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iceman7582
51 abonnés
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3,0
Publiée le 12 janvier 2013
Un drame poignant. La remise en question d'une mère face à son fils tourmenté à l'extrême. L'actrice principale est stupéfiante de réalisme, le reste des acteurs jouent bien également. La mise en scène particulière peut rebuter à plus d'un titre, de même que le rythme lent. Un film à voir mais pas en famille.
T.Swinton a ratée le prix d'interprétation on se demande comment ?, quant à E.Miller il montre après le très beau City Island qu'il compte dans le cinéma indépendant Américain .Le film , une merveille tout en étant terriblement redoutable et terrifiant .En tout les cas un des grands oubliés de Cannes avec le Almodovar !.
Film un peu prétentieux mais bien réalisé. Le sujet est lourd et pesant, la morale trés génante voir idiote à mon sens, même si plusieurs lectures sont possibles. Pas mal d'ennui quand même.. A voir une fois pour les passionnés de films un peu psychologique.
Mettons tout de suite les choses au point ami lecteur... Si tu n'as pas lu le livre de Lionel Shriver, c'est bien simple évite ce film comme si c'était une balle calibre 38 et plonge-toi dans le roman. Pitié, c'est pour ton propre bien que je dis cela.
Il m'aura fallu 1 h 47 min et 21 secondes pour voir ce film, autant de temps gâché pendant lequel j'aurais pu lire, regarder un vrai film ou même tricoter. Tout plutôt que cette chose à déconseiller au plus de 80 de QI. Tu vas peut-être te demander pourquoi je ne classe pas WNTK -We need to talk about Kevin- dans la catégorie culture pourrie... Il ne le mérite pas, même les qualités des nanars, entre autres nous faire marrer, ce film ne les a pas. Cela commence fort : par 17 min de plans esthétisant à deux balles. Dès la première image, le fil conducteur est posé : la couleur rouge. D'ailleurs si tu aimes le rouge, ce film t'en dégoûtera à jamais. Madame Lynne, je m'adresse à toi, ô réalisatrice de cette daube : pas la peine de nous submerger de rouge, merci on a compris la métaphore, le sang, la culpabilité de la mère toussatoussa. Durant ce début aussi palpitant qu'un mauvais film expérimental d'un première année en études option cinéma, tout est dit, en tout cas le pire. C'est de la bouillie cinématographique doté d'un esthétisme de Prisunic. Aussi subtil qu'un clip de hip-hop. La première heure du film bénéficie d'un montage tellement déconstruit que l'on ne peut en retenir que la prétention. La mise en scène est formatée Sundance. A croire que madame Ramsay a retenue tout ce qui l'a marquée dans le cinéma Sundance pour le foutre dans ce long-métrage. Pas bien de copier. Surtout quand c'est aussi mal fait. Les caméramans sont agités de tremblements maladifs, bon c'est vrai que ce mal semble toucher beaucoup de professionnels ces dernières années mais quand même...
Tout au long du film -donc 1h47min21s- la réalisatrice semble nous dire : "Je vais bien tout surligner, démontrer, expliciter, parce que, toi, ami spectateur tu es un crétin. Mais t'as vu je ne me contente pas de te montrer une histoire, hein, je t'en mets plein à la vu, parce que je suis réalisatrice MOI." Ainsi pris en otage par Lynne Ramsay, on n'a qu'une envie, que Kevin butte tout le monde le plus vite possible, nous compris, pour abréger nos souffrances. WNTK est au cinéma ce qu'est un Peep-Show à l'érotisme. Déprimant. Ce film fait la pute et rate franchement son coup, mais après tout, moins on a de talent et plus on l'étale.
Bon, tu as compris : ce film est réalisé et monté de manière ridicule. Du livre si bon de Lionel Shriver, tout le bien est détruit. Alors que le roman nous présente une réalité complexe dénuée de coupable et de réponse, le Kevin du film devient l'Orangina Rouge : mais pourquoi est-il aussi méchant ? Parce queeeee.....il a eu un nounours rouge et que sa môman est une mauvaise mère. Bref un film ridicule pour des personnages pourtant grandioses. D'ailleurs nous avons deux grands acteurs : Tilda Swinton et Ezra Miller -Kevin ado- dont les très bonnes prestations sont gâchées par la réal. Franchement j'aurais préféré des comédiens médiocres car j'ai beaucoup de peine pour eux, tout ce boulot pour rien...
Bref un film boursouflé d'orgueil mal placé. Si avec le roman de Shriver j'avais pris une claque littéraire, là j'ai la gueule de bois ; trop de médiocrité donne la nausée. Je termine cet article avec un seul impératif : retenir le nom de la réalisatrice parce que le jour où un de ces films sort, je ne pourrais pas y aller. J'aurai piscine.
Film glaçant et captivant du début à la fin. Le montage n’a rien d’exceptionnel cependant on ne peut pas à proprement parler de flash-back. Le passé et le présent se confondent subtilement. L’intensité du film progresse lentement sûrement... intensément ! On se doute assez rapidement de l’issue. Peu importe, l’esprit reste en alerte, car tout le monde n’emprunte pas le même chemin de croix. C’est un film d’horreur ancré dans le réalisme. Un gosse aussi terrifiant peut largement s’inscrire dans la réalité, c’est pourquoi, c’est un film glaçant. Il y a peu, dans l’actualité, un mioche de 12 ans a été expulsé de son département (La Haute Vienne) pour conduite dangereuse ! Pour autant, devrait-on se rappeler les propos de Sarkozy au sujet du dépistage de la délinquance dès le plus jeune âge ?! Oui, « We need to talk about Kevin » est un film réaliste. Il y a comme un côté christique dans le personnage de Tilda Swinton (remarquable comme très souvent), Eva, cette mère traverse son chemin de croix depuis la naissance de son enfant jusqu’à son emprisonnement, en acceptant la souffrance des autres lesquels l’expriment violemment et physiquement ; elle encaisse avec dignité, en silence, comme si c’était une punition, comme si elle devait être aussi punie pour avoir si mal élevé ce maléfique enfant. La scène avec son collègue lors d’une soirée de Noël est impressionnante de méchanceté gratuite ! Film à voir en VO, évidemment, pour l’interprétation de Tilda Swinton et aussi des deux derniers « Kevin » : Jasper Newell, le Kevin de 6- 8 ans et Ezra Miller, l’ado. Ne pas abandonner le film au bout de quinze minutes, car c’est abandonné cette mère, ravagée par la douleur. Aller jusqu’au bout du film, c’est aider Eva, c’est un peu la prendre dans ses bras, car je suis persuadé, qu’elle a un grand besoin d’amour, de compassion. Et si le montage, les plans rapprochés, les silences peuvent rebuter, ils s’inscrivent dans cette douleur, la douleur d’Eva. Le film doit déclencher de la compassion chez le spectateur, non pas envers Kevin, mais envers Eva. Cette femme est seule avec sa cupabilité, avec sa rage contenue, avec ce fardeau terrifiant qu’elle doit porter. spoiler: N’oublions pas qu’elle a aussi perdu son mari, et sa petite fille, laquelle pouvait la réconforter dans son rôle de mère, laquelle pouvait la rassurer, la déculpabiliser, ce que son mari n’a pas su faire. Eva est une victime.
Au début j'ai cru voir 'Damien la malédiction' puis j'ai remarqué qu'on était dans le réel. Ce réalisme crée une véritable épouvante. Cette mère aime son enfant. On a juste envie de rentrer dans l'écran et de forcer cette femme à envoyer fiston chez un psy dès son premier calgon. j'ai raté le début mais c'est un film brillant. Bravo !
We Need to Talk About Kevin est un petit film indépendant dérangeant, dur, sensoriel, troublant, avec une ambiance ne laissant pas indifférent ainsi que poétique par les cadrages et les images qu'elles proposent. En voyant ce film on voit à quel point élever un enfant ce n'est pas toujours facile. Kevin est un personnage intriguant. Pourquoi se comporte-t-il ainsi ? On ne le saura jamais, ce qui laisse un mystère (malheureusement) autour de la personnalité étrange de ce garçon, ainsi que les rapports plus ou moins conflictuels qu'il a avec sa mère. Un beau film au visuel attirant, toutefois le film est un peu froid et manque d'émotion la plupart du temps.
Adapté d'un roman, ce long-métrage signé Lynne Ramsey est d'une noirceur implacable, étrange et remarquablement interprété par ses comédiens. Cependant, le scénario est parfois confus et mériterait quelques éclaircissements. Un très bon moment de cinéma.
Film dérangeant et frustrant. Il s'agit de comprendre l'étiologie d'une pathologie fatale. Yeah ! Kevin est hostile à sa mère depuis sa naissance. Sa mère ne cesse de se questionner à ce propos, d'autant plus que son fils va commettre l'irréparable - si ce n'est que l'irréparable pré-existe déjà dans son hostilité marquée à sa mère. En effet, une mère peut ne pas aimer ou savoir élever son enfant, mais l'enfant a priori a un besoin vital de l'affection et des soins de sa mère pour exister. Ben, pas Kevin. Son hostilité haineuse lui fait dominer et manipuler tous les membres du foyer dès son plus jeune âge. A commencer par son père, lequel est physiquement très mal choisi ! il ne ressemble à aucun de ses enfants et ne forme pas un couple harmonieux, logique avec son épouse. Pourquoi une mère si fine et intelligente se serait-elle mariée avec un gentil bonhomme aveugle et adipeux, et qui ne la comprend même pas, voire ne la croit pas ? Mystère. On pourrait parler jusqu'à demain de ce film axé sur Kevin, l'enfant, et même sur sa mère qui semble en questionnement permanent (mine effarée sur 70 % du film), mais je pense que la "faute" tant recherchée aurait dû se trouver du côté du père. C'est un aspect totalement inexistant dans ce film. Nan nan, il faut qu'on focalise sur l'enfant et sa mère ! Bof. Ce film semble se vouloir "intelligent" mais j'ai plutôt eu l'impression que le réalisateur nous prenait pour des imbéciles. En effet : - Les flashbacks permanents ne sont pas toujours pertinents ou bien placés. - Il est montré du rouge (en fil rouge) sans arrêt dans le cas où on n'aurait pas vu l'allusion appuyée : tomate, peinture, sang, fraise écrasée... - D'ailleurs, la mère nettoie longuement le spoiler: sang projeté sur sa maison comme s'il s'agissait de peinture à l'huile bien séchée alors qu'un coup d'eau chaude ou de karcher aurait suffi. - Kevin regarde et sourit de manière "satanique" comme certains mannequins de pub qui se prennent au sérieux et défient le public (et ici, le spectateur) ; on dirait une image calquée alors que la suggestion aurait été plus pertinente (et plus difficile à mettre en place, non ?). - Dès que le fils épluche son fruit, on comprend le parallèle spoiler: avec l'oeil , mais non. Ca insiste lentement pour obliger à bien comprendre, hein, dans le cas où on n'aurait pas encore saisi que le croquer, en faire jaillir du jus bavant au milieu du sourire et de la réplique sarcastiques de Kévin, a bel & bien spoiler: rapport avec l'oeil et le plaisir que l'ado a eu a le bousiller. - La mère ne va jamais consulter un psy ; elle n'essaie jamais d'utiliser une caméra cachée ou un enregistrement quelconque pour apporter une preuve, surtout après l'épisode de l'oeil qui confirme ses craintes ; il n'y a pas de femme de ménage qui aurait pu être témoin dans cette grande maison impeccable ; l'entourage est presque inexistant et ne remarque absolument rien de ce qui se passe, alors que tout le monde sait qu'il se passe plein de choses "parlantes" dans un foyer lambda pour qui le fréquente un tant soit peu. Des points sont détaillés pour donner du style, mais jamais pour faire comprendre pourquoi les choses se sont passées ainsi. On ne sait rien des motivations de spoiler: la tuerie qui ne semble pas logique. En effet, a priori Kevin aurait dû tuer sa mère et éventuellement ses 2 parents & sa soeur. Mais pourquoi spoiler: tuer ses camarades de classe ? D'où ça sort ? Mystère. En revanche, j'ai trouvé pertinent qu'il abatte spoiler: son père pour lui éviter de (re)connaître qui il est et a toujours été. Ajouté à tout cela, un rythme lent et un décor épuré pour marquer un environnement presque aseptisé (alors que le ver est dans le fruit) et surtout esthétiser l'ensemble mais ça ne prend pas. En définitive, un peu d'ennui, de la frustration et presque l'impression d'avoir été prise pour un peu plus bête que je ne suis. J'ai apprécié en revanche quelques scènes comme celle du marteau-piqueur mais surtout, le fait que je m'attendais à un film diabolique un peu à la Damien ou alors un peu gore qui m'aurait fait peur voire dégoûtée, et que cela m'a été évité.
Ce que ce film m'a emmerdée...! Je vois pas l’intérêt. Au bout de 5 mns on devine la fin mais sans pour autant comprendre par ce que c'est certainement pas ce flm là qui peut donner une explication à ce genre de drame. 1heure et demi de longueurs, de scènes où on est censé comprendre par une psychologie de bazar le problême du gamin ( Un père complètement à côté de la plaque vénéré par son fils ou la haine ressentie par le gamin, à qui on a envie de foutre des claques, à l'égard de sa mère sans qu'on sache pourquoi ..?.) On pourrait imaginer dans cette pauvreté scénaristique une visite à un psy... même pas. C''est manichéen comme écriture. Rien n'étonne le spectateur, rien ne le trouble, rien n'est suggéré. Ensuite, l'actrice est juste insupportable. Je ne parle pas de sa laideur qui est un constat purement personnel mais elle affiche deux expressions et deux seules durant 1h30; Pourquoi t'as fait ça? Je sais pas. Et puis le générique arrive et voilà. On ressent rien d'autre qu'un immense soulagement. A fuir!!
C'est vraiment bon parfois de se prendre des chocs comme ca ! J'ai ete tres attire a voir ce film grace a la bande annonce qui sentais vraiment un exellent film ! Et pour une fois la b.a disait vrai ! Le film nous surprend , nous degoute , nous fait peur... Le scenario est deja incroyable mais il l'est encore plus a l'ecran ! Tilda Swinton est juste epoustouflante dans ce role , pour moi son meilleur roles jusque maitenant ! Mais j'aimerais surtout parler de Ezra Miller que j'ai decouvert avec ce film , il ma juste laisser sur le cul avec son interpretation parfaite ! Sincerement c'est l'une des plus belles/horrible interpreations d'un acteur que j'ai vu depuis longtemps ! Rien que pour lui ce film est deja incroyable ! Le realisateur a reussi a mettre une ambiance qui fait froid dans le dos et qui nous degoute et meme si c'est horrible de dire ca , c'est vraiment bon ! Je le conseille fortement ! Mais aux spectaeurs avertis car le film est asser dure !
Mulholand Drive filmé par Gaspard Noé ou la chronique d'un film pour maso au dernier degré. Je voulais quitter la salle après 10min mais j'avais promis d'être sage, alors je suis resté et j'ai bu le calice jusqu'à la lie. Que dire ? Prenez des acteurs quelconque, un scénario banal (mais une histoire horrible), des caméramans atteints de parkinson (facile à trouver de nos jours) un décor nul à chier, rajouter une bande son à péter un cable (musique country) et vous avez les ingrédients principaux de ce carnage cinématographique...et pas que.
Voilà , pour ma part , je viens tout juste de prendre "ma claque" cinématographique de l'année ! Un mélange subtil de flashback manié à la quasi perfection , une histoire mettant du temps à démarré , mais (encore une fois) quelle baffe ! Jeux d'acteurs : 10/10 (et pourtant je déteste Tilda Swinton ) Scénar : 9/10 Soundtrack : 9/10 On peut enfin parler d'un GRAND film !
Kevin rouge, mais pourquoi est-il aussi méchant ??? Tout est lourdingue : la mise en scène avec ses flashbacks incessants et désordonnés, les acteurs à qui on a envie de donner des baffes, les effets esthétisants inutiles... Je ne suis pas rentré dedans une seconde.
Une critique presse dit que "WNTTAK" c'est du Haneke mais en mieux. Eh bien je préfère 1000 fois plus revoir le Funny Games original plutôt que ce film irréaliste. Ou alors Damien la malédiction, au moins il y aura une raison pour laquelle le protagoniste est tellement pas gentil !