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ouadou
83 abonnés
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1,0
Publiée le 24 octobre 2010
Enorme déception. C'est très et trop long. C'est complaisant à un point qu'on se demande dans quelle pub on est ? Il y a evidemment des scènes très drôles, des moments touchants mais vite plombées par la lourdeur de la mise en scène. Pourquoi Canet appuie autant sur les boutons émotion ? Musique pour surligner, gros plan guimauve. personnages qui passent leur temps à nous montrer que c'est dur mais beau la vie... C'est un peu le coeur des hommes 3, en long
Felicitations à Guillaume Canet car c'est un film français très réussi ! Malgré 2h30 de film, on ne s'ennuie pas et on suit pas à pas les aventures, les histoires, les disputes etc de tous ces personnages. On peut s'identifier à eux car leurs histoires personnelles peuvent avoir été vécues. De plus, beaucoup d'émotion dans ce film qui nous donne une bonne leçon de morale.
Je ne peux pas croire qu'avec un budget aussi faramineux, un casting que tout réalisateur envierait, et un décor de tournage paradisiaque, on puisse faire un film aussi lamentable, avec des personnages complètement creux, et une histoire faite de bric et de broc. Où est passé le scénario ? Les comédiens l'ont-ils construit eux-mêmes ? Comme si ça ne suffisait pas, on nous impose 2h34 de projection (!) et ça semble interminable, mortel faute de récit bien construit. En outre, on se demande pourquoi tous les gugusses de celui-ci sont copains, tant ils semblent étrangers les uns des autres : mieux, un des leurs a été gravement hospitalisé, ce qui ne les a pas empêchés de partir en vacances en oubliant de prendre de ses nouvelles. Enfin, pourquoi ajouter à l'ennui de ce film des chansons nulles et aussi rasantes que le film lui-même ? Je n'ai passé qu'un seul bon moment : dans son rôle de propriétaire de bungalow à la plage, une fouine hante les nuits de Bernard Cluzet : il abat les murs en planches pour la déloger, en vain (on voit la haute teneur en réalisme du film : démolissez-vous vote voiture lorsqu'elle fait un bruit ?) Or la fouine apprivoisée apparaît une nuit sur l'épaule d'un des copains. Il hurle... et se réveille pour voir un autre copain qui le réveille, mais sans fouine: c'était un mauvais rêve... Je pense que le véritable objectif de ce film a été d'offrir des vacances aux comédiens, aux frais de la production. A part cela, si jusqu'ici j'ai apprécié Guillaume Canet comme acteur, je pense qu'il a encore beaucoup à apprendre comme réalisateur... malgré l'incroyable et surprenant succès en salles de cette fausse aventure. willycopresto
Mais qu'est ce que c'est que ce film, d'une nullité totale ! N'est pas Sautet qui veut... Même les acteurs que j'aime bien, je les trouve mauvais. Quant à Marion Cotillard qui me met les nerfs en pelote, ce film ne fait que le confirmer (son jeu, son sourire coincé, ses pétards d'une totale coooooolitude...). Finalement il ne met en scène qu'une bande d'égoïstes centrés sur leur nombril, de têtes à claques, pendant qu'ils ont laissé leur "ami" seul à l'hôpital, pour partir ensemble en vacances comme d'habitude, les situations sont ridicules et totalement artificielles, avec les afféteries des mauvais films (musique sur des conversations justes mimées, ou qui se mélangent, se superposent...) et la fin est d'une bêtise insupportable Ce film n'a duré que 2h35, c'est vrai ? Je pensais plutôt... beaucoup plus ! "Vu à la télé" et c'est amplement suffisant.
Quand leur ami est hospitalisé après un grave accident, un groupe d'amis part en vacances. 2h30 de film où on les voit s'amuser, se trahir, se décevoir, s'engueuler... En pensant très peu à lui et en se rendant peut-être compte, petit à petit, qu'il était le centre du groupe. Je n'ai pas du tout aimé. Il y a peut-être un message sur l'importance des amis avant de penser à soi. Mais pendant 2h30, j'étais plutôt énervé contre les acteurs et le film. La fin a achevé ma pensée : Totalement inutile, plat, nul.
Le film de potes de Guillaume Canet se voudrait émouvant et attachant en démontrant haut et fort qu'il croit en l'amitié et ses valeurs, en prenant comme mascote plurielle une bande de futurs quadras qui ont leurs défauts mais qui sont des vrais de vrai de nature & compagnie... Sauf qu'il ne suffit pas d'annoncer grossièrement une émotion pour faire d'un film une réussite, tout comme il ne suffit pas de dire " je suis ton ami " à un ami pour qu'il y croit. Tout est déjà dans le titre : Les Petits Mouchoirs. Le film sera triste et mignon, drôle et modeste... ou alors mesquin et cafardeux comme un vieux kleenex échoué sur la digue. Pour une critique plus constructive on pourrait parler du jeu très artificiel de pratiquement tous les acteurs, car à part Laurent Laffite et Benoît Magimel on nage en plein mélo forcé. La palme de l'antipathie revient à Marion Cotillard, plus horripilante que jamais avec ses yeux globuleux qui font des manières de grande soeur instable mais ultra sensible parce qu'elle pleure à tire-larmes ( ouaouh, quelle psychologie de caractère ! Si ça ce n'est pas du résidu de stéréotype je pars au Cap-Ferret l'été prochain, c'est promis. ). Le très " nature " Joel Dupuch n'est pas mal non plus dans son rôle insupportable de mec simple et donneur de leçons qui balance la bien-pensance de ses potes en pleine figure histoire de leur apprendre à vivre ( du genre " moi je suis cash, je dis les choses franchement et je veux surtout pas me faire mousser ou être aimé pour autre chose que ce que je suis "... Profond, non ? ). Sinon Cluzet est complètement ridicule, Lellouche passablement sympa ( c'est bien le seul de toute la clique, d'ailleurs ) et Dujardin trop peu présent pour être estimé objectivement... Les Petits Mouchoirs reposant essentiellement sur l'alchimie de son casting on peut dire que c'est franchement pénible et raté dans sa globalité. Ca reste fort peu ennuyant mais vraiment très antipathique et agaçant.
S’inscrivant dans une mouvance caractéristique du cinéma français, le film fourre-tout sur une bande de potes en vacances, Les Petits Mouchoirs de Guillaume Canet parvient à se démarquer par sa galerie de personnages hauts-en-couleur, chacun en proie à ses doutes, excellemment interprétés par une troupe d’acteurs remarquables dont il est difficile de ressortir l’un plutôt que l’autre. Les situations et interactions savoureuses se succèdent, parfois drôles, parfois tristes, parfois touchantes, réussies le plus souvent. Quelques longueurs et du pathos superflu sur la fin (pour faire sortir les mouchoirs) laissent un arrière-gout un peu amer, mais le film reste immersif et globalement très réussi.
Par où commencer? J'avoue avoir pleuré car j'ai la larme facile mais pourtant, je n'ai vraiment pas été émue: les moments "dramatiques" sont doublées à grands renforts de scènes larmoyantes et carrément indécentes. Premier point très désagréable déjà, ce côté "faut chialer". Certaines scènes sont drôles, mais le scénario est plein de clichés et les personnages sont peu sympathiques, à part Magimel, qui, comme il est sur la sellette, nous rend complices de son secret. Les acteurs sont dans l'ensemble plutôt bons même si beaucoup sont des caricatures d'eux-mêmes - Cluzet et Cottillard en tête. Par contre on a du mal à comprendre ce qui unit cette bande de potes égocentriques et beaufs à souhait. La scène où on tue le homard m'a paru super choquante, j'espère au moins qu'ils l'auront bouffé et pas tué uniquement pour les besoins de la scène. Bref, malgré une fin et des discours affligeants, l'assassinat du homard et la fausse complicité de la bande de potes, le film n'est pas trop indigeste mais il reste quand même prétentieux et donc tête-à-claques.
Entre "Vincent, François, Paul et les Autres", mais sans la justesse "sociologique" de Sautet, et "les Copains d'Abord" sans le talent - à l'américaine - de Kasdan, Canet nous propose donc avec ces "petits Mouchoirs" - dont le succès massif en France ne fait que confirmer le peu d'attente que le public français a de son cinéma (disons que rigoler un petit coup et pleurer sur un final très chargé lui suffit visiblement...) un exemple de cinéma populaire pas honteux, mais presque... Ne parlons pas de la mise en scène, au niveau d'un téléfilm de base, lamentons-nous plutôt sur le désastre que constitue le scénario (de Canet aussi...), accumulant les petits riens, les scènes lourdement signifiantes, les poncifs éculés, au point de se perdre peu à peu dans les méandres d'un récit aussi inutile qu'inachevé : car résoudre "l'équation" de tant de vies par la "communion" devant le deuil, c'est quand même d'une insigne lâcheté intellectuelle ! Parlons aussi des maladresses surprenantes d'interprétation (Cluzet, un grand acteur, est constamment faux ; Magimel ne porte rien de la douleur de son personnage, à travers trois expressions qui reviennent en boucle, etc. Seule la grande Cotillard sauve les meubles, comme souvent !), qui empêchent nombre de scènes de décoller. Au final, "les Petits Mouchoirs" est un film presque complètement raté, et qui pourtant, préserve un peu miraculeusement un certain capital de sympathie, sans qu'on puisse vraiment le justifier : peut-être que comme le disait Besson, co-producteur, il s'agit finalement ici d'un "objet gentil" qu'on ne saurait donc détester ?
Après le succès planétaire de « ne le dis à personne », Canet rassemble un casting de chois pour le meilleur film Français de l’année 2010. Ce film est perçut comme un bilan d’un groupe de potes avec chacun une évolution dans leurres vies et dans leurs sentiments envers les autres. Le moment tragique qui les réunit fait monter dans les dernières minutes du film une profonde émotion chez le spectateur digne d’un film à la Clint Eastwoodd. Canet prouve une nouvelle fois qu’il est un excellent Réalisateur et qu’il sait toucher toute la population dans le but de vivre un moment inoubliable.
La soi-disant crème de la nouvelle génération de notre soit-disant cinéma français se réunit pour un film dont j'avais entendu pourtant pas mal de bien... et honnêtement je comprend pas pourquoi. En fait, le récit essaye de nous intéresser aux histoires des membres d'une bande de potes, seulement pour qu'on soit intéressé il faut d'abord s'attacher aux personnages, mais toute cette petite assemblée est complètement antipathique (au mieux) et finalement on se contrefout royalement de ce qui leur arrive, d'autant que c'est pour la plupart des histoires d'adolescents alors qu'ils sont adultes... Résultat: c'est ennuyeux, très bobo... seul peut-être les dernières minutes du film ont un peu de saveur mais même là c'est gâché par l'ultime plan ridicule... la B.O est peut-être à sauver. Un film très français, tout est dit.
le plus consternant, c'est que les gens aiment ! tout, mais alors tout est creux, bourré de clichés, rallongés à la sauche sentimentalo-ecoeurante; un mauvais téléfilm qui s'étire en longueur, des séquences sans intérêt sur la vie de ces soi-disants amis avec des saynètes du genre "je fais du ski nautique" ma petite amie m'a plaqué, les dangers de la drogue, j'ai un bon copain qui joue de la guitare super bien...c'est presque un gars une fille compilé pour faire un film, mais là c'est "des gars des filles". et la fin, niaise à souhait, pour faire sortir lesdits mouchoirs avec tout le monde qui se réconcilie...mais comment s'interesser à la vie creuse et superficielle de ces gens, même pas attachants ? Navrant que la sauce prenne en plus ! et tout ça pour deux heures trente d'ennui. A fuir en ce qui me concerne, mais visiblement, ça plait et on en redemande...
En réunissant ainsi autant de stars du cinéma hexagonal, Canet est déjà assuré du succès de son nouveau film. Il s'agit donc de l'histoire, étendue sur plus de 150 minutes, d'un groupe d'amis où se déroulent toutes les péripéties bien connues et déjà surexploités liées aux relations entre potes: L'un d'entre eux est à bout de nerfs, un autre a le cœur brisé ou bien a des attirances malvenues envers un ami homophobe ou sa confidente ne sachant se fixer avec un homme. Le tout n'est donc finalement pas vraiment original et est plus ou moins bien interprété: Autant François Cuzet est toujours aussi bon, autant les jeux de Benoit Magimel ou encore Gilles Lelouches, pour ne citer qu'eux, restent très basiques.
Pourquoi diable faire un film de 2h 30 autour de personnages simplistes et pour la plupart antipathiques et vulgaires et d'un scénario indigent ? Les acteurs font leur numéro, la fin melo est lacrymale et grotesque, la bande son est belle mais déplacée. Canet fait un film petit bourgeois, ce qui est la grande surprise !