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Nicothrash
369 abonnés
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4,5
Publiée le 8 mai 2019
Il m'aura fallu huit ans et la sortie prochaine de sa suite directe pour enfin découvrir ce Petits Mouchoirs. Je me méfie bien souvent des films plébiscités à ce point car il s'en suit fréquemment de belles déceptions. Et bien ce n'est pas le cas ici, ce métrage fort de Guillaume Canet m'a littéralement embarqué notamment par sa déconcertante simplicité, comme quoi il ne faut pas toujours un scénario aux petits oignons pour toucher sa cible. Ici l'humour côtoie l'émotion durant 2h30 qui n'en paraissent pas tant et j'imagine que vu la quantité de personnages tous plus différents les uns que les autres, chacun y trouvera un peu de son histoire personnelle dedans, énormément de thèmes sont évoqués de surcroît avec une place de choix pour l'amitié et l'amour bien évidemment. Canet gratte et met en exergue les névroses de tout un chacun avec un certain talent qui fait même oublier quelques caricatures. C'est touchant, drôle, gênant parfois mais surtout très bien écrit et les personnages sont tous extrêmement attachants, un film générationnel qui parlera à beaucoup et qui rassemble en outre un casting exemplaire. Une vraie belle surprise pour ma part.
Méthodique dans la description des liens, les déboires entre personnages et leurs travers, le magnétisme au sein de cette bande de potes fonctionne tout autant. Souvent excessif, certains nous agasseront, pourtant on ne tombe jamais vraiment dans la caricature.
Avec cette troisième réalisation après « Mon idole » et « Ne le dis à personne », Guillaume Canet qui était attendu, s’essayait ici au film choral avec une bande de potes partant ensemble en vacances alors que l’un d’eux est à l’hôpital entre la vie et la mort. Si les acteurs sont performants (premiers comme seconds rôles), charismatiques pour certains (à l’instar de Jean Dujardin dans deux micro scènes), que la bande originale (pour partie composée par Maxime « Yodelice » Nucci) est magnifique, on regrettera toutefois que Canet (aussi scénariste) ait voulu un peu trop faire pleurer dans les chaumières mais on ne lui en tiendra pas rigueur tant son métrage, malgré sa longueur, tient bien la route et sait se rendre grandement attachant en nous donnant l’impression de partager tous ses moments avec des amis de longue date.
Guillaume Canet qui revient après un très bon "Ne le dis à personne" revient avec son chouchou François Cluzet et un casting 5 étoiles. Mais les 5 étoiles, ce n'est juste pour ça. Car on assiste ici à une auto-célébration de vacanciers friqués avec leurs petits soucis du quotidien. J'en ai assez dit.
Encensé par la critique et par les spectateurs, le dernier film de Guillaume Canet ne le sera pas par moi. Et pour cause, s'il va sûrement battre des records d'entrées en salle cette année, c'est, selon moi, probablement plus grâce à tout le battage médiatique qui a été fait autour que grâce à l'histoire en elle-même.
La bonne idée dans "les petits mouchoirs", c'est que le film parle à tout le monde: une bande de pote en vacances, chacun avec ses petits problèmes amoureux, qui se mentent les uns aux autres et à eux-mêmes. "On passe du rire aux larmes", a-t-on entendu dire... pas vraiment. On sourit bien sûr, notamment grâce à quelques répliques cinglantes bien trouvées et à la liberté que s'accorde les personnages, dans ce film grand public, pour parler de...
Ce troisième long métrage de Guillaume Canet démontre l’éclectisme du jeune homme qui passe sans problème du thriller à la chronique sociale. Cette peinture plutôt cool d’une bande de potes se révèle plus profonde qu’elle en a l’air au premier abord. Toutes les clefs du propos de Canet se révèlent au début et à la fin du métrage. Le personnage de Dujardin n’est pas choisi par hasard, l’accident qui lui arrive est suffisamment terrible et traumatisant pour que son groupe d’amis renonce en toute logique à leurs vacances pour soutenir un de la bande qui lutte contre la mort sur son lit d’hôpital. La question est effectivement posée par un des membres du groupe mais elle est vite balayée par l’égoïsme collectif qui répugne à passer à la trappe le farniente annuel dans la sublime résidence du copain « bourré de thunes » en face du bassin d’Arcachon. On se rassure en se disant qu’avec les moyens modernes de communication et de transport on sera sur place en deux temps trois mouvements si les choses devaient se gâter. Les états d’âmes de chacun pendant le séjour sont suffisamment puérils ou vains voire déplacés pour renforcer le malaise que Canet veut transmettre à chacun d’entre nous un peu coupable de rire de cette bêtise humaine étalée au grand jour. Seul l’éleveur d’huîtres semble encore réellement se soucier du sort de celui qui se morfond sur son lit de mort pendant que Magimel et Cluzet jouent au chat à la souris sur fond de déclaration d’amour homosexuelle. C’est d’ailleurs l’éleveur en qui on peut voir le réalisateur venu conclure son œuvre qui viendra réveiller tout ce petit monde enseveli sous ses préoccupations bourgeoises. Seulement il est un peu tard, l’ami chéri étant parti sans que les siens soient là pour le réconforter pour les dernières heures de sa courte vie. La charge est terrible sur notre société actuelle dans laquelle la consommation et l’hédonisme forcenés renforcent encore l’individualisme inhérent à la condition humaine. La démonstration est cinglante même si elle est quelquefois un peu lourde. En tout cas elle est salutaire, comme l’était en son temps « Affreux sales et méchants » de Scola. Un film méritoire qui se veut de manière modeste le "Vincent, François, Paul et les autres " des années 2000 avec un François Cluzet une fois de plus au sommet de son art nous permettant d’alterner le rire avec les grincements de dents.
Le thème de la bande de copains qui se déchirent a déjà été mis maintes fois en scènes, rien de bien original. Certains acteurs relèvent le niveau sans pourtant transcender le film
Succès surprise de 2010 (seul Harry Potter et les reliques de la Mort – 1ère partie fera plus d’entrées au box-office français cette année-là), Les Petits Mouchoirs est un hymne à l’amitié. Guillaume Canet réunit sa famille de cinéma (on y retrouve François Cluzet, Marion Cotillard, Benoît Magimel, Gilles Lellouche, Valérie Bonneton, Pascale Arbillot, Laurent Lafitte, Anne Marivin et Jean Dujardin) pour signer un film de potes qui peut parler à chaque spectateur en nous montrant des personnages très divers offrant ainsi de multiples problèmes liés à chaque protagoniste. Globalement, les personnages sont assez touchants mais on peut regretter l’aspect caricatural et agaçant de Max qui est peut-être lié au choix pour ce rôle d’un François Cluzet trop souvent habitué à ce type de personnages. Heureusement, Les Petits Mouchoirs est un film choral et cela empêche que celui-ci, bien qu’étant le personnage principal, détruise le film. Les autres personnages sont suffisamment attachants pour que l’on puisse apprécier de partager ces 2 heures et demi (durée qui aurait pu être risquée) avec eux et avoir envie de continuer à partager leurs vies malgré leurs nombreux défauts les rendant encore plus humains. C’est sûrement cette raison qui poussera Guillaume Canet à signer une suite en 2019 avec Nous finirons ensemble.
"Les Petits mouchoirs" serait un film sympathique s'il n'était pas aussi arrogant, signé par un Guillaume Canet qui, après son César, a pris la confiance et s'est cru un peu vite être un auteur.
Un film de potes tourné entre potes. Voilà ce que l’on peut retenir de ce troisième long-métrage de Guillaume Canet sorti en 2010. Même si cette histoire d’amitié entre copains reste convenue, elle possède une forme d’énergie communicative qui permet de passer un bon moment. Le trait des personnages principaux reste volontairement grossi sans être trop caricatural, avec en prime un casting de qualité (François Cluzet en râleur au bon cœur, Marion Cotillard, Gilles Lellouche, Laurent Lafitte, Jean Dujardin, Valérie Bonneton et Benoît Magimel). Bref, accompagné d’une bande musicale de qualité, ce divertissement se laisse regarder sans laisser d’empreinte indélébile dans nos mémoires.
Mouais! Une comédie dramatique pour adultes beaucoup trop longue et assez ennuyeuse. 2 heures et demie pour un film français, c'est bien rare. On peut le comprendre ici au vu du scénario trop étalé. L'histoire n'est pas assez intéressante pour faire un film d'une durée pareil, d'autant plus qu'au final, on ne sait pas vraiment quoi retenir du film. C'est dommage. Sinon, on est parfois émus. On rigole pas vraiment, c'est plus un drame qu'une comédie. La fin est vraiment touchante. Le casting est bien sûr génial (et c'est ce qui explique les 5 millions d'entrées je penses). Cluzet, Cotillard, Lellouche, Dujardin que j'adores..., les acteurs du moment sont là et remplissent bien leur rôle. Voilà, il n'y a pas grand chose à dire de plus pour ce film, qui a beaucoup fait parlé de lui. Vraiment sans plus.
Ce film est ennuyeux, et cette polysémie me permet de montrer deux choses : d'un côté l'aspect négatif du film, car en effet, il est long, trop long, et cette tranche de vie où s'enchaînent les déceptions et les dérives amoureuses d'une bande d'amis s'avère longue, lourde et pesante. Cependant, si ce film m'ennuie, c'est aussi parce que au-delà de cet aspect négatif, les acteurs et certaines scènes sont fascinants. Tout est parfaitement interprété, avec cœur, et quelques passages valent le détour, par leur aspect soit humoristiques, soit tragiques.
Guillaume Canet filme sa bande de potes en vacances, à la plage, à l'apero, au repas, en voiture, en bateau, en train de regarder un film ou une vidéo et malgré le super casting, cela devient vite longuet et un tantinet ennuyeux par manque de véritable scénario à part les états d'âme d'une bande de trentenaires bobos. De plus le film dure 2h 28 et il faut s'accrocher pour aller jusqu'au bout. Sans doute un film très personnel de Guillaume Canet, qui lui tenait à coeur, où il s'est fait plaisir avec ses potes mais où l'intérêt du spectateur est lui un peu oublié. François Cluzet est lui exceptionnel. Une déception.
Quand on regard Les petits mouchoirs on a l'impression de vivre les vacances d'un groupe d'amis et malheureusement c'est pas une impression je me suis ennuyais par moments le film souffrant d'énormes longueurs après je reconnais qu'il y a des passages bien drôle et je ne suis pas resté insensible à la fin!très partagé sur ce film.2,5/5.