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Mirobole Pancrate
39 abonnés
246 critiques
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2,5
Publiée le 10 octobre 2017
Fascinant et ultra immersif dans un premier temps grâce à de puissantes séquences de départ, ce drame s'essouffle progressivement la faute à une multiplication de maladresses: Pas de psy ou autre demande de soutient extérieur pour ce gosse particulièrement morbide par exemple? Peu crédible. De plus le postulat du film peut paraître douteux. En effet, ce que l'on y comprend c'est qu'on peut naître mauvais. La méchanceté ici ne s'apprend pas, ne résulte pas d'une frustration, de ressentiments, elle semble simplement innée. Dommage!
Un film magistral, hypnotique. Aussi beau à l'extérieur qu'à l'intérieur. Tilda Swinton époustouflante, Ezra Miller bien plus que prometteur. Une mère dépassée par une réalité inavouable, un ressenti dévastateur, un père qui ne veut rien voir, lâche par certains aspects. De mon point de vue, le vrai thème de ce film c'est : l'amour qu'on les parents pour leurs enfants les aveugle-t-il toujours?
Film très intéressant sur le non désir d'enfant chez la femme et sur la relation mère/enfant. Je conseille à tous le livre, truffé de passages, malheureusement retirés du film, qui donnent encore plus de relief sur la relation d’Éva à son fils et à sa maternité.
Oui, il faut vraiment qu'on parle de Kévin, une vermine de psychopathe, une raclure, un déchet... Ah comme on aimerait qu'au moins une fois cette mère mollassonne s'énerve, pique un coup de sang, lui hurle dessus, lui crache au visage ou qu'elle lui file un coup de pelle ! pendant tout le film, on s'énerve à sa place, on s'indigne, on souffle, on fulmine. On se demande lequel des deux est le pire finalement : le petit Kévin ou sa mère complètement dépassée. Et ne parlons pas du père à la masse, complètement gaga avec le fiston chéri curieusement tout miel avec son papounet !
Le film utilise habilement de nombreux retours en arrière pour faire monter la tension et retracer l'évolution du dégénéré -comme si on était pas assez énervé comme ça- jusqu'à la fin choquante qui révulse littéralement.
La réalisatrice s'entête et se complaît dans ce portrait répugnant de l'ignoble Kévin. Une telle complaisance serinée pendant deux heures finit par vider de sens tout le propos du film -si propos il y eut jamais- et débouche sur une coquille vide. Peut-être l'intention initiale si simpliste n'est-elle que de choquer et de provoquer ? à cet égard, c'est mission accomplie !
J'ai bien aimé que le film parle du rapport entre une mère et un fils. Une mère peut appréhender ce passage ,de donner la vie ,et le film traite de ce sujet. La peur que le fils n'aime pas la mère ,qu'il soit méchant et ne ressent rien envers la femme qui lui a donné la vie. C'était intéressant de voir comment la mère a essayé de surmonter ça et essayée d'encaisser les pics de Kévin. Pour moi ce filme traite principalement d'une mère qui donne vie et toute les craintes qui puisse arriver à la suite de cette naissance. Intéressant à voir.
Un thriller ? Pas vraiment, mais un film poignant, dur, haletant, stressant, angoissant, qui m'a mis en tachycardie tout le long : OUI ! Une très franche réussite !
Par la réalisation déjà, les sons, les images, les bruitages, la froideur de la réalité des images, tout ça rend le film incroyablement vivant. Les personnages nous transmettent tous ceux qu'ils ressentent, et c'est pas facile à (vivre) regarder. Et grâce notamment à des acteurs prestigieux, qui incarne véritablement les personnages à l'écran ! L'histoire et sa façon d'être découpé aussi n'est pas en reste. Car en mêlant à la fois présent et passé, on peut avoir plusieurs niveau de lecture spoiler: concernant les thèmes principaux du film que sont les racines du mal, la relation mère-enfant, la psyché humaine, dans ce qu'elle peut faire de pire, mais surtout pourquoi, et comment.
Et c'est ça qui est finalement marquant dans ce film, c'est que comme "The Voices", mais dans un registre bien plus sombre mais finalement que plus réel, on assiste à une leçon de psychopathologie. Et ça pour peu qu'on soit humain, forcément ça nous touche. Chapeau l'artiste !
C'est rare que je regarde un film qui m'agace suffisamment pour que je me casse le tronc à écrire un commentaire, même négatif, mais machinkevin là, m'a fait presque sortir de mes gongs et mérite que je lui claque un peu sa face ! j'y suis allé confiant, vu le nombre de critiques positives et d'éloges que j'avais pu lire mais quelle désillusion ! C'est typiquement de l'intello à deux balles, du cinéma bobo qui se veut de l'art alors que c'est seulement un énorme navet, lourdingue, mal monté, mal filmé, j'ai tellement souffert durant la projection qu'à la fin, que je pouvais plus saquer la tronche monoexpression de l'actrice ! Ma claque du faux cinéma dit d'auteur où ça se veut profond alors que c'est que du vide, du creux, du rien ! Ma claque du cinéma "métaphorique" et "symbolique" où on prend le spectateur pour un jambon de six semaines, le rouge qui symbolise le sang, on a appris ça en CM1, merci bien ! En un mot, faut arrêtez la branlette intellectuelle les gars, le spectateur en sortira gagnant.
avec un parti-pris de déconstruction dramaturgique, la réalisatrice contraint le spectateur à se faire piéger dans un étau dominé de rouge, sans respiration et souvent manichéen. Car les protagonistes sont exacerbés dans leurs personnalités qui manque cruellement de subtilité. La mère est TRES dépressive et TRES culpabilisée, le fils est TRES méchant et TRES déséquilibré, le père est TRES irresponsable et l'entourage général est TRES hostile. ce 'très" finit donc par faire "trop", et passe à côté de questions naturelles comme le fait qu'à aucun moment l'idée d'un suivi psychologique n'est évoqué. Les acteurs sont tous impeccables, mais la place au questionnement et à la réflexion du spectateur est bien mince devant autant de démonstration.
C'est un film que j'ai trouvé original au sens premier du mot. En passant c'est pas tous les jours qu'on laisse le titre original (cad en anglais) pour le titre français. Un bon point surement. Ce film est bouleversant, intimiste et étrange. Pour les parents ils donnent froid dans le dos. Qui voudrait d'un "enfant pareil"? Pour les non-parents cela peut faire peur aussi. Le rôle de la mère et du fils sont très bien écrits et très bien interprétés. La mère est sensible et plein de courage. Ellle fait face, toujours. Le fils lui nous glace un peu les sangs. Avec son joli minois il fait plutôt froid dans le dos. Le rôle du père n'est pas mis en avant mais ce n'est pas grave. Car au bout du compte c'est lui qui est manipulé. Il n'est qu'un personnage. L'intensité monte peu à peu et la fin est très glaciale, dénaturée. On voit le pire et on imagine encore plus. On aurait aimé un peu plus d'explications mais elles ne sont pas données. Comme la mère il faudra vivre avec. Le seul reproche qu'on peut faire au film selon moi c'est le début qui est fait d'un peu trop de flash-back.
Tic, tac, tic, tac… C’est l’histoire d’une mère donnant naissance à un enfant non désiré, qui chamboule sa vie de couple dans laquelle tout semble parfait. Cet enfant, Kevin, est empli de haine. Une haine façonnée par le rejet de sa mère qui, au fil des ans, fera de lui un monstre.
Puissant, bouleversant, ce film secoue pendant 1h50. L’alternance flashbacks/scènes du présent est très bien menée, sans coupures, ce qui renforce le trouble que nous, petit spectateur, ressentons à la vue de cette guerre qui oppose la mère, incarnée par Tilda Swinton et son fils, Kevin. Ou plutôt, nous assistons au spectacle de Kevin pour sa mère, unique spectatrice.
S’il ne fallait citer qu’un acteur, je choisirais Ezra Miller, époustouflant dans le rôle de Kevin adolescent. Il apporte une dureté au film et renforce le malaise dans lequel on est plongé dès les premières minutes.
Tic, tac, tic, tac.
BOUM Cette bombe cinématographique se termine par l’irréparable et le vent d’un espoir.
Ce film dérange, ce film dégoute mais ce film se fait adorer. Je ne peux que vous conseiller de le voir.
Voilà un film hyper intéressant, avec un sujet assez effrayant, c'est à dire avoir un enfant machiavélique, qui détruit tout autour de lui, et le sujet qui va avec, est-ce que l'enfant est comme ça dès le départ (ce que laisse supposer le film), où est-il comme ça par son éducation et le cheminement de sa vie? Les acteurs sont excellents, et le film est très beau, mais j'ai trouvé la réalisation complexe, et j'ai parfois eu du mal à suivre, notamment au début. Un bon film tout de même.
Fan des films dits "horreurs" il y a longtemps que je ne frissonne plus devant une abondance de clichés, pour en citer quelques uns "conjuring" "Unborn" "Ouija"...Bref Nul ! Mais là ça dépasse le frisson ! Il a fallu une semaine avant que je m'en remette. Il fait parti de la longue lignée des "thrillers" dits psychologiques et cette appellation donne tout son sens en regardant ce petit bijou. Pour les femmes enceintes passez votre chemin ! Pour les autres bon voyage ;)
Bouleversant, dérangeant, intelligent, terrifiant, fascinant... "We Need to Talk About Kevin" ne peut laisser indifférent ! La réalisation est parfaite et le jeu des acteurs est époustouflant (Tilda Swinton réalise une véritable prouesse). Que l'on aime ou pas cette réalisation une chose est certaine : on ne l'oublie pas.
"We need to talk about Kevin" part d'un concept peu crédible qui donnerait raison à cette théorie fumeuse du "criminel-né" de Cesare Lombroso. C'est soit cela, soit le film est un remake non assumé de "The Omen" (1976) et Kevin serait alors le fils du diable. Dans tous les cas, la base de l'histoire est dur à assimiler. Mais, ma foi, le reste est tellement réussi que l'on oublie vite cette exagération. La cinéaste Lynne Ramsay manie formidablement bien la caméra et nous propose une mise en scène sublime, visuellement intelligente et belle (avec toute la symbolique autour du rouge par exemple), avec des cadrages au poil auxquels se superpose une très bonne BO. Mais cela ne serait rien sans l'ambiance dérangeante, cette tension et cette sensation pesante de malaise qui sont omniprésentes. A cela s'ajoute une touche mystèrieuse puisque les problèmes passés et présents se dévoilent petit à petit mais laisse néanmoins le spectateur se questionner. Du grand art !!!!