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    We Need to Talk About Kevin
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    4,0
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    412 critiques spectateurs

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    BURIDAN
    BURIDAN

    19 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2014
    « We need to talk about Kevin », c'est le conflit ordinaire, accumulé, multiplié. C’est une tension permanente. Une figure juvénile qui semble pétrie de perversion et de cruauté. Kevin montant progressivement ses parents l'un contre l'autre, gueule d'ange sournoise soufflant sur les feux de l’enfer !!!

    La grande force narrative du film de Lynne Ramsay joue sur la maîtrise d'une suggestion permanente et effroyablement efficace. La cinéaste provoque une sensation de dégoût et de stupeur, à travers l'emploi habile du hors champ, de l'ellipse et du décadrage. Par un montage brouillant la temporalité de l'intrigue, Lynne Ramsay ne révèle que les conséquences des méfaits du jeune monstre, plongeant le spectateur dans le désarroi.

    Amour /répulsion… Il y a quelque chose de fusionnel dans cette détestation même… La haine lie la mère et le fils aussi intensément, aussi exclusivement que l’amour… Le drame se nouera quand les visages même se confondront
    Métaphore extrême et radicale de la relation/détestation/amour maternel, tragédie horrifique et même portrait symbolique du malaise de la famille actuelle, « We need to talk about Kevin » multiplie les strates de lecture et d'interprétation.

    C’est dans le rapport à sa mère que Kevin développera sa cruauté. Et celle-ci, devenant sa charpente, sa structure même, nouera le drame…

    L'hallucinante séquence inaugurale de la « tomatina » (rassemblement festif où des centaines de personnes se vautrent dans de la tomate) est le prélude à cette descente infernale… Et voilà la mise en abîme qui nous crie que cela nous concerne tous !
    Le rouge dominera d’ailleurs tout l’espace filmique…

    Une remarque cependant : le film pêche par le huis clos centré sur l’étouffement familial … On ne sait rien de l’attitude de Kevin à l’école… C’est un choix qui est justifié dans les propos même du jeune garçon au cours du film. Pourtant tout enfant se construit dans ses relations extra-familiales, à l’école notamment … Dommage que ceci ne soit pas même suggéré…

    Enfin il faut souligner le choix génial des musiques qui accompagnent ce climat moite et délétère… Des trucs légers et graves : Buddy Holly (Every day), du blues roots avec le “Mother’s last word to her son” de Washington Phillips, le country de Lonnie donnegan, la variétoche des Beach boys…

    UN FILM IMPORTANT… INDISPENSABLE !
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    119 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 juin 2014
    Une construction bien trop alambiquée, des tics auteuristes, l'absence d'humour ou de distance, tout ceci agace légitimement; Mais le pire c'est la caricature qui est faite de cet adolescent réduit à une silhouette maléfique à la Daimen The Omen... Incompréhensible que ne se dégage jamais la moindre humainté de cette espèce de vampire de chair et de sang... Ce faisant, le réalisateur a tout faux dans son traitement et ne sait jamais comment aborder intelligemment et honnêtement un sujet par ailleurs casse-gueule (Elephant s'était déjà pris les pieds dans le tapis). Complètement hors sujet. Très mauvais.
    monique h.
    monique h.

    48 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juin 2014
    les 15 premières minutes sont incompréhensibles du rouge des personnes qui se baignenet dans ce liquide , moi je suis plutot 1er degré je n' ai rien compris et après le film démarre avec la naissance de kévin mais il faut tout de même s' accrocher tout le film
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 31 mai 2014
    étrange, déroutant, dérangeant parfois, un rôle sur mesure pour tilda swinton habituée à ce genre de rôles,
    les images du passé avec celles du présent ne collent pas toujours très bien et il faut arriver presque vers la fin du film pour y trouver une cohérence, dommage....
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 mai 2014
    Un film rare, dérangeant. On le termine comme une cuite de la veille : nauséeux. Les acteurs sont excellents; tout comme la réalisation. Vraiment un bon film. Par contre, à déconseiller aux femmes enceintes, en particulier celles attendant un garçon !!!
    Grandet C.
    Grandet C.

    102 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mai 2014
    Cauchemar d'une mère: avoir un fils qui lui rend la vie impossible dès la petite enfance jusqu'à l'adolescence, des pleurs incessants à l’absence d'affect , de la perversité précoce à la manipulation, Kevin détruit la joie de sa mère, qui reste malgré tout liée à ce rejeton diabolique.
    Tilda Swinton joue la mère avec une vérité hallucinante qui fait basculer le film dans l'horreur, une très grande actrice définitivement jusqu'à presque effacer l'acteur jouant son fils ado. Mais les scènes entre la mère et le petit enfant refusant de jouer sont terribles de cruauté.
    La construction est originale, série de flashbacks parallèles, qui nous fait découvrir peu à peu la fatale montée en puissance du Mal.
    Un film qui ne peut laisser indifférent, un des meilleurs récemment.
    Tom H.
    Tom H.

    6 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2014
    Un film sur l'incompréhension et les non dit. Un peu maladroit, un peu extrême dans le parti pris et pas forcément super bien réalisé. Je peux comprendre qu'on accroche pas tout à fait, le symbolisme (par le rouge) trop présent peut paraître lourd, peu de dialogues, beaucoup de flashbacks etc. Moi je l'ai quand même trouvé intéressant dans la mesure où j'aime comprendre comme un psychopathe en devient un. Pour ma part j'aime quand c'est fait dans la retenue. Ce film a au moins le mérite de questionner et de déranger. Mais malgré les questions on est juste là spectateurs un peu malsains de ce déferlement de haine et de glauque.
    Jérémie
    Jérémie

    131 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2014
    Un vrai drame poignant, précis et violent. Voilà ce qu'aurait pu être le film s'il n'y avait pas toutes ces longueurs. Un film un peu trop en dent de scie pour le qualifier de chef-d'oeuvre. Si le postulat de départ est intéressant et le dénouement qui suit l'est tout autant, c'est inévitablement la relation mère-fils qui dérange.

    Le film dénonce d'une manière détournée cette relation, le besoin qu'à un fils d'être reconnu par sa mère et toute cette complexité qui découle de cette relation.

    Dérangeant, intéressant et surtout précis dans ses dialogues et mises en scène, We need to talk about Kevin est incontestablement un film à voir !
    Raphaël O
    Raphaël O

    125 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2014
    Adapté d'un roman, ce long-métrage signé Lynne Ramsey est d'une noirceur implacable, étrange et remarquablement interprété par ses comédiens. Cependant, le scénario est parfois confus et mériterait quelques éclaircissements.
    Un très bon moment de cinéma.
    The Claw
    The Claw

    59 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mai 2014
    Une claque, je ne sais pas quoi dire d'autre. Le seul défaut serait peut-être cette musique "country", mais ça va quand même. Pour le reste, c'est du très haut niveau. Le jeu des acteurs est au top, l'histoire est prenante et l'approche est proche du documentaire, ce qui rend le tout encore plus inquiétant. Un film assez "silencieux" mais où il se passe toujours quelque chose, et bourré de scènes marquantes. Un film qui fait froid dans le dos, et qui hantera vos nuits. Excellent!
    clarisse Y.
    clarisse Y.

    54 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2014
    Un anti bébé mania peut être ? Estomaquant. La mise en scène entre thriller et angoisse est bonne.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 mai 2014
    Excellent film qui fait froid dans le dos. Les interprétations sont assez magistrales. Je recommande.
    djeff17
    djeff17

    4 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mai 2014
    L’originalité de ce film tient beaucoup plus à sa forme, proche du hachis, que de l’histoire elle-même, d’une triste banalité aux Etats-Unis, puisqu’elle décrit une série de meurtres gratuits dans un établissement scolaire, à cette nuance près que l’arme utilisée n’est pas un fusil d’assaut mais un arc et ses flèches, hommage à Robin des bois sans doute. Et si l’adolescent, Kevin, est totalement dérangé et ce depuis sa petite enfance, présentant un potentiel égal à celui de Charles Manson, sa mère l’est tout autant. Il est d’ailleurs probable qu’enfermée à temps elle n’aurait pas généré ce monstre qu’est son fils, dont elle attribue tout simplement les meurtres à un excès momentané de Prozac, espérant ainsi pour lui une libération rapide. On s’interroge sur les objectifs de la réalisatrice : peindre les tourments d’un adolescent, décrire les rebuffades qu’il inflige à ses dévoués parents, ou tout simplement épater la galerie avec un étalage de méchanceté et de violence destiné à secouer la torpeur du jury d’un certain festival ; là, c’est raté !
    ghyom
    ghyom

    69 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2014
    Soyons clair, vous souhaitez très bientôt fonder une famille ou vous êtes sur le point d’en fonder une, ce n’est peut-être pas le meilleur moment pour regarder ce film. Lyne Ramsay s’attache ici à faire le portrait d’une mère et de son fils déviant. Suite à un acte dont on devine la monstruosité sans en connaitre l’exacte nature, Eva (Tilda Swinton) se remémore sa relation mère-fils de la procréation à maintenant. Pourquoi Kevin est-il Kevin ? Est-il né déséquilibré ou l’est-il devenu ? Quelles erreurs a-t-elle commise ? Quelle part d’inné et d’acquis ? Eva culpabilise évidemment.

    Il faut dire que cette relation était d’emblée mal engagée. Grossesse non désirée. Mère limite dépressive. Enfant difficile. Un père (John C. Reilly, très bien dans le film) qui ne participe pas à l’éducation de son fils et pire culpabilise sa femme. Ainsi, d’un bébé non désiré et qui pleure beaucoup (au point que sa mère s’arrête près d’un chantier et savoure le bruit qui couvre les cris de son enfant) Kevin deviendra un enfant très intelligent mais dont on sent déjà poindre l'agressivité voire la perversité à travers le conflit permanent avec sa mère. Il est animé par un désir de destruction permanent (bureau de sa mère, céréales, etc.). A l’âge de 8ans il porte encore des couches simplement pour obliger sa mère à continuer à le torcher. Déjà l’art de la manipulation dont il fait preuve notamment avec son père, son double jeu permanent est extrêmement inquiétant. De temps en temps il accorde un répit à sa mère, et se comporte normalement et feint l’amour et la tendresse, juste ce qu’il faut pour la faire douter. Il est bien aidé en cela par un père qui ne voit pas ou refuse de voir la véritable nature de son fils, au point de conseiller à sa femme de voir un psy.

    Ce portrait n’est pas à charge et c’est ce qui en fait la principale réussite. Il n’est pas question de pointer du doigt les responsables, si tant est qu’il y en ait, ou d’apporter des réponses à l’origine des troubles psychologiques. D’ailleurs, à l’ultime question du film, Kevin répond quelque chose comme : « A l’époque je pensais savoir. Maintenant je ne sais plus trop. » Ce film propose des pistes et questionne habilement sur la nature de l’amour maternel, sur le doute voire quand tout ne va pas pour le mieux sur le sentiment de culpabilité des parents.

    En prenant l’option, d’un thriller Lyne Ramsay permet de captiver plus facilement le spectateur qu’avec un film quasi réaliste qui pourrait de plus facilement tomber dans le misérabilisme. Malheureusement elle utilise les codes du genre peut être de manière un peu trop scolaire et abusive. Oui du rouge = du sang, un voile ou un rideau blanc = fantôme, le regard du dessous = folie, etc. Un petit peu plus de subtilité dans la mise en scène aurait été préférable. C’est néanmoins très bien filmé et bénéficie d'un montage par flash-back très bien ficelé.

    Enfin que dire de Tilda Swinton ? Elle est tout simplement extraordinaire. Elle n'a même pas besoin de mot pour exprimer toute la détresse de cette femme. Toutes les émotions transpire par son visage et son corps.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 mai 2014
    Film dérangeant et frustrant.
    Il s'agit de comprendre l'étiologie d'une pathologie fatale. Yeah !
    Kevin est hostile à sa mère depuis sa naissance. Sa mère ne cesse de se questionner à ce propos, d'autant plus que son fils va commettre l'irréparable - si ce n'est que l'irréparable pré-existe déjà dans son hostilité marquée à sa mère. En effet, une mère peut ne pas aimer ou savoir élever son enfant, mais l'enfant a priori a un besoin vital de l'affection et des soins de sa mère pour exister. Ben, pas Kevin.
    Son hostilité haineuse lui fait dominer et manipuler tous les membres du foyer dès son plus jeune âge. A commencer par son père, lequel est physiquement très mal choisi ! il ne ressemble à aucun de ses enfants et ne forme pas un couple harmonieux, logique avec son épouse. Pourquoi une mère si fine et intelligente se serait-elle mariée avec un gentil bonhomme aveugle et adipeux, et qui ne la comprend même pas, voire ne la croit pas ? Mystère.
    On pourrait parler jusqu'à demain de ce film axé sur Kevin, l'enfant, et même sur sa mère qui semble en questionnement permanent (mine effarée sur 70 % du film), mais je pense que la "faute" tant recherchée aurait dû se trouver du côté du père. C'est un aspect totalement inexistant dans ce film. Nan nan, il faut qu'on focalise sur l'enfant et sa mère ! Bof.
    Ce film semble se vouloir "intelligent" mais j'ai plutôt eu l'impression que le réalisateur nous prenait pour des imbéciles.
    En effet :
    - Les flashbacks permanents ne sont pas toujours pertinents ou bien placés.
    - Il est montré du rouge (en fil rouge) sans arrêt dans le cas où on n'aurait pas vu l'allusion appuyée : tomate, peinture, sang, fraise écrasée...
    - D'ailleurs, la mère nettoie longuement le spoiler: sang
    projeté sur sa maison comme s'il s'agissait de peinture à l'huile bien séchée alors qu'un coup d'eau chaude ou de karcher aurait suffi.
    - Kevin regarde et sourit de manière "satanique" comme certains mannequins de pub qui se prennent au sérieux et défient le public (et ici, le spectateur) ; on dirait une image calquée alors que la suggestion aurait été plus pertinente (et plus difficile à mettre en place, non ?).
    - Dès que le fils épluche son fruit, on comprend le parallèle spoiler: avec l'oeil
    , mais non. Ca insiste lentement pour obliger à bien comprendre, hein, dans le cas où on n'aurait pas encore saisi que le croquer, en faire jaillir du jus bavant au milieu du sourire et de la réplique sarcastiques de Kévin, a bel & bien spoiler: rapport avec l'oeil
    et le plaisir que l'ado a eu a le bousiller.
    - La mère ne va jamais consulter un psy ; elle n'essaie jamais d'utiliser une caméra cachée ou un enregistrement quelconque pour apporter une preuve, surtout après l'épisode de l'oeil qui confirme ses craintes ; il n'y a pas de femme de ménage qui aurait pu être témoin dans cette grande maison impeccable ; l'entourage est presque inexistant et ne remarque absolument rien de ce qui se passe, alors que tout le monde sait qu'il se passe plein de choses "parlantes" dans un foyer lambda pour qui le fréquente un tant soit peu.
    Des points sont détaillés pour donner du style, mais jamais pour faire comprendre pourquoi les choses se sont passées ainsi.
    On ne sait rien des motivations de spoiler: la tuerie
    qui ne semble pas logique. En effet, a priori Kevin aurait dû tuer sa mère et éventuellement ses 2 parents & sa soeur. Mais pourquoi spoiler: tuer ses camarades de classe
    ? D'où ça sort ? Mystère.
    En revanche, j'ai trouvé pertinent qu'il abatte spoiler: son père
    pour lui éviter de (re)connaître qui il est et a toujours été.
    Ajouté à tout cela, un rythme lent et un décor épuré pour marquer un environnement presque aseptisé (alors que le ver est dans le fruit) et surtout esthétiser l'ensemble mais ça ne prend pas.
    En définitive, un peu d'ennui, de la frustration et presque l'impression d'avoir été prise pour un peu plus bête que je ne suis.
    J'ai apprécié en revanche quelques scènes comme celle du marteau-piqueur mais surtout, le fait que je m'attendais à un film diabolique un peu à la Damien ou alors un peu gore qui m'aurait fait peur voire dégoûtée, et que cela m'a été évité.
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