Mon compte
    We Need to Talk About Kevin
    Note moyenne
    4,0
    3635 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur We Need to Talk About Kevin ?

    412 critiques spectateurs

    5
    45 critiques
    4
    186 critiques
    3
    96 critiques
    2
    50 critiques
    1
    21 critiques
    0
    14 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    kroknot
    kroknot

    6 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 octobre 2019
    Ok c'est bien foutu, ok Tilda Swinton est éblouissante, mais je viens de passer 2h en enfer dont je me serais bien passée. Ce film n'est que torture psychologique, qui ne te fait ni rêver ni réfléchir, qui ne te surprend ni ne te bouscule. C'est un film d'horreur sans suspense, un Funny Games sans subversion, un Carrie sans Carrie. Bref il reste que l'horreur. Et Tilda Swinton.
    J'ai passé 2h à avoir envie de mettre des baffes à tout le monde : au petit merdeux mal élevé, au père complètement dans le déni, et surtout à cette mère soumise au regard de biche ahurie, attendant le supplice final comme un petit lapin dans les phares d'une voiture. Des personnages tous aussi antipathiques les uns que les autres, pris dans une non-intrigue qui se dilate à n'en plus finir, au fil de l'escalade d'un mal sans nuance. Ni subtilité psychologique, ni finesse de mise en scène, il te reste juste du dégueulasse gratuit et tapageur. Mais bien filmé.
    Rien à retenir donc. Ah si. La morale de l'histoire. Je te la fais court, ça t'épargnera 2h de torture : "Mets des limites à ton gosse, sinon ça va devenir un sociopathe." Des fois que tu sois pas déjà au courant.
    Audrey L
    Audrey L

    568 abonnés 2 443 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 septembre 2019
    Et si votre enfant vous détestait mortellement dès sa naissance ? Et si, malgré tous vos efforts pour être un bon parent, vous ne parveniez qu'à le pousser encore plus dans son dégoût morbide de tout être vivant (sociopathie) ? Une glaçante plongée dans la psychologie de la relation parents-enfant qui est brillamment servie par son casting, avec en tête Ezra Miller dans son meilleur rôle, bluffant en ado cruel et insensible, Tilda Swinton touchante en mère qui se fait traiter de folle à chaque appel à l'aide sur le comportement de son fils, et John C. Reilly qui apporte un léger soupçon de comique en campant le père qui se prend pour le meilleur ami de son enfant (il ne voit jamais la supercherie, et c'est assez drôle et triste à la fois). Les situations vont crescendo dans le glauque et l'effroyable : le cochon d'Inde ( spoiler: passé au broyeur d'ordures
    , scène atroce qu'on ne voit pas mais qu'on devine, et dont je ne me remets toujours pas), l’œil de la petite sœur ( spoiler: crevé sciemment, et que Kevin s'amuse à imiter en croquant un litchi devant sa mère
    ), et bien sûr le suffocant final dans l'école primaire (on retient son souffle en se demandant s'il a osé... et lorsque l'on voit les spoiler: civières ensanglantées dont dépassent seulement les petits bras juvéniles
    , on explose de rage intérieurement). On meurt d'envie de régler son compte à ce psychopathe (ou de l'envoyer en asile), de soutenir cette mère-courage, de secouer le père naïf et d'éloigner la petite sœur... Impressionnant.
    this is my movies
    this is my movies

    641 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2019
    Un film scotchant, intense et parfois effroyable. Si j'ai mis un peu de temps à rentrer dedans, avec son exposition en narration éclatée, une fois qu'on a compris où on est, et ce qu'il raconte, ça devient hyper prenant. Prenant aux tripes surtout, tout en nous poussant à réfléchir, sur nous, sur ce qu'on voit, ce qu'on est en droit de juger. Les acteurs sont incroyables, même si ça sent le film à performance, mais la mise en scène, clinique, parvient à nous embarquer. UN film dur, vraiment dur, qui joue habilement avec la suggestion, qui se révèle perturbant et vraiment horrible, dans ce qu'il décrit, dans ce qu'il montre et ne montre pas, qui secoue vraiment les tripes et le reste.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 mars 2019
    une pépite ! We need to talk about Kevin est un film captivant par la perfection du jeu d'acteur et ses moments de silence bien placés. Il illustre avec justesse une relation mère/enfant glaciale et violente.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 février 2019
    J'aime l'idée de voir le point de vue de la mère de Kévin.
    Sa reconstruction, sa remise en cause.
    Les films abordant se sujet ont rarement se point de vue ( du moins pour moi je ne suis pas une cinéfilm experte ).

    Et Ezra Miller est fantastique comme toujours.
    Benjamin L
    Benjamin L

    14 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juin 2019
    Voici un excellent film que ce "We need to talk about kevin". Passé le 1er 1/4 d'heure difficile à suivre tant les flash back sont nombreux et la mise en scène volontairement déroutante, on se retrouve aspiré dans le tourbillon infernal et mortiphère de la relation toxique qui se noue et qui évolue au fil des années entre cette mère et son fils... Le film, qui commence comme un drame social sur fond d'ambivalence de sentiments de Tilda Swinton à l'endroit d'un fils qui est aussi un monstre, le désarroi aussi indicible qu'inaudible des familles de meurtriers, la complexité des relations qui se nouent au sein d'une famille, avec ses fêlures, ses failles, ses manques... et il se mue petit à petit en véritable thriller tant on est happé par la volonté d'une femme qui a tout perdu de savoir ce qui s'est passé, et pourquoi cela s'est passé.
    A noter les interprétations magistrales d'une Tilda Swinton toujours aussi juste et vraie, et la découverte d'Ezra Miller dans le rôle de Kevin adolescent, impressionnant de par son interprétation glaçante du rôle...
    En bref, un film magistral, à voir de toute urgence si ce n'est déjà fait..
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 décembre 2018
    Excellent. Des acteurs géniaux, une histoire bouleversante et un malaise qui dure durant tout le film. Ça vous prendra du temps pour vous remettre psychologiquement de ce film, tellement que c’est dure.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 18 octobre 2018
    Superficiel, fade, irritant, et même ennuyeux, j'ai tenu jusqu'à la fin pour tenter de saisir l'interêt devant apparemment être suscité, en vain. L'ascension d'un meurtrier... Tu parles. A vrai dire, je ne sais pas si le film m'a agacé de part le vide intersidéral entre un enfant et sa mère ou de part son rythme lent, prévisible, plat. Mais, mères, et futures mères, (ça vaut pour père et futurs pères, je parle de mère car dans le film la mère est mise en avant), l'enfant qui naît, du fruit de l'amour d'un homme et d'une femme (si tant est qu'il y ait Amour, on peut aussi remettre ça en question dans le film), et sort de votre ventre, vous devez biologiquement, instinctivement, naturellement, spontanément l'aimer, comment peut on penser à "faire un enfant" et être aussi égoïste? Comment peut on être si maladroit? Si vous n'êtes pas surs de vous, si vous ne savez pas vous y prendre, si vous devez vous construire avant de construire, si vous devez vous aimer avant d'aimer, mais ne faites rien! Ne procréez pas! Ne créez pas le mal, ne faites pas un enfant car il faut faire un enfant??!! C'est indécent, ce film m'a rendu dingue !!! Mais bordel, Eva?! Aime le ton enfant, donne lui de l'amour, de l'attention, de l'interêt, chérie le, éduque le, arrête de penser à ta putain de gueule de mère incapable, brutale, sans vie!!
    Comment on peut être si vide? Est ce que Lynne Ramsay a un message à faire parvenir? Peut être est ce exactement la colère que j'exprime ici le message... Peut être que son but est de nous faire comprendre que tout le monde ne peut être parent? Nombre de fois ou Eva aurait pu amorcer une discussion en tentant de comprendre Kévin, au lieu de s'énerver et de s'apitoyer sur son sort de mère sans amour et mal aimée en retour (forcément), quelle passivité, quel manque d'amour, quel manque d'humanisme tout simplement. C'est déplorable, évidemment la fin est tragique, et elle sait au fond d'elle que c'est de sa faute, indirectement. Kévin est extrêmement intelligent, complètement mauvais, malsain, pervers, manipulateur, mais il a compris que sa mère était vide, et ne l'aimait pas (visiblement, même si je n'arrive pas à comprendre le concept qu'une mère puisse ne pas aimer son enfant) il lui en veut de l'avoir mis au monde, et d'avoir subi une enfance aussi pauvre en émotions, en sentiments. Il lui en veut de ne pas l'aimer. On fait face aussi à une critique d'un monde sans saveurs, mais c'est exagéré, nous avons la vie que nous voulons, la faute sur les autres, ils ont bon dos "les autres". Et puis si la société nous oppresse, à nous d'arrêter d'être des chiens bien éduqués. Kévin parle de vie aseptisée, mais lui ne fait rien pour contrer cela non plus... Enfin... Si! Il tire quelques flèches, il s'amuse comme il le peut LOL (humour noir, je le conçois). Je n'apprécie pas forcément le contexte bourgeois, mais je n'aurais pas apprécié non plus un contexte à l'opposé. A vrai dire, j'aurais aimé ne pas voir ce film du tout. Mais il fallait que j'en parle.
    Peut être une chose à ajouter: "un Homme ne naît pas mauvais, il le devient". Soyez à l'écoute, soyez vivants, soyez amour envers vos proches et moins proches, les meurtriers ou criminels (je ne sais quel terme employer) sont seulement le fruit de l'incompétence et égoïsme des autres, souvent des parents, des camarades d'école, ou que sais-je encore. Personne ne naît avec des idées noires ou morbides dans la tête, ca n'existe pas, si ca peut en rassurer certains!! Nos souffrances, et les causes des souffrances endurées, ainsi que leur gravité sera répercutée plus tard d'une manière ou d'une autre, en voici une.
    Notre monde a besoin d'amour, ce film me le rappelle plus que jamais. WNTTAK a au moins réussi à m'en rappeler.
    Romain C.
    Romain C.

    76 abonnés 867 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2018
    Quel film ! Un drame poignant sur la relation d'une mère et de son fils qui est froide et violente .
    Les personnages sont construits (la mère qui fait des choses horribles dans des scènes chocs ,le fils qui ressent le manque d'amour de sa mère et qui lui fait comprendre ,...) .
    Ce film montre à travers des flash-back la jeunesse de Kévin (de la naissance à ses 16 ans) et laisse se poser une atmosphère dérangeante renforcé par les prestations et notamment celles de Tilda Swinton ,Ezra Miller ,Jasper Newell.
    Un excellent scénario .
    Des silences qui veulent tout dire ,des regards aussi .
    Les images sont très bien filmé.
    Une fin horrible/tragique .
    Les différents rouges qu'on trouve sous plusieurs formes.
    La musique du film.
    Il y a tellement de choses à dire et ce n'est que du positif donc je vous invite vraiment à regarder ce film ,il en vaut le coup .
     Kurosawa
    Kurosawa

    525 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mai 2018
    Précédé d'une réputation sulfureuse, "We need to talk about Kevin" n'a en réalité pas grand chose du film-choc. En ne voulant surtout pas qu'on oublie qu'elle "met en scène", Lynne Ramsay signe un film d'une lourdeur peu commune en caricaturant ses personnages et en mettant en place une narration dont la non-linéarité reste un mystère tant elle est inopérante sur le plan dramaturgique. Construit comme une tragédie – le fils est maudit et se voit destiné à massacrer tout le monde – le film fait succéder des scènes d'une banalité sans nom qui n'ont pour fonction que de surligner la détestation entre une mère et son fils. Mais le véritable intérêt du film, et que Ramsay ne comprend pas puisqu'elle ne le traite pas, c'est l'amour inconditionnel d'une mère pour son fils psychopathe : ces deux êtres se détestent mais ne peuvent se quitter. Mettre en scène ce problème, qui ne reste qu'en surface, aurait créé un trouble ambigu qui aurait peut-être pu écraser la démonstration à l'oeuvre : que ce soit l'écriture des situations, l'interprétation ou certains effets de mise en scène, tout est appuyé et signale l'absence totale de distance de la cinéaste avec ce qu'elle filme. "We need to talk about Kevin" est un film qui fait beaucoup de bruit mais dont la fureur autiste ne porte aucun écho extérieur.
    Guy Barbey
    Guy Barbey

    5 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 mai 2018
    Tout est truqué dans ce film. L'avalanche d'images décousues par laquelle il commence longuement laisse le choix entre découragement (on est tenté d'abandonner) et brain storming pour tenter de deviner de quoi il s'agit. En fait même après la fin du film on en est réduit à des hypothèses sur leur justification.. Puis le récit trouve, malgré quelques nouvelles coquetteries, une certaine cohérence. Mais de quoi s'agit-il ? L'enfance d'un pervers qui poussera la perversité jusqu'à perpétrer le massacre longuement prémédité juste avant ses seize ans, afin de bénéficier de la justice pour mineurs. Racontée en pointillé, ce qui est bien commode i acceptez ce qu'on vous montre et essayez d'imaginer à partir de là une vie quotidienne qui ne pourrai en être que la reproduction en 5000 exemplaires, sans que personne n'ait réellement tenté de réagir . Ni le père,, naïf jusqu'à l'aveuglement.... quand il est là, ni la mère qui subit et ne sait jamais répondre que maladroitement au machiavélisme précoce de son fils. On est prié d'accepter ça pour un parcours psychologique.
    Ou pas, c'est comme on veut. En fait il semble que le projet ne dépasse pas l'exercice de manipulation du spectateur. Apparemment beaucoup de critiques ont adoré. Masochistes ? Personnellement, la curiosité seule m'a poussé à regarder jusqu'au bout... pour avoir la confirmation de ce que j'avais pressenti dès le début : rien ne vaut, dans ce film artificiel, si ce n'est peut-être le visage douloureux de Tilda Swinton, mais on s'en lasse !.
    Serge_la
    Serge_la

    7 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mai 2018
    L'histoire n'a simplement aucun sens. Un vilain ne ressemble pas du tout à ça. Les relations entre personnages n'ont aucun sens réel. Rien de ce que l'enfant fait ne spoiler: motive au crime. On a besoin d'histoires expliquant les tueurs
    mais ceci ne marche pas.
    mouh M.
    mouh M.

    2 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 février 2018
    We need to talk about Kevin est un film psychologique cultivant le goût du mystère dans l'énigmatique relation passionnelle que cultive un enfant avec sa mère... C'est bien filmé... esthétique, mais le scénario un peu too much. Les musiques d'ambiance sont discrètes, les dialogues minimalistes.... Le jeu plastique des acteurs laisse a desirer...
    Mirobole Pancrate
    Mirobole Pancrate

    22 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 octobre 2017
    Fascinant et ultra immersif dans un premier temps grâce à de puissantes séquences de départ, ce drame s'essouffle progressivement la faute à une multiplication de maladresses: Pas de psy ou autre demande de soutient extérieur pour ce gosse particulièrement morbide par exemple? Peu crédible. De plus le postulat du film peut paraître douteux. En effet, ce que l'on y comprend c'est qu'on peut naître mauvais. La méchanceté ici ne s'apprend pas, ne résulte pas d'une frustration, de ressentiments, elle semble simplement innée. Dommage!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juin 2017
    Un film magistral, hypnotique. Aussi beau à l'extérieur qu'à l'intérieur. Tilda Swinton époustouflante, Ezra Miller bien plus que prometteur. Une mère dépassée par une réalité inavouable, un ressenti dévastateur, un père qui ne veut rien voir, lâche par certains aspects. De mon point de vue, le vrai thème de ce film c'est : l'amour qu'on les parents pour leurs enfants les aveugle-t-il toujours?
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top