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    We Need to Talk About Kevin
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    4,0
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    414 critiques spectateurs

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    ghyom
    ghyom

    89 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2014
    Soyons clair, vous souhaitez très bientôt fonder une famille ou vous êtes sur le point d’en fonder une, ce n’est peut-être pas le meilleur moment pour regarder ce film. Lyne Ramsay s’attache ici à faire le portrait d’une mère et de son fils déviant. Suite à un acte dont on devine la monstruosité sans en connaitre l’exacte nature, Eva (Tilda Swinton) se remémore sa relation mère-fils de la procréation à maintenant. Pourquoi Kevin est-il Kevin ? Est-il né déséquilibré ou l’est-il devenu ? Quelles erreurs a-t-elle commise ? Quelle part d’inné et d’acquis ? Eva culpabilise évidemment.

    Il faut dire que cette relation était d’emblée mal engagée. Grossesse non désirée. Mère limite dépressive. Enfant difficile. Un père (John C. Reilly, très bien dans le film) qui ne participe pas à l’éducation de son fils et pire culpabilise sa femme. Ainsi, d’un bébé non désiré et qui pleure beaucoup (au point que sa mère s’arrête près d’un chantier et savoure le bruit qui couvre les cris de son enfant) Kevin deviendra un enfant très intelligent mais dont on sent déjà poindre l'agressivité voire la perversité à travers le conflit permanent avec sa mère. Il est animé par un désir de destruction permanent (bureau de sa mère, céréales, etc.). A l’âge de 8ans il porte encore des couches simplement pour obliger sa mère à continuer à le torcher. Déjà l’art de la manipulation dont il fait preuve notamment avec son père, son double jeu permanent est extrêmement inquiétant. De temps en temps il accorde un répit à sa mère, et se comporte normalement et feint l’amour et la tendresse, juste ce qu’il faut pour la faire douter. Il est bien aidé en cela par un père qui ne voit pas ou refuse de voir la véritable nature de son fils, au point de conseiller à sa femme de voir un psy.

    Ce portrait n’est pas à charge et c’est ce qui en fait la principale réussite. Il n’est pas question de pointer du doigt les responsables, si tant est qu’il y en ait, ou d’apporter des réponses à l’origine des troubles psychologiques. D’ailleurs, à l’ultime question du film, Kevin répond quelque chose comme : « A l’époque je pensais savoir. Maintenant je ne sais plus trop. » Ce film propose des pistes et questionne habilement sur la nature de l’amour maternel, sur le doute voire quand tout ne va pas pour le mieux sur le sentiment de culpabilité des parents.

    En prenant l’option, d’un thriller Lyne Ramsay permet de captiver plus facilement le spectateur qu’avec un film quasi réaliste qui pourrait de plus facilement tomber dans le misérabilisme. Malheureusement elle utilise les codes du genre peut être de manière un peu trop scolaire et abusive. Oui du rouge = du sang, un voile ou un rideau blanc = fantôme, le regard du dessous = folie, etc. Un petit peu plus de subtilité dans la mise en scène aurait été préférable. C’est néanmoins très bien filmé et bénéficie d'un montage par flash-back très bien ficelé.

    Enfin que dire de Tilda Swinton ? Elle est tout simplement extraordinaire. Elle n'a même pas besoin de mot pour exprimer toute la détresse de cette femme. Toutes les émotions transpire par son visage et son corps.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 mai 2014
    Film dérangeant et frustrant.
    Il s'agit de comprendre l'étiologie d'une pathologie fatale. Yeah !
    Kevin est hostile à sa mère depuis sa naissance. Sa mère ne cesse de se questionner à ce propos, d'autant plus que son fils va commettre l'irréparable - si ce n'est que l'irréparable pré-existe déjà dans son hostilité marquée à sa mère. En effet, une mère peut ne pas aimer ou savoir élever son enfant, mais l'enfant a priori a un besoin vital de l'affection et des soins de sa mère pour exister. Ben, pas Kevin.
    Son hostilité haineuse lui fait dominer et manipuler tous les membres du foyer dès son plus jeune âge. A commencer par son père, lequel est physiquement très mal choisi ! il ne ressemble à aucun de ses enfants et ne forme pas un couple harmonieux, logique avec son épouse. Pourquoi une mère si fine et intelligente se serait-elle mariée avec un gentil bonhomme aveugle et adipeux, et qui ne la comprend même pas, voire ne la croit pas ? Mystère.
    On pourrait parler jusqu'à demain de ce film axé sur Kevin, l'enfant, et même sur sa mère qui semble en questionnement permanent (mine effarée sur 70 % du film), mais je pense que la "faute" tant recherchée aurait dû se trouver du côté du père. C'est un aspect totalement inexistant dans ce film. Nan nan, il faut qu'on focalise sur l'enfant et sa mère ! Bof.
    Ce film semble se vouloir "intelligent" mais j'ai plutôt eu l'impression que le réalisateur nous prenait pour des imbéciles.
    En effet :
    - Les flashbacks permanents ne sont pas toujours pertinents ou bien placés.
    - Il est montré du rouge (en fil rouge) sans arrêt dans le cas où on n'aurait pas vu l'allusion appuyée : tomate, peinture, sang, fraise écrasée...
    - D'ailleurs, la mère nettoie longuement le spoiler: sang
    projeté sur sa maison comme s'il s'agissait de peinture à l'huile bien séchée alors qu'un coup d'eau chaude ou de karcher aurait suffi.
    - Kevin regarde et sourit de manière "satanique" comme certains mannequins de pub qui se prennent au sérieux et défient le public (et ici, le spectateur) ; on dirait une image calquée alors que la suggestion aurait été plus pertinente (et plus difficile à mettre en place, non ?).
    - Dès que le fils épluche son fruit, on comprend le parallèle spoiler: avec l'oeil
    , mais non. Ca insiste lentement pour obliger à bien comprendre, hein, dans le cas où on n'aurait pas encore saisi que le croquer, en faire jaillir du jus bavant au milieu du sourire et de la réplique sarcastiques de Kévin, a bel & bien spoiler: rapport avec l'oeil
    et le plaisir que l'ado a eu a le bousiller.
    - La mère ne va jamais consulter un psy ; elle n'essaie jamais d'utiliser une caméra cachée ou un enregistrement quelconque pour apporter une preuve, surtout après l'épisode de l'oeil qui confirme ses craintes ; il n'y a pas de femme de ménage qui aurait pu être témoin dans cette grande maison impeccable ; l'entourage est presque inexistant et ne remarque absolument rien de ce qui se passe, alors que tout le monde sait qu'il se passe plein de choses "parlantes" dans un foyer lambda pour qui le fréquente un tant soit peu.
    Des points sont détaillés pour donner du style, mais jamais pour faire comprendre pourquoi les choses se sont passées ainsi.
    On ne sait rien des motivations de spoiler: la tuerie
    qui ne semble pas logique. En effet, a priori Kevin aurait dû tuer sa mère et éventuellement ses 2 parents & sa soeur. Mais pourquoi spoiler: tuer ses camarades de classe
    ? D'où ça sort ? Mystère.
    En revanche, j'ai trouvé pertinent qu'il abatte spoiler: son père
    pour lui éviter de (re)connaître qui il est et a toujours été.
    Ajouté à tout cela, un rythme lent et un décor épuré pour marquer un environnement presque aseptisé (alors que le ver est dans le fruit) et surtout esthétiser l'ensemble mais ça ne prend pas.
    En définitive, un peu d'ennui, de la frustration et presque l'impression d'avoir été prise pour un peu plus bête que je ne suis.
    J'ai apprécié en revanche quelques scènes comme celle du marteau-piqueur mais surtout, le fait que je m'attendais à un film diabolique un peu à la Damien ou alors un peu gore qui m'aurait fait peur voire dégoûtée, et que cela m'a été évité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 mai 2014
    We need to talk about tis movie ! Tilda Swinton assume magistralement un rôle particulièrement lourd à tenir. Dommage que la réalisation tombe parfois dans des facilités proche du film d'horreur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Ce film est tellement malsain et triste qu'il m'est impossible de dire que j'ai aim� ce film. Cependant je peux dire qu'il est de tres bonne qualit� grace au jeuw d'acteurs, a une realisation qui nous ferait degouter du rouge et d'un montage bien sell�. La seule interrogation reste "Kevin etait il un monstre, ou le comportement de Eva (sa mere) l'en a fait devenir un?"
    timM32
    timM32

    10 abonnés 331 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2014
    Attention ! Le format de ce film est un peu particulier et peu déranger ! Je préfère prévenir car moi on ne m'a pas prévenu et j'ai eu de fortes envie d'arrêter ce film qui n'avait ni queue ni tête... En effet, ma tête a bien tourné pendant les premières dizaines de minutes du film, et j'ai bien fait de continuer, car ce film frôle le chef d'oeuvre ! On se rends très vite compte que le format choisi est le meilleur pour raconter ce genre d'histoire car on est REELLEMENT plongé dans la VIE de cette femme et de son fils. Chose qui n'est pas évident à faire en même pas 2 heures de film, et rien que pour ça, je lève mon chapeau pour le réalisateur. Et bien entendu, l'aspect technique est réussi, que ce soit la musique, la photographie ou même le jeu d'acteur (de Tilda Swinton principalement). Bref, FONCEZ !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 mai 2014
    We need to talk about Kevin est bien fait, en tout point, mais tellement dérangeant que je ne lui ai mis que 3,5. En partant de la base de l'histoire, à savoir qu'une relation entre une mère et son fils tourne autour de la haine dès son origine me rend déjà malade. Je n'arrive honnêtement pas à comprendre. Qu'à t'elle fait de mal ou de si égoïste pour que l'enfant la traite comme il le fait? Et le père qui ne voit pas rien au jeu du gamin, qui ne la soutient jamais, c'est un peu la cerise sur le gâteau.
    Est elle vraiment responsable du monstre qu'elle a élevé? Aurait elle du s'affirmer davantage et lui " mettre le nez dans sa propre merde afin qu'il fasse dans la literie"? Comment peut elle toujours l'aimer après ce qu'il a fait?
    L'ambiance du film par sa musique plus que dérangeante, cette obsession du rouge sang, et cette relation pourtant naturelle qui ne fonctionne pas, tout ca a de quoi perturber.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Ma réaction à la fin du film : "C'est nul". C'est bien, on nous présente la vie d'un psychopathe, de la naissance à la prison, et surtout sa mère, impuissante, et son père, complice malgré lui.
    Je passe sur les qualités de la réalisation, le thème du film, le choix de montrer dès les premières scènes ce qui va arriver grosso modo, pour LA question du film : pourquoi ?

    Réponse de Kévin : je pensais savoir, mais j'en suis plus très sûr.

    Bref on reste sur notre faim, il aurait fallu explorer en profondeur la psychologie de ce fils habité par le diable (ou un de ces acolytes ^^) pour donner de l'intérêt à ce métrage, mais là...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 6 juillet 2014
    Ne tournons pas autour du pot:ce film est terriblement c****t et prétentieux,et surtout,comme il a été dit par d'autres internautes,il n'apporte pas l'ombre d'une esquisse d'explication("Elephant" de Sant non plus mais justement tel était la force de son film,d'une beauté formelle hallucinante).
    Ghibliste
    Ghibliste

    80 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2014
    Ahah, quand je pense que je ne savais pas quel genre de film j'allais voir... la surprise fut de taille ! Comment un gamin peut-il devenir ainsi ? C'est le terrible mystère qui plane sur l'ensemble du film... Autant dire que niveau casting on est servis : Ezra Miller et Tilda Swinton sont impressionnants, comme la complexité et l'âpreté de leurs relations. L'atmosphère est irrespirable et on ne cesse de se demander ce que le jeune Kevin nous réserve, enfin surtout à sa famille... Psychologiquement haut de gamme mais effrayant, "We Need to Talk about Kevin" n'est pas à mettre devant tous les yeux... Les miens ont adoré ! Le final d'une très grande force est fascinant et nous fait nous poser bien des questions après-coup sur les rapports mère/fils... Transperçant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Un film qui prend aux tripes (peut-être parfois trop?), chamboulant, et réalisé d'une main de maître. Le casting est parfait, je salue particulièrement les performances de Tilda Swinton et d'Ezra Miller, véritables piliers de l’œuvre. J'ai découvert le jeune acteur dans Le Monde de Charlie, et le voir assumer avec brio un rôle plus tragique, violent, particulièrement complexe, m'a particulièrement plu. L'esthétique est percutante, tranchante, efficace. Les plans et les décors sont au moins aussi parlants que le texte, et le film tient constamment en haleine, voire le souffle coupé. Il éprouve et laisse une impression particulière, presque déstabilisante, en tout cas marquante. Superbe esthétique, rien n'est laissé au hasard et tout est signifiant. Qui est finalement le véritable responsable? 4,5/5
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2014
    Un film que vous n'êtes pas près d'oublier. Les acteurs sont au diapason, belle image, construction prenante, tension et malaise. C'est peut-être déplaisant, ce qu'on voit et les questions qu'on se pose, mais c'est indéniablement une p...tain de réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mai 2014
    impressionnant comme film ne laisse pas indifférent peut dérangé, tres bien filmer et dirigé....
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 mai 2014
    film... envoutant, déroutant, flippant même par moment ... tout cela avec une actrice époustouflante de carisme et de talent ! conclusion : tres bon film
    Ciné2909
    Ciné2909

    72 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2014
    Si vous êtes en couple et que vous songez à avoir un enfant alors je vous déconseille ce film qui pourrait vous faire revenir sir votre décision ! Par contre si vous aimez le cinéma alors We need to talk about Kevin est un rendez-vous incontournable avec un duel Tilda Swinton / Ezra Miller plein d’intensité. Les premières minutes ressemblent à un magma d’images et le voyage incessant dans le passé nécessite un certain temps d’adaptation mais on assiste par la suite à un film puissant. S’y développe également une forme de violence s’exprimant de façon abstraite à travers cette prédominance de la couleur rouge et on sort de la salle marqué avec le sang glacé. Un Coup de cœur Ciné2909 incontestable !
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1

    80 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2014
    Alors c'est un très bon film. Mais d'un malsain ! Mais qui vous met mal à l'aise ! Mais la Tilda Swinton qui fait le rôle de la mère, elle est géniale ! C'est pour ça qu'elle a accepté ce rôle, parce que c'est indéfendable. Donc elle a un petit qui est anormal dès la naissance, même avant, il fait que brailler dans le ventre. Et en sortant c'est épouvantable. Il fait caca tout le temps, et elle le change, quand elle le change, il fait exprès de se forcer de faire caca pour bien l'emmerder. Moi je lui aurais foutu une torgnole...
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