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Un visiteur
2,5
Publiée le 24 août 2011
Un curieux road movie où Sean Penn incarne une rock star vieillissante à la recherche de l'Allemand qui a persécuté son père à Auschwitz. Mais ce n'est pas que cela : comme dans tous les films de ce genre, on croise plein de gens, il y a plein de petites histoires sur le côté, et ici, surtout, plein de choses qu'on ne comprend pas trop, c'est très brouillon, on se perd, d'où la note moyenne. Ce n'est pas mauvais (il y a pas mal d'humour là-dedans), mais c'est loin d'être brillant. Un film en demi-teinte. Bof !
C’est un personnage attachant qu’incarne SEAN PENN. Blasé de tout, CHEYENNE tracte sa valise comme il charrie ennui et mal-être. La mort de son père donne un nouveau sens à sa vie : victime d’un nazi pendant la Shoah, il est décédé avant d’avoir pu se venger. CHEYENNE se met en quête du bourreau. Il le trouve. Puis, il renait et devient adulte… Ce film se veut être une leçon de vie. Mais pour moi, le prétexte « nazi » est éventé et j’aurais aimé un argument plus original comme base. En outre le voyage initiatique de CHEYENNE qui forme la deuxième partie du film, est sans grande originalité et comporte des longueurs.
C'est affreux ! Le personnage incarné par Sean Penn est insupportable. Le jeu de l'acteur est appuyé, limite débile mental, ado attardé, les cheveux longs, maquillage à la Robert Smith. On a l'impression que Sorrentino n'avait que pour volonté de faire jouer Sean Penn au détriment d'un scénario construit. Une fois la première partie du film écrite (ça aurait fait un court métrage), que faire pour meubler ??? Et bien, allons-y avec l'histoire de l'ancien nazi. ça mange pas de pain, ça plait aux vieux et aux bonnes consciences. Bon, il y a de belles images mais ça ne fait pas un film. Et puis, David Byrne, qu'on a plaisir à revoir (5 mn chrono). Et à la fin, je vous la raconte parce qu'elle est téléphonée et sans originalité aucune, Cheyenne revient dans son bled, les cheveux courts, normal, quoi ! Non, c'est indigne de Sorrentino.
Premier film en anglais réalisé par l'italien Paolo Sorrentino, This Must Be The Place nous raconte l'histoire de Cheyenne, une ancienne rock star, qui, suite au décès de son père, rescapé du camp d’Auschwitz, va partir à travers les Etats-Unis pour retrouver le nazi qu’il cherchait depuis des années. Même si la réalisation de Sorrentino est magnifique, le scénario très intéressant et les dialogues savoureux, c'est Sean Penn, dont la performance est extraordinaire, qui porte le film sur ces épaules. De plus, la bande originale très rock, composé par David Byrne, le chanteur des Talking Heads, s'accorde parfaitement avec l'univers unique du film, qui comporte tout de même quelques longueurs, qui n'enlève rien à la beauté de ce road movie rock. Un film sublime, injustement oublié du palmarès du dernier festival de Cannes, à voir impérativement en VO.
3 ans après "Il Divo", le napolitain Paolo Sorrentino nous revient en tant que réalisateur de fiction : une co-production italo-franco-irlandaise présentée en compétition lors du dernier Festival de Cannes. Ce film nous présente Cheyenne, une ancienne star du rock aux alentours de la cinquantaine. Retiré de la musique car ses chansons très morbides avaient entrainé le suicide de plusieurs adolescents, il a gardé son allure "gothique" et il vit de ses rentes à Dublin. Jusqu'au jour où la mort de son père, un vieux juif avec qui il a coupé les ponts depuis longtemps, l'emmène à New-York et dans un "road-movie" à travers les Etats-Unis, à la poursuite du nazi qui hantait son père depuis son séjour à Auschwitz. "This Must Be The Place" est un film très "touché" par la musique. Le titre, tout d'abord, provient d'une chanson des Talking Heads, le groupe de David Byrne, chanson dont le titre complet est "This Must Be The Place (Naive Melody)", chanson présente sur l'album "Speaking in Tongues" en 1983, chanson reprise récemment par Arcade Fire. David Byrne, on le retrouve comme compositeur de la musique du film, en collaboration avec Will Oldham (un chanteur dont la carrière comme acteur commence à prendre de l'importance, ne serait-ce que par ses rôles dans "Matewan" et "Old Joy"). David Byrne, on le voit aussi chanter une chanson au cours d'un concert. Et puis, il y a Cheyenne, joué magistralement par Sean Penn : son allure rappelle Robert Smith, le chanteur de Cure, sa voix quand il parle est extraordinaire (et irritante pour certains !) : une voix de fausset s'exprimant au ralenti, ce qui ne l'empêche pas de lâcher des répliques qui font mouche. Le fond du film n'est pas sans intérêt : ce rapprochement post mortem avec un père dont Cheyenne découvre petit à petit des pans de son existence tient finalement le spectateur en haleine jusqu'au bout. Quant aux paysages du Nouveau Mexique, état dans lequel l'action nous conduit, ils sont splendides.
Sean Penn esrt énorme dans ce rôle !! Il est loin le jeune mec qui defrayait la chronique plus par ses débordements que ces rôles Ce film est un vrai bijoux sur le passage à l'age adute et le lacher prise A recommender à tous !!
Pour l'avoir vu à Cannes en présence de l'équipe et de Sean Penn, je peux vous dire que le film a remporté un vif succés et que la salle a été conquise. Pour ma part j'ai également beaucoup aimé l'interprétation de Sean Penn complètement habité par le personne décalé. Bref, un film puissant, émouvant que je vous conseil. Bye
Sean Penn prouve clairement que c’est un excellent acteur dans la peau de cet ancien rockeur excentrique et introverti. Quand on sort de la salle, on est calme et détendu tellement sa léthargie est communicative ! Dommage que le scenario ne colle pas vraiment et qu’il se barre dans tous les sens au fur et à mesure que Cheyenne avance au volant de son pick-up. Un bon moment malgré tout avec une atmosphère et un personnage principal qui restera dans les annales.
Road Movie d'une lenteur étonnante dans la recherche d'une quête dépassée !! Des seconds rôles assez inexistant mais tiré par un Sean Pen éblouissant ! Ce film est tout de même attrayant par une bande originale fabuleuse
Saluons la prestation magistrale de Sean Penn ! Cela vaut largement les deux étoiles ... sinon ? Un film un peu trop haut perché à mon gout, des longueurs, je me suis mortellement ennuyé. Que dire de plus ?
Nouvelle performance impressionnante de Penn, le film repose sur sa seule présence. Le tout est un peu déconstruit et confus à cause d'une réalisation certes ambitieuse mais limitée. De très bonnes séquences malgré tout, ce qui en fait un film inégal mais original.
Malgré quelques longueurs qui nuisent à la qualité du film, Paolo Sorrentino parvient à l'aide d'une esthétique sublime et d'une réalisation parfaite, à présenter un road movie qui oscille entre émotion et drame sans tomber dans le piège du larmoyant ou du clichés. Sean Penn, magistral, campe une ancienne pop star dépressive qui au fil des rencontres va chercher à se trouver lui même . La bande originale 80's achève de sublimer ces 2 heures qu'on ne voit quasiment pas passer : A voir absolument.
"This Must Be The Place" a l'allure d'un film indépendant misant tout sur l'interprétation de son acteur principal, Sean Penn totalement déguisé sous les traits d'un rockeur en retraite, et un scénario pêle-mêle retraçant une étape de déclic dont émane un questionnement psychologique et existentiel d'un personnage singulier. Le début est des plus prometteurs car on pénètre dans la drôle de vie de ce personnage triste, un mixe entre Droopy, Edward aux Mains d'argent et du clown blanc. Un look d'ado en pleine crise, une diction et des tics totalement personnels, une posture cambrée étant le signe de son vieil âge et tout un passé enfermé, meurtri et pourrissant ce personnage solitaire et perdu. La tronche de Sean Penn est le meilleur atout du film et une raison suffisante pour découvrir le mystère qui l'entoure. Quant au scénario, c'est une autre paire de manches. Le début est simple et sympathique mais se déstabilise rapidement avec l'arrivée d'une intrigue plombant ce qui précède ; l'annonce de la mort de son père à qui il ne parlait plus depuis trente ans et qui pourchassait le nazi responsable de sa détention à Auschwitz lors de la seconde guerre mondiale. Cheyenne (Penn) va poursuivre cette quête et va y découvrir ce qu'il est vraiment, ce qu'il a manqué, et ce qui lui reste à faire. Ceci débarquant comme un cheveux sur la soupe (un bien épais parce qu'on a du mal à le digérer) si bien qu'on se mêle les pinceaux et qu'on comprend plus grand chose à ce qui se passe, trouvant le temps incroyablement long (la scène du concert est affreusement épuisante!) et effaçant toute notre curiosité! Le personnage erre seul dans la nature, fait des rencontres, dont la grand majorité ont pour moi aucun sens, faisant figure d'interrogatoire et de reflet intérieur pour Cheyenne qui sort de belles phrases morales en prime! La complexité de son état et de son identité restent troubles et aucunement facilités par des pêtements de câbles en tout genre, et des réactions ovnis rendant le tout encore plus tordu et inintéressant. La recherche du nazi nuit le film qui n'a plus vraiment de raison d'être, le personnage allant en contradiction avec tout le reste. On se déconnecte très vite et j'ai vite compris pourquoi le film est reparti bredouille du festival de Cannes, même pour Sean Penn dont le mérite se retourne vite contre lui grâce à ce gros n'importe quoi! C'est dommage car le début semblait susciter notre attention...