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this is my movies
714 abonnés
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4,5
Publiée le 22 mai 2019
Un film scotchant, intense et parfois effroyable. Si j'ai mis un peu de temps à rentrer dedans, avec son exposition en narration éclatée, une fois qu'on a compris où on est, et ce qu'il raconte, ça devient hyper prenant. Prenant aux tripes surtout, tout en nous poussant à réfléchir, sur nous, sur ce qu'on voit, ce qu'on est en droit de juger. Les acteurs sont incroyables, même si ça sent le film à performance, mais la mise en scène, clinique, parvient à nous embarquer. UN film dur, vraiment dur, qui joue habilement avec la suggestion, qui se révèle perturbant et vraiment horrible, dans ce qu'il décrit, dans ce qu'il montre et ne montre pas, qui secoue vraiment les tripes et le reste.
Parlons de Kevin en effet, car il est quelque peu dérangé. Ainsi, je peux le dire avec certitudes “We Need To Talk About Kevin” ne peut plaire à tout le monde. Son défaut vient de la narration, simple et évidente dès le départ, il n’y a pas d’intrigue en soi car on connaît déjà la destination. A moitié convaincu donc. Néanmoins, les plans et l'atmosphère du film sont vraiment soignés, nous sommes vite happé par l’ambiance générale du film, même si le contenu semble pauvre à première vue. La mosaïque et la chronologie évite l’ennui, car le dynamisme passe tout d’abord par un montage et une structure bien pensés. Le casting est également honorable avec Tilda Swinton / John Reilly notamment. Bref, il y a des idées, mais j’aurais apprécié un peu plus de contenu et de profondeur pour en faire un excellent film.
Quelle claque !!!!!! Une interprétation magistrale de tous les rôles à commencer par la mère perdue face à la personnalité de son fils (Tilda Swinton avec qui on ne peut que ressentir de l'empathie) ainsi que le fils psychopathe (impressionnant et glacant Ezra Miller). J'ai lu dans certaines critiques que la force de la réalisatrice avait été de ne porter aucun jugement et de ne montrer aucun parti pris, désolé de ne pas être d'accord mais le choix des acteurs en est un de taille et heureusement ! Il y a des enfants qu'on devrait coller à la flotte dans un sac poubelle lesté d'une lessiveuse ou risquer 20 ans de dépressions post partum, Kevin en est pratiquement l'archétype. Chef d'oeuvre.... 5 / 5
Lynne Ramsay adapte ici le roman de Lionel Shriver et en restitue un remarquable drame familial sur une mère de famille incapable d’aimer son fils, dénué d’instinct maternel, son fils véritable diablotin en culotte courte va vite devenir au fil des jours, des semaines voir des années, un garçon insupportable à vivre, est-ce l’entière responsabilité de cette jeune mère inexpérimentée où ce garçon est véritablement un démon auquel on ne peut plus rien pour lui ? Au fil des minutes, le récit et le montage sont défragmentés, ce qui peut en rebuter plus d’un. On revit des instants passés entre-coupés par des moments présents, petit à petit, on fini par découvrir pour quelle raison cette mère a fini par devenir associable et rejetée de tous (un terrible drame que nous ne découvrirons qu’à la toute fin du film). Une mise en scène qui se veut avant tout esthétique, anxiogène, dérangeante et parfaitement millimétrée où s’ajoute à cela de brillantes interprétations que l’on doit comme toujours à la renversante Tilda Swinton (qui aurait amplement méritée le Prix de la Meilleur Interprétation féminine), aux côtés des troublants Jasper Newell & Ezra Miller (tous deux incarnant Kevin à différents âges), sans oublier John C. Reilly, tout en retenu et loin de ses habituelles comédies affligeantes. Une véritable réussite en tout point de la part de la cinéaste qui contre toute attente, est repartie bredouille lors du 64ème Festival de Cannes alors que son film avait été nominé à 5 reprises (Palme d'Or, Grand Prix et Prix du Jury).
Si ce film avait été seulement moyen, j'aurais probablement commencé par écrire un truc du genre : un film qui donne à entendre en entier une des meilleures chansons de Buddy Holly ("Everyday") et nous gratifie en plus de 3 chansons de Lonnie Donegan ne peut pas être vraiment mauvais. Seulement voilà : "We need to talk about Kevin" n'est pas un film moyen, ce n'est pas un bon film, ce n'est pas un très bon film, c'est un excellent film ! Parmi la cinquantaine de films que j'ai vus lors du dernier Festival de Cannes, il fait partie de mes 4 préférés et, dans la mesure où les 3 autres étaient dans dans des sections parallèles, c'est celui auquel, sans hésiter, j'aurais donné la Palme (seules réserves : je n'ai encore vu ni le film turc de Nuri Bilge Ceylan, ni le film roumain de Radu Mihaileanu). Il y a déjà plus de 10 ans, l'écossaise Lynne Ramsay nous avait offert "Ratcatcher", un premier long métrage de haute tenue pour une si jeune réalisatrice (elle n'avait que 30 ans à l'époque) (il y avait Eddie Cochran et Nick Drake dans la BO : madame a vraiment bon goût !). "We need to talk about Kevin" est un excellent film de par son sujet : les rapports exécrables entre une mère et son fils, totalement odieux. Quand ce dernier finit par commettre l'irréparable la mère s'interroge sur sa responsabilité. C'est un excellent film de par sa construction : un puzzle dans lequel les pièces se mettent petit à petit à leur place, une construction à la fois originale, intelligente et remarquablement maitrisée. C'est un excellent film de par sa distribution, avec, tout particulièrement, une superbe Tilda Swinton dans le rôle de la mère. Le seul bémol que je mettrais à ce film provient d'une remarque que m'a faite une amie à la sortie du film : ce film, tiré du roman de l'américaine Lionel Shriver, n'a-t-il pas le défaut d'accréditer la thèse Sarkozienne comme quoi on peut déceler dès son plus jeune âge qu'un enfant deviendra un délinquant ? Pour vous faire une idée sur la question, le mieux est d'aller voir ce film : de toute façon, vous ne le regretterez pas !
C'est un film à la fois terriblement audacieux et imprévisible en même temps qu'il dévoile lentement mais sûrement un certain racolage scénaristique doublé d'un maniérisme parfois très appuyé. Si le montage et la bande-son parviennent à nous plonger dans une expérience de cinéma proprement fascinante on regrette l'approche souvent très réductrice des personnages et l'improbabilité de certaines situations. We Need to Talk About Kevin démarre comme un son et image prometteur, d'une grande faculté immersive qui n'est pas sans manquer d'émotions ni de sensualité. Tilda Swinton, actrice pour le moins rébarbative ( avis purement subjectif ), y incarne une mère de famille aux allures de martyre alcoolique encaissant les méchancetés multiples de son petit démon de fils. L'oeuvre inaugurale de Lynne Ramsay s'avère riche en paradoxes, tour à tour abrupte et complaisante, radicale et tape à l'oeil, indépendante mais aussi très lourde en poncifs. Poseur mais libre, le métrage subjugue dans sa première moitié avant de s'autodétruire dans un dernier quart d'heure particulièrement décevant voire plat, vague uppercut aux résonnances vansantiennes duquel on ressort moins groggy que totalement perplexe. Etonnant alors de devoir constater que l'expérience ne fonctionne qu'à moitié, encombrée de lieux communs trash aussi efficaces qu'attendus. Mais pourquoi pas, ne serait-ce que pour la magnifique séquence d'Halloween ?...
Et si votre enfant vous détestait mortellement dès sa naissance ? Et si, malgré tous vos efforts pour être un bon parent, vous ne parveniez qu'à le pousser encore plus dans son dégoût morbide de tout être vivant (sociopathie) ? Une glaçante plongée dans la psychologie de la relation parents-enfant qui est brillamment servie par son casting, avec en tête Ezra Miller dans son meilleur rôle, bluffant en ado cruel et insensible, Tilda Swinton touchante en mère qui se fait traiter de folle à chaque appel à l'aide sur le comportement de son fils, et John C. Reilly qui apporte un léger soupçon de comique en campant le père qui se prend pour le meilleur ami de son enfant (il ne voit jamais la supercherie, et c'est assez drôle et triste à la fois). Les situations vont crescendo dans le glauque et l'effroyable : le cochon d'Inde (spoiler: passé au broyeur d'ordures , scène atroce qu'on ne voit pas mais qu'on devine, et dont je ne me remets toujours pas), l’œil de la petite sœur (spoiler: crevé sciemment, et que Kevin s'amuse à imiter en croquant un litchi devant sa mère ), et bien sûr le suffocant final dans l'école primaire (on retient son souffle en se demandant s'il a osé... et lorsque l'on voit les spoiler: civières ensanglantées dont dépassent seulement les petits bras juvéniles , on explose de rage intérieurement). On meurt d'envie de régler son compte à ce psychopathe (ou de l'envoyer en asile), de soutenir cette mère-courage, de secouer le père naïf et d'éloigner la petite sœur... Impressionnant.
Imaginez Michael Haneke faisant un remake de "la Malédiction" et ayant la bonne idée de confier le rôle principale à la meilleure actrice actuellement en activité dans le monde (... avec Isabelle Huppert, peut-être...), Tilda Swinton : c'est probablement la manière la plus exacte de décrire cet étrange "We Need To Talk About Kevin", film traumatisant au possible, et dont il est impossible de nier l'impact profond sur le spectateur. S'agit-il pour autant d'un BON film ? Le débat est ouvert, en particulier en ce qui concerne une mise en scène qui allie intelligence (la construction du film sous la forme hautement volatile du flux mémoriel du personnage principal) et stupidité "arty" (Pourquoi tant de chichis prétentieux ? Pourquoi cette stylisation esthétique qui joue à plein contre le sujet "rugueux" du film ?). De même, j'ai entendu certains louer l'interprétation de Ezra Miller, alors que ses grimaces diaboliques sans subtilité font régulièrement basculer le film vers le grand guignol fantastique : la monstruosité est quand même beaucoup plus justement illustrée par le génial Gus Van Sant dans son prodigieux "Elephant" que par les regards fourbes et les ricanements de "Kevin" ! Ces réserves sérieuses sur le film n'empêchent néanmoins pas de reconnaître l'audace - et la pertinence - de son (double) sujet : la recherche des "origines du mal" (sujet Hanekien s'il en est...) et l'éternal débat entre "inné" et "acquis", merveilleusement incarné par une Tilda Swinton détruite par ses doutes quant à sa responsabilité de mère trop distante et pas assez aimante. Un film à voir, de toute manière, au moins pour les discussions qu'il ne manque pas de susciter !
Il est extrêmement rare de ma part de mettre cinq étoiles sur cinq comme vous pouvez le voir sur toutes mes critiques et encore plus ses derniers temps. Ce dernier nous rend de plus en plus sévère lorsque l'on rend un jugement et je pense que c'est normal avec l'âge et à force de voir des centaines et des centaines de longs métrages. Si Lynne Ramsay était mon élève, je lui donnerait surement la meilleure note de la classe car elle le mérite tout simplement. Il y a tellement de chose à dire sur ce drame qui ne nous dévoile pas tout et qui en fait tout simplement un chef d'œuvre. "We Need to Talk About Kevin" veut tout dire avec les souvenirs qu'Eva nous dévoilent mais qui ne reflètent peut-être pas vraiment la réalité. C'est vraiment poignant et il n'y a pas de chi-chis comme la plupart des drames de nos jours et encore plus lorsque c'est américain (c'est vrai, il ne faut pas se voiler la face). Tout est extrêmement dur psychologiquement, beaucoup plus que physiquement hormis quelques détails non négligeables mais qui néanmoins ne prennent pas le dessus. La photographie est tout bonnement parfaite avec ses passages au ralentit, cette force qui se dégage des images, enfin c'est un tout et c'est beau. Les acteurs sont carrément au dessus du lot, le naturel transpire pour les plus jeunes comme les plus vieux et il y a des trois jeunes qui interprète l'adolescent qui m'a particulièrement bluffé. Il s'agit du jeune qui représente la transition entre l'enfant et l'ado. Cela dit tout le monde effectue son boulot à merveille et franchement, j'ai été touché et cette histoire m'a prit au tripes. La bande originale est variée et n'aurait pu être mieux sélectionnée, tout est raccord et c'est un réel plaisir. Au fur et à mesure du temps, on se pose un millier de questions et on se demande tout simplement "Pourquoi" ? Et bien, personne ne peut avoir la réponse car la réalisatrice le dit elle même, elle nous laisse le loisir (ou non) de nous faire notre propre interprétation et lorsque j'entends ce genre de raisonnement, je voit du Lynch. Depuis les premières minutes, cette impression m'est apparue et elle ne fait que se confirmée. Je n'ai pas lâché les yeux de l'écran une seule seconde, chose assez rare pour ma part et je dois dire que ça faisant longtemps que je n'avais pas vu une telle chose au niveau du 7ème Art. Que pourrai-je reprocher à ça ? Je me le demande encore même si bien sur, comme on dit "personne n'est parfait". Ma réponse est que ça en est pas loin de la perfection quand même. 15/20.
Absolument troublant, ce film est magistralement interprété, à la fois par Tilda Swinton et Ezra Miller, absolument parfaits l'un comme l'autre (surtout Ezra Miller vraiment surprenant). Le montage non chronologique du film est essentiel et permet de comprendre ce qui se trame au fur et à mesure que le film avance. We need to talk about Kevin est extrêmement subtil parce qu'il ne se pose pas en moralisateur de l'éducation, c'est au spectateur de se faire sa propre idée sur Kevin et sur ses vraies raisons. Le problème de communication mère/fils est passionnant autant que terrifiant et l'ambiance sombre et flippante du film est quelque chose d'assez unique. Bref, c'est un film quasiment parfait. Un petit bémol : les révélations finales sont assez attendues, malheureusement, ce qui gâche certains effets. Mais peut-être est-ce le fait d'avoir beaucoup entendu parler de ce genre d'événements ces dernières années. Néanmoins, le dénouement du film est vraiment beau, tout en étant très gênant. Un film à ne pas louper.
Un scénario torturé pour des personnages qui ne le sont pas moins. Une famille en décomposition jusqu'à l'explosion finale. L'amour maternel passé à la moulinette. You should have talked before...
We need to talk about Kevin provoque des sensations ambivalentes. Beaucoup de spectateurs sont pétrifiés d'enthousiasme, d'autres sont terrassés d'ennui et agacés par sa prétention. Autre attitude possible (c'est la mienne) : une certaine tièdeur sur un film sur lequel tant d'informations ont déjà circulé, désamorçant la surprise. On admet volontiers la brillance de la mise en scène, l'intensité des face à face entre l'adolescent et sa mère, le mystère quant à la personnalité du "monstre". En revanche, on peut regretter la sursymbolisme (la couleur rouge, ok, on a compris), la confusion entretenue de la première partie avec ses allers et retours incessants dans l'espace-temps. N'allons pas jusqu'à parler de "purge arty-farty" (Les Inrocks) ou de "petit cinéma crâneur et condescendant" (Les Cahiers), mais il y a de cela, quand même. Ah le regard méphistophélique de Kevin ! Oh, le visage constamment consterné de sa génitrice (Tilda Swinton est moyenne, surtout comparé à sa partition dans Julia de Zonca, pour ne citer qu'un rôle). En somme, on peut passer un moment presque confortable devant ce film, y trouvant un certain intérêt, mais sans jamais y voir autre chose qu'un regard de cinéaste, un exercice de style manipulateur, aux ficelles parfois grossières et jamais réalistes. Ne pas être touché par We need about Kevin, est-ce que cela fait de soi un monstre ?
Soyons clair, vous souhaitez très bientôt fonder une famille ou vous êtes sur le point d’en fonder une, ce n’est peut-être pas le meilleur moment pour regarder ce film. Lyne Ramsay s’attache ici à faire le portrait d’une mère et de son fils déviant. Suite à un acte dont on devine la monstruosité sans en connaitre l’exacte nature, Eva (Tilda Swinton) se remémore sa relation mère-fils de la procréation à maintenant. Pourquoi Kevin est-il Kevin ? Est-il né déséquilibré ou l’est-il devenu ? Quelles erreurs a-t-elle commise ? Quelle part d’inné et d’acquis ? Eva culpabilise évidemment.
Il faut dire que cette relation était d’emblée mal engagée. Grossesse non désirée. Mère limite dépressive. Enfant difficile. Un père (John C. Reilly, très bien dans le film) qui ne participe pas à l’éducation de son fils et pire culpabilise sa femme. Ainsi, d’un bébé non désiré et qui pleure beaucoup (au point que sa mère s’arrête près d’un chantier et savoure le bruit qui couvre les cris de son enfant) Kevin deviendra un enfant très intelligent mais dont on sent déjà poindre l'agressivité voire la perversité à travers le conflit permanent avec sa mère. Il est animé par un désir de destruction permanent (bureau de sa mère, céréales, etc.). A l’âge de 8ans il porte encore des couches simplement pour obliger sa mère à continuer à le torcher. Déjà l’art de la manipulation dont il fait preuve notamment avec son père, son double jeu permanent est extrêmement inquiétant. De temps en temps il accorde un répit à sa mère, et se comporte normalement et feint l’amour et la tendresse, juste ce qu’il faut pour la faire douter. Il est bien aidé en cela par un père qui ne voit pas ou refuse de voir la véritable nature de son fils, au point de conseiller à sa femme de voir un psy.
Ce portrait n’est pas à charge et c’est ce qui en fait la principale réussite. Il n’est pas question de pointer du doigt les responsables, si tant est qu’il y en ait, ou d’apporter des réponses à l’origine des troubles psychologiques. D’ailleurs, à l’ultime question du film, Kevin répond quelque chose comme : « A l’époque je pensais savoir. Maintenant je ne sais plus trop. » Ce film propose des pistes et questionne habilement sur la nature de l’amour maternel, sur le doute voire quand tout ne va pas pour le mieux sur le sentiment de culpabilité des parents.
En prenant l’option, d’un thriller Lyne Ramsay permet de captiver plus facilement le spectateur qu’avec un film quasi réaliste qui pourrait de plus facilement tomber dans le misérabilisme. Malheureusement elle utilise les codes du genre peut être de manière un peu trop scolaire et abusive. Oui du rouge = du sang, un voile ou un rideau blanc = fantôme, le regard du dessous = folie, etc. Un petit peu plus de subtilité dans la mise en scène aurait été préférable. C’est néanmoins très bien filmé et bénéficie d'un montage par flash-back très bien ficelé.
Enfin que dire de Tilda Swinton ? Elle est tout simplement extraordinaire. Elle n'a même pas besoin de mot pour exprimer toute la détresse de cette femme. Toutes les émotions transpire par son visage et son corps.
We Need to Talk About Kevin est un drame prenant et très dur, l'histoire d'une mère que son fils déteste et lui fera payer, elle se remémore la naissance, l'enfance et le moment horrible de la vie de son fils, elle cherche à savoir pourquoi il est devenu comme ça, la simple réponse est évidement un manque d'amour de la part de sa mère quand il était bébé. Etre haïe par son enfant, surement le pire cauchemar des parents, donc ce film n'est pas à conseiller à n'importe qui car il est assez démoralisateur et ne vous attendez pas à un happy end. Tilda Swinton incarne à merveille cette mère en détresse, John C. Reilly est lui aussi très bon mais le plus épatant reste les acteurs incarnant le gosse, Jasper Newell et Ezra Miller sont franchement incroyables. La réalisation est sans défauts apparent, la mise en scène est à mon gout très bonne, la bande son est superbe et le scénario est très bien écrit.