto est consternante d'invraisemblance.

Pour le reste, pas grand chose, pas grand intérêt. Un scénario des décors et une mise en scène qui se veulent à tout prix originaux et la moto qui passe sans jamais tomber en panne d'essence alors qu'il s'est fait dépouiller par la prostipute depuis plusieurs jours... Comme dans les films ou les cowboys ou gangsters ne rechargent jamais leurs armes.

Et puis, la suprême prétention et l'insupportable : Le traitement ahurissant de l'image manière de faire vieux film Ektachrome mal exposé des années 70 qui a passé 6 mois après exposition dans un appareil photo abandonné au soleil sur la lunette arrière d'une voiture et en sus mal développé ! Mais qui plus est, pour certaines scènes, alors que l'image "normale" fourmille déjà d'un grain ou bruit d'image insupportable et d'une définition déplorable, le réalisateur a trouvé le truc génial idéal pour représenter le passé du passé, des images que l'on croirait imprimées sur un tapis de grains de riz tant le grain est colossal.

Tout ceci bénéficie du coup à la prise de son qui paraît d'une propreté et netteté clinique. Quant à la musique ?... De l'inutile au désagréable.

Images parfaitement illisibles et traumatisantes pour l'oeil de la première à la dernière ! Mal de tête assuré. Les verts sont bleutés, les bleus virent au vert, les blancs sont tous saturés, les ombres sont bouchées, le contraste est féroce !

Fin de projection, les lumières s'allument, commentaire de Sylvie ? "Inutile" !

Un roadtrip poétique incarné par M.Depardieu. Merci pour l'OVNI

Je vais tâcher de justifier les 0.5 plutôt que 0. Pas évident, je sais.

Pour quelques plans, qui, si on les isole du reste du film, sont bien foutus. Mais, dans la m(éll)asse, ils se noient et noient le pauvre spectateur qui se sent quand même bien pris pour un naze. Genre : on va te faire goûter à l'Aaaaart. Que dalle ! C'est tenter le coup du prestidigitateur, de la poudre aux yeux. Ceci dit, on ne se laisse pas prendre, trop facile à démasquer.

Ensuite, pour quelques "numéros" d'acteurs (rien d'éternel, bien sûr, juste décent). Depardieu parvient parfois à maintenir le film à flots, même si lui aussi a tendance à jouer petit dans la cours des nains. Yolande Moreau, que fout-elle dans ce nanar ?! On est quand même en droit de se le demander, non ? Pooelvorde (l'ortographe on s'en fout pour le coup), identique à lui -même (limite, ils auraient pu nous mettre Dubosc ou Kad Mera, ç'aurait pas fait ni meilleur ni pire effet). Bouli, mon Bouli, pas là !, pas toi ! Enfin, je brame, je brame, mais ils sont potes je pense, Yolande, Bouli, et les 2 embryons de réalisateurs.

Attendez je cherche...

Je ne trouve rien d'autre pour justifier ce 1/2 point.

Pour conclure, pour signer une comédie road-movie typiquement franchouillarde (ridicule, pour le coup), rien ne sert de faire croire aux spectateurs qu'ils assistent à un film de cinéma.

Bref, laissez passer le convoi, les vaches sont en train de pisser.

Pas très drole comme film de comédie ... mais on a vu pire ...

Film moins comique que poétique, Mammuth est assez atypique : une caméra sortie du cinéma indépendant des 70's, un scénario qui est avant tout et quasi explicitement un défilé de personnages marginaux. Depardieu est sacrément charismatique.

Pour leur quatrième réalisation, Gustave Kervern et Benoit Delépine ne pouvaient pas trouver mieux comme nom. Gérard Depardieu aux allures de Mammouth dans Nicky Larson, voyageant sur sa moto (une Munchen Mammuth) et faisant même ses courses dans un supermarché, que l'on nommera Mammouth.
Glauque, sordide, déprimant mais tellement drôle. Mammuth doit surtout sa réussite au couple Depardieu/Moreau. Sans doute le meilleur rôle du gros Gérard depuis "tais-toi"(rires).
Serge Pilardos, c'est un peu Mickey Rourke dans The Westler. Un homme qui remet en question sa vie alors qu'elle est (théoriquement) bientôt finie. Isabelle Adjani en mode Geena Davis dans Beetljuice, tire péniblement son épingle du jeu mais participe comme il faut à l'ambiance pesante du film. La belle a même participé à la réalisation puisqu'elle a filmé en super 8 quelques scènes qui ont été incorporées dans le montage final. D'où ce grain agressif sur certains plans.
Vous n'êtes pas convaincu ? Imaginez Depardieu en Djellaba sur une mobylette.

Tout simplement cinglé et génial ! Ce film, qui ne raconte au final pas grand chose, nous en fais voir de toutes les couleurs !

Très bon film, très bien filmé. Gérard Depardieu comme on l'aime !!

Un chef-d'oeuvre drôle et émouvant. Un univers à la fois réaliste et décalé et des acteurs fabuleux. On en redemande !

Deception après l'excellent "Louise Michelle". Quelques passages décalés bourrés d'humour noir relèvent l'interet du film mais l'ensemble manque de cohérence et de vie. Au vu des précédents films des mêmes réalisateurs, on s'étonne de certaines longueurs flirtant dangereusement avec le pathos...