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Un visiteur
2,5
Publiée le 25 mai 2012
Je crois que sans ma passion pour les Talking heads et mon respect pour Sean Penn, je ne serai pas allé au bout. Je n'ai pourtant pas un mauvais souvenir de ce film, mais je dois avouer ma totale incompréhension du personnage, entre Robert Smith et Ozzy Osbourne, vieille idole déchue et névrosée... C'est un road movie qui a tendance à un peu trainer en longueur, à conseiller un soir d'insomnie.
Dans toute la discographie de David Byrne, je pense qu'il y'avait moyen de piocher un meilleur titre que This must be the place...
This must be the place est un ratage comme j'en avais rarement vu au cinéma. Si tout sonne comme une mélodie boiteuse (si ce n'est la bande originale : grandiose), le film ressemble à un épais sac fourre-tout où les histoires se superposent sans jamais se croiser ni se lier, si j'aime généralement le mélange des genres, Sorrentino n'a en fait pas tenu longtemps un fil conducteur cohérent à son film. Il n'y a pas de vision, juste des alignement s de saynètes avec plus ou moins d'intérêt.
Et ce n'est pas pcq soudainement on agite l'étoile jaune au bout d'un morceau de tissu que tout la quête devient plus belle, le film plus intéressant ou l'émotion plus vive.
Reste Sean Penn qui m'a profondément énervé dans ce rôle caricatural.
Film beau , qui est tout en douceur mais qui en même temps est très puissant , Sean Penn est formidable et nous démontre encore une fois qu'il peut tout jouer . Un choix des décors excellent et une BO assez limité mais quand même bien choisi .
Un scénario riche, rebelle à toute convention, une galerie de personnages que ne renieraient pas les frères Coen, Sean Penn en rockeur toujours infantile et déjà fini, des seconds rôles de talent, tout partait pourtant bien. Mais à trop vouloir en faire, en dire, on perd le fil, puis le spectateur. Entrecoupé d’interludes musicaux de qualité, This must be the place multiplie les pistes, les digressions et les points de vue, croyant peut-être étouffer le jugement sous la cavalcade de trouvailles. Hélas, il fait rarement mouche. Et à l’arrivée on a entendu beaucoup de choses, on en a peu retenu, et surtout on n’en a vraiment compris aucune. Certes, la VF n’aide pas, mais on ne peut s’enlever de l’esprit qu’avec un montage plus cohérent on tenait là un excellent essai. Paolo Sorrentino a encore un peu de chemin devant lui.
Road movie intimiste d une sensibilité rare,This must be the place nous offre un festival de couleurs et de sons.Les jeux d'acteurs sont irréprochables...On tombe sous le charme.
Une pépite comme on aimerait en voir plus souvent. Une réalisation et un jeu d'acteurs touchés par la grâce. Des images magnifiques et colorées qui portent le film, une musique à la hauteur. Un vrai bijou. Voilà qui réconcilie avec le cinéma. A déguster.
Un film sans aucun intérêt, souvent très long, où seuls quelques plans sauvent l’ensemble de la noyade complète. Sean Penn est particulièrement agaçant.
Il est assez difficile d'apporter un jugement explicite sur ce film, tellement celui-ci est surprenant. Pour ma part, je n'ai jamais décroché malgré la lenteur affichée par le scénario et cela grâce à l’impressionnante interprétation de Sean Penn ! Nourri d'un humour décalé à de multiples reprises, "This Must Be The Place" maintient les esprits en éveil. D'un point de vue global, "This Must Be The Place" est un film d'avantage dédié aux esprits curieux qu'au grand public.
Une histoire simple mais forte et poignante, une mise en scène virtuose servie par une photographie et des décors naturels magnifiques, une musique superbe signée entre autres par l'ex leader du groupe culte Talking Heads, David Byrne, et une interprétation impeccable (Sean Penn en tête, mais les autres ne sont pas en reste...) : voilà un film qui ne manque pas de qualités. Ce joli road movie nous conte l'histoire d'un personnage attendrissant, touchant et parfois drôle où apparaissent quelques répliques bien senties ainsi que plusieurs clins d'oeil rock n' roll assez sympathiques (le maquillage de Sean Penn façon Robert Smith de The Cure, ses mimiques et attitudes de gamin dépressif façon Ozzy Osbourne, l'apparition de David Byrne dans son propre rôle, la présence au casting de Eve Hewson, la fille de Bono de U2, la réhabilitation du morceaux "This must be the place" des Talking Heads au détriment d'Arcade Fire...). Et une jolie métaphore autour de la cigarette pour un personnage principale qui ressort grandi de cette aventure (dans tous les sens du terme)... Un très beau film.
Même si je ne me suis jamais lassé du personnage campé par Sean Penn, sarcastique à souhait et "un brun" barré, le film en lui-même en revanche ne m'a pas vraiment séduit malgré une esthétique très soignée. La faute à un montage trop d'étrange pour moi et à une avalanche de temps morts et de scènes sans intérêt...
Doté d'un scénario vraiment pas à la hauteur, "This Must Be the Place" est un long-métrage particulièrement raté par une réalisation trop juste et une histoire irrémédiablement complexe voire même incompréhensible. De plus, le rythme est si lent que l'ennui peut en être mortel. Mis à part ces points négatifs, Sean Penn joue très bien son rôle et permet au film d'avoir un peu de crédit au final.
J'ai bien aimé :'). Le style de parlé de Cheyenne est très spécial, et il n'y avait personne de plus adéquat que Sean Penn pour l'interpréter. Je ne connaissais pas du tout ce type, mais j'ai pas été déçue pour autant. Ce road-movie nous entraîne dans des endroits peu communs, avec beaucoup d'émotions. Notamment quand il chante avec le fils du perso de Kerry Condon, j'ai trouvé ça particulièrement émouvant. Des réflexions habituelles sur la vie en général, de l'humour malgré tout, et surtout, de la musique :').