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    We Need to Talk About Kevin
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    4,0
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    Votre avis sur We Need to Talk About Kevin ?

    414 critiques spectateurs

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    BURIDAN
    BURIDAN

    21 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2014
    « We need to talk about Kevin », c'est le conflit ordinaire, accumulé, multiplié. C’est une tension permanente. Une figure juvénile qui semble pétrie de perversion et de cruauté. Kevin montant progressivement ses parents l'un contre l'autre, gueule d'ange sournoise soufflant sur les feux de l’enfer !!!

    La grande force narrative du film de Lynne Ramsay joue sur la maîtrise d'une suggestion permanente et effroyablement efficace. La cinéaste provoque une sensation de dégoût et de stupeur, à travers l'emploi habile du hors champ, de l'ellipse et du décadrage. Par un montage brouillant la temporalité de l'intrigue, Lynne Ramsay ne révèle que les conséquences des méfaits du jeune monstre, plongeant le spectateur dans le désarroi.

    Amour /répulsion… Il y a quelque chose de fusionnel dans cette détestation même… La haine lie la mère et le fils aussi intensément, aussi exclusivement que l’amour… Le drame se nouera quand les visages même se confondront
    Métaphore extrême et radicale de la relation/détestation/amour maternel, tragédie horrifique et même portrait symbolique du malaise de la famille actuelle, « We need to talk about Kevin » multiplie les strates de lecture et d'interprétation.

    C’est dans le rapport à sa mère que Kevin développera sa cruauté. Et celle-ci, devenant sa charpente, sa structure même, nouera le drame…

    L'hallucinante séquence inaugurale de la « tomatina » (rassemblement festif où des centaines de personnes se vautrent dans de la tomate) est le prélude à cette descente infernale… Et voilà la mise en abîme qui nous crie que cela nous concerne tous !
    Le rouge dominera d’ailleurs tout l’espace filmique…

    Une remarque cependant : le film pêche par le huis clos centré sur l’étouffement familial … On ne sait rien de l’attitude de Kevin à l’école… C’est un choix qui est justifié dans les propos même du jeune garçon au cours du film. Pourtant tout enfant se construit dans ses relations extra-familiales, à l’école notamment … Dommage que ceci ne soit pas même suggéré…

    Enfin il faut souligner le choix génial des musiques qui accompagnent ce climat moite et délétère… Des trucs légers et graves : Buddy Holly (Every day), du blues roots avec le “Mother’s last word to her son” de Washington Phillips, le country de Lonnie donnegan, la variétoche des Beach boys…

    UN FILM IMPORTANT… INDISPENSABLE !
    Jean Francois L
    Jean Francois L

    14 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2011
    Un film fort , angoissant , presque d'horreur, avec des rapports mere fils difficile à comprendre à admettre...Envie de faire réagir ce pere qui se met des oeilleres et qui laisse assumer sa femme qui ne pourra qu'assumer l'état et les actions jusqu'a l'irréparable de son monstre de fils... Un film qui nous laisse avec plein de questions... Un petit bémol, le début du film avec des images allers retours qui laissesnt enfin entrevoir les personnages et l'histoire mais qui ne servent pas à grand chose ainsi que la fiesta au jus de tomate...Pas tout saisi le rapport...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 9 avril 2013
    Rosemarybaby à COLOMBINE!
    Un adolescent assassin? Déjà vu! Sauf qu'ici le point de vue est celui de la mère, de celle qui a enfanté "un monstre". Entre culpabilité névrotique et incompréhension générique, la mére s'étouffe "en bouffant son placentas". Construction en flashbacks épileptiques (façon Blue Valentine), le rouge est partout, confiture, peluche et tee-shirt, le rouge sang omniprésent dans chaque plan rappelle ce qui tapisse sa vie. Les meurtres du pére, de la soeur et d'éléves, des meurtres commis par "sa chair". Revenir aux nécessités primitives, comment et pourquoi on a désiré un enfant; puis la relation qui en découle, rejet ou osmose, pas de juste milieu! Allez on va être indulgent, c'est pas mal, l'ambition cinéma est là, même des fois peut-être trop présente. Les procédés visuels, type présence de la couleur rouge (façon Kiesslowski) finissent par devenir artificiels. Et la lente agonie de la mére dans sa mer de sang lasse et met faussement mal à l'aise. (Sans compter que le personnage du pére n'est pas crédible). Y a des moments on se croirait dans Morse... C'est peut être ça le probléme de ce film, un sujet trop ambitieux pour ce qu'a la réalisatrice en magasin, d'où le côté par moment emprunté, l'impression même d'auto-suffisance fiére de ses propres limites.

    Ca peut se voir...
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    139 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 juin 2014
    Une construction bien trop alambiquée, des tics auteuristes, l'absence d'humour ou de distance, tout ceci agace légitimement; Mais le pire c'est la caricature qui est faite de cet adolescent réduit à une silhouette maléfique à la Daimen The Omen... Incompréhensible que ne se dégage jamais la moindre humainté de cette espèce de vampire de chair et de sang... Ce faisant, le réalisateur a tout faux dans son traitement et ne sait jamais comment aborder intelligemment et honnêtement un sujet par ailleurs casse-gueule (Elephant s'était déjà pris les pieds dans le tapis). Complètement hors sujet. Très mauvais.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 septembre 2012
    Si l'on excepte la première demi-heure bourrée d'effets tous aussi ratés les uns que les autres alors il y a de quoi être comblé par cette petite bombe cinématographique. Concernant la première partie, ce n'est pas tant le fait que Lynne Ramsay empreinte à Aronofsky le style, la qualité en moins, qui dérange ; mais plus que la réalisatrice semble vouloir nous montrer qu'elle sait manier le jouet cinéma avant de nous présenter ses personnages. Comportement nombriliste en soi et qui rend cette portion du film assez détestable.

    Car si le film parvient à trouver la grâce qui est la sienne ce n'est que lorsqu'il devient plus sobre. Quand les effets de style s'effacent au profit de plans plein d'intimités alors on se sent réellement complice du discours, jusque là vague et crispant. La relation entre une mère et un fils se dessine sous nos yeux, nous partageant entre dégout et consternation. Le film nous montre en quoi ce qui devait être un cadeau du ciel devient un lourd fardeau. Kevin, le fils, se transformant en poids pesant qui déteint sur toute une famille, comme un œuf pourri qui ruinerait un nid à lui tout seul.

    La tension des dialogues et des regards est poussée jusqu'à l'asphyxie. De l'enfance à l'adolescence le fils joue avec la mère en tissant avec elle une complicité malsaine, qui n'est faite que de haine et de mépris. Le vice du gamin est tel qu'il tend à nous rappeler les personnages les plus cruels d'un Haneke. Il nous est impossible de comprendre qui il est, pourquoi il agit comme ça, et cette incompréhension nous la partageons avec la mère, souvent interdite devant les réactions de son fils. C'est un quotidien empoisonné qui s'empare de son esprit, et même de son corps ; la peau rayonnante disparaissant au profit d'une peau blême et inerte, comme si elle était en train de sombrer à petit feu. C'est un travail d'usure auquel semble s'adonner Kevin, qui en devient donc un bourreau, dont chaque regard, chaque sourire, chaque parole, sont toujours une charge de plus à supporter.

    Et malgré ce comportement inexplicable il n'y a finalement pas de réactions de la part des parents, ce qui en devient encore plus gênant ; c'est un enfant-roi qui règne à la maison. En ce sens le titre est plutôt ironique car il suggère de parler d'un problème, celui du fils, et au contraire on n'en parle jamais, le père étant aveuglé par le double jeu mené habilement par son fils et la mère étant si faible qu'elle n'a pas la force de réagir comme elle devrait le faire. Les années passent et la situation reste la même, et malgré les conflits psychologiques qui détruisent littéralement la famille il n'y a pas de crises majeures – ce qui rend le tout encore plus fascinant –. La mère s'accroche à donner l'illusion d'y croire encore, d'essayer de fuir les réalités pour simuler une vie de famille qui pourrait être « normale », ce qui agace encore plus son fils, tombant de son propre gré dans une spirale destructrice où tout ce qui l'entoure lui devient répugnant, ironisant sans cesse la médiocrité du quotidien auquel sa mère voudrait qu'il prenne part, finissant de rompre avec tout lien qui le rattacherait encore à une certaine humanité.

    Le film est construit de sorte que les évènements nous sont présentés dans le désordre. Nous avons une idée assez précise de la fin avant même de connaître le début, et c'est plus sous forme de souvenirs que nous apparaissent les images. Puisque c'est bien la mère qui semble nous raconter, par bribes disparates, comment elle a pu en arriver là – une femme seule qui visite son fils en prison et se fait insulter par tous ses voisins et collègues de travail à longueur de journées –. La faiblesse de cette femme devient le point d'ancrage émotionnel, et la voir se battre jusqu'aux dernières secondes pour garder l'illusion d'une vie maîtrisée en devient très touchant (en témoigne la discussion avec sa mère au téléphone).

    En définitive We Need to Talk About Kevin est un film très inégal, qui aurait gagné à s'épurer formellement pour rester dans les clous de l'histoire qu'il raconte. Il est quand même difficile de contester la qualité indéniable avec laquelle Lynne Ramsay nous présente l'usure d'une vie de famille éclatée de l'intérieur, où une domination psychologique de longue haleine dévaste tout sur son passage. Quelques situations mettent vraiment mal à l'aise et le film se conclut par un aveu assommant du fils qui laisse cette impression de chaos apaisé, comme si deux êtres s'enlaçaient au cœur d'un terrain miné. La passion pour le rouge, le sang, la nourriture (qui fait office de dégustation lente et désagréable) et toute forme physique désagréable est là pour rendre concrets les troubles de l'esprit. Bien mise en valeur par un casting magistral, la réalisation de Ramsay, aussi sulfureuse puisse-t-elle être, est donc loin de laisser indifférent.
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    331 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2013
    "We need to talk about Kevin" est un film froid et glaçant qui raconte l'histoire d'un enfant qui déteste sa mère sans raison particulière (faut dire qu'avec un prénom pareille, il y a de quoi lui en vouloir). Une histoire qui m'a mis étrangement mal à l'aise. Le gosse qui joue le Kevin en question est beaucoup plus flippant que n'importe quel gamin livide issu des film d'horreur japonais, et Tilda Swinton semble magistralement dépassé par le monstre qu'elle a enfanté. J'ai rarement éprouvé autant d'empathie pour un personnage de cinéma. On notera que la partie qui traite de l'adolescence est un peu plus convenue, mais l'ensemble du film reste très convaincant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 novembre 2013
    Je viens de le voir en Dvd à l'instant,c'est un tres bon film.
    Ghibliste
    Ghibliste

    80 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2014
    Ahah, quand je pense que je ne savais pas quel genre de film j'allais voir... la surprise fut de taille ! Comment un gamin peut-il devenir ainsi ? C'est le terrible mystère qui plane sur l'ensemble du film... Autant dire que niveau casting on est servis : Ezra Miller et Tilda Swinton sont impressionnants, comme la complexité et l'âpreté de leurs relations. L'atmosphère est irrespirable et on ne cesse de se demander ce que le jeune Kevin nous réserve, enfin surtout à sa famille... Psychologiquement haut de gamme mais effrayant, "We Need to Talk about Kevin" n'est pas à mettre devant tous les yeux... Les miens ont adoré ! Le final d'une très grande force est fascinant et nous fait nous poser bien des questions après-coup sur les rapports mère/fils... Transperçant.
    Evelyne75
    Evelyne75

    15 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2011
    Je suis en pleine lecture de cette histoire. Seule la mère existe le fils le sait sa naissance n'est pas désirée son père n'était pas prêt a cette présence dans sa vie intime alors il préfère aduler son garçon qui souffre de ce manque de reconnaissance de sa cellule familiale alors il a décidé Kevin de pourrir sa propre vie et celle de son entourage pas de scrupules pas de peine la détresse se servir de la violence des failles des peurs dominer que lui fera la société rien après le massacre il fera régner SA loi. Dans le livre seule la mère est présente dans la vie de Kévin au tribunal face aux voisins, son fils porte le nom de sa mère, le père a pris la fuite emportant sous son bras sa fille laissant Kévin aux bons soins de son ex-épouse la lâcheté de cet homme est à vomir dans cette famille c'est lui seul l'homme qui manque de couilles. Elle, elle ne lâchera jamais son monstre qu'elle elle a mis au monde par défi. Que cette femme est forte
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 6 juillet 2014
    Ne tournons pas autour du pot:ce film est terriblement c****t et prétentieux,et surtout,comme il a été dit par d'autres internautes,il n'apporte pas l'ombre d'une esquisse d'explication("Elephant" de Sant non plus mais justement tel était la force de son film,d'une beauté formelle hallucinante).
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    114 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2011
    La mise en scène sensorielle composée de flash-back dévoilant progressivement l'intrigue convient assez bien à ce dur portrait d'une famille américaine, psychologiquement ambigu et comportant des zones d'ombre. Le symbolisme est toutefois un peu trop appuyé par moments, notamment l'omniprésence de la couleur rouge - la passion, les pulsions (destructrices ou vitales). Le film nous présente une mère de famille dépressive ( Tilda Swinton, tendue du début à la fin) qui ne sait communiquer ni aimer avec sincérité un enfant difficile et particulier (mais ce n'est pas l'antéchrist pour autant), qui en grandissant focalisera toutes ses obsessions sur sa mère, un père présent physiquement , jovial, mais absent spirituellement (qui ne voit jamais le mal et semble croire que le confort matériel du rêve américain sauvera sa famille. Des jouets et un frigo rempli, que demander de plus?), un entourage indifférent, tout cela contribue à la construction d'un drame. La violence nihiliste du fils à la fin semble là pour faire passer un message à la mère, quelque chose comme: "Tu as maintenant une bonne raison de me détester, toi qui depuis ma naissance ne m'as jamais aimé". Je pense qu'elle a eu des sentiments pour lui, certes maladroits, qu'elle s'est forcée à l'aimer car elle voulait assumer son rôle de mère malgré son handicap émotionnel (sinon elle n'aurait pas autant souffert ni fait preuve de culpabilité), mais elle n'y est jamais vraiment parvenu, et personne ne semble s'en être réellement préoccupé dans son entourage, pas même les médecins (vu qu'ils n'ont rien trouvé de mieux que de droguer légalement le fils - aussi torturé que la mère malgré sa froideur et son absence de compassion - en lui prescrivant du prozac). Elle n'était pas prête à être mère (on voit comment elle se comporte avec lui dès son plus jeune âge, elle est incapable de communiquer avec lui sans malaise et ne contrôle pas ses émotions, et l'enfant perçoit cela comme de la haine), elle ne comprend pas son enfant , ce dernier confère à sa mère une importance démesurée et agit uniquement en réaction contre elle, et la situation s'envenime peu à peu , jusqu'au point de non-retour. Tragique.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    297 abonnés 3 152 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2015
    Film choc !! Certes un peu bizarroide au début mais une fois qu'on s'y fait, on est happé par le thème très dérangeant et troublant ! La relation entre le mère et son fils est gênante et la fin glace les sangs !! Le genre de film qui ne laisse pas indifférent...Le monde tourne mal tout de même !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 octobre 2014
    Une tilda Swinton toujours au top. Une réalisation intéressante sur les difficultés entre une mère et son fils. Dommage que le film comporte quelques incohérences. 4/5
    Phil56
    Phil56

    17 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 février 2023
    Grosse déception à la vision de ce film dont j'attendais, compte tenu de certains retours parfois dithyrambiques, peut-être trop et ce, tant au niveau du fond que de la forme.
    Poser implicitement comme postulat de départ que Kevin serait né avec les "gênes du mal" fragilise d'emblée un propos qui aurait pu être pertinent d'autant que les rares éléments factuels, au demeurant très stéréotypés, que la réalisatrice nous propose sont loin de nous apporter un éclairage suffisant susceptible de favoriser la compréhension de la dérive meurtrière du héros principal.
    En l'occurrence, spoiler: une grossesse non désirée (combien le sont-elles vraiment ?), la pratique de jeux vidéo violents, une fellation entraperçue dans la chambre parentale, une addiction au tir à l'arc
    , ...amènent-elles nécessairement un adolescent, même en souffrance affective, à devenir un tueur de masse ?
    Cela me semble pour le moins un peu court...
    Par ailleurs, Tilda Swinton, dont je n'apprécie que très modérément les talents de comédienne, me paraît ici être une grosse erreur de casting : son jeu univoque, son air perpétuellement hébété n'apportant guère de crédibilité au personnage complexe qu'elle est supposée interpréter.
    Quant à la forme, tout m'a semblé lourdement démonstratif, stérilement esthétisant, prétentieux en de supposées fulgurances aussi vaines que redondantes le tout baignant dans une musique country franchement déplacée.
    Etait-il par exemple opportun d'abuser d'une horripilante et inutilement suggestive sursaturation au rouge ?
    Ne risque-t-on pas aussi d'atteindre certains sommets de vacuité à jouer d'une symbolique aussi simpliste que : spoiler: œufs brisés/fiasco d'une grossesse non souhaitée, œil crevé de la sœur/litchi goulûment dégusté par le frère
    ,... ?
    Bref, à vouloir apparemment user des codes du film de genre tout en se targuant de velléités psychologisantes, la réalisatrice s'est manifestement perdue en chemin pour notre plus grand déplaisir.
    Paul F.
    Paul F.

    12 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2011
    Voilà un film qui ne laisse pas indifférent. On rentre tout de suite dans le vif du sujet, ambiances sombres et opaques teintées de couleurs rouges. Tilda Swinton excelle dans un rôle ambigüe qui lui va à merveille. Très rapidement on sent que quelque chose ne va pas du tout dans cette famille, son fils, le petit Kevin, redoutable psychopathe dès la naissance, va lentement tisser sa toile infernale et rien ne va l’arrêter dans son emprise, d’abord sur la mère et finalement sur toute la famille, peu de dialogues, beaucoup de regards et de non-dits, des signes qui ne trompent personne. Des petits morceaux du drame final sont déposés ici et là au fur et à mesure que le puzzle se reconstitue, entre flash-back et réalité, et là où réside la force du film est qu’on ne s’en rend pratiquement pas compte. Le dénouement final, que l’on croit avoir deviné, ne nous est délivré que dans les toutes dernières minutes. Un très très bon film.
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