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lionelb30
448 abonnés
2 610 critiques
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1,5
Publiée le 28 août 2011
Quelle deception apres une tres belle bande annonce.C'est plutot long et lent , beaucoup de scenes qui ne servent a rien et de personnages qui apparaissent inutilement et rapidement sans que l'on comprenne pourquoi.Confus et parfois incomprehensible.
Un film qui échappe à l"échelle habiituelle des cotations. En effet, pire que "Nul", il est "Très Mauvais", voire détestable, de par le "message final" qu'il délivre -et que je n'ai, étrangement, vu relever et encore moins combattre dans aucune critique... spoiler: C'est en effet un éloge à la loi du Talion et à la justice expéditive que nous assène en finale et en une scène insupportable, cet interminable pensum assaisonné de pseudo-réflexions philosophiques à deux balles. Le plus grave n'est certes pas que le "Road Movie", genre malheureusement essoufflé par son exploitation intensive, croule ici sous ses pires poncifs. Ni même que Sean Penn s'y montre grotesque et involontairement pitoyable dans les poses et grimaces outrancières auxquelles il se livre. La seule qualité des images ne peut ici rien excuser, pas plus que la (très bonne) bande originale... que vous trouverez ailleurs.
Un scénario riche, rebelle à toute convention, une galerie de personnages que ne renieraient pas les frères Coen, Sean Penn en rockeur toujours infantile et déjà fini, des seconds rôles de talent, tout partait pourtant bien. Mais à trop vouloir en faire, en dire, on perd le fil, puis le spectateur. Entrecoupé d’interludes musicaux de qualité, This must be the place multiplie les pistes, les digressions et les points de vue, croyant peut-être étouffer le jugement sous la cavalcade de trouvailles. Hélas, il fait rarement mouche. Et à l’arrivée on a entendu beaucoup de choses, on en a peu retenu, et surtout on n’en a vraiment compris aucune. Certes, la VF n’aide pas, mais on ne peut s’enlever de l’esprit qu’avec un montage plus cohérent on tenait là un excellent essai. Paolo Sorrentino a encore un peu de chemin devant lui.
Doté d'un scénario vraiment pas à la hauteur, "This Must Be the Place" est un long-métrage particulièrement raté par une réalisation trop juste et une histoire irrémédiablement complexe voire même incompréhensible. De plus, le rythme est si lent que l'ennui peut en être mortel. Mis à part ces points négatifs, Sean Penn joue très bien son rôle et permet au film d'avoir un peu de crédit au final.
Pour l'avoir vu à Cannes en présence de l'équipe et de Sean Penn, je peux vous dire que le film a remporté un vif succés et que la salle a été conquise. Pour ma part j'ai également beaucoup aimé l'interprétation de Sean Penn complètement habité par le personne décalé. Bref, un film puissant, émouvant que je vous conseil. Bye
En quoi l'apparence physique influe t-elle notre manière d'être, de se mouvoir et même de penser ? L'ennui est-ce de se morfondre infiniment ou de ne trouver aucune raison de le faire, c'est-à-dire une approche du désespoir ? .. Une ancienne star du rock déprime, seul chez elle, et culpabilise, s'ennuie, voit les jours passer sans enchantement ni passion. Incarné par un Sean Penn, comme toujours magistrale, le personnage devient très vite attachant et c'est avec un étrange plaisir que l'on en vient à suivre ses pérégrinations et ses excentricités parfois pathétique. Le film, et c'est son défaut ainsi que sa qualité, repose essentiellement sur ce personnage, passé à la loupe, véritable incarnation du spleen et des regrets, de l'inutilité de la vie, son côté dérisoire, secondaire et son importance.. 'This must be place' tourne ainsi autour de cette existence, lente, désespérée, entourée de quelques êtres eux aussi sombre et triste mais toujours pourtant plein d'humour et d’auto-dérision.. Finalement, le long métrage s'avère assez contemplatif, sans scénario appuyé mais avec une photographie et un esthétisme certain qui plaira aux adeptes et déplaira évidemment à ceux qui s'attendaient à un 'film au rythme enlevé, vif et rebondissant'. Difficile à juger finalement mais à voir !
Sean Penn prouve clairement que c’est un excellent acteur dans la peau de cet ancien rockeur excentrique et introverti. Quand on sort de la salle, on est calme et détendu tellement sa léthargie est communicative ! Dommage que le scenario ne colle pas vraiment et qu’il se barre dans tous les sens au fur et à mesure que Cheyenne avance au volant de son pick-up. Un bon moment malgré tout avec une atmosphère et un personnage principal qui restera dans les annales.
Je ne connaissais pas du tout le synopsis du film. Du coup, les révélations progressives de l'intrigue peuvent dérouter tout au long du film. C'est vraiment le genre de long-métrage que l'on doit revoir pour tout comprendre. En effet, pour un road-movie, l'introduction est un peu longue, bien qu'excellente, allant du très drôle au très triste, comme tout le reste du film d'ailleurs. Sean Penn, bien qu'il incarne un personnage assez simple à décortiquer, est méconnaissable. Avant d'être un film sur une ex rock-star parti dans la quête farfelu d'un nazi caché ayant maltraité son père, c'est avant tout, et on ne le comprends qu'à la fin, un film sur le passage à la maturité de quelqu'un qui a vécu comme un enfant toute sa vie... Sous ce fond simple, les dialogues fins et la mise en scène superbe et calme donne un résultat qui laisse sans voix à la fin, surtout après la dernière scène, étonnante. A voir avec un certain recul (oui car les passages sur l'holocauste peuvent en lasser plus d'un, mais ce n'est pas de ça dont il est question), mais à voir absolument.
Quel curieux film ! Un patrimoine génétique pour le moins surprenant : une co-production franco-italo-irlandaise dotée d’un casting majoritairement américain. Une répercussion de la mondialisation certainement mais qui nous livre au final une œuvre sans véritable identité. Un scénario improbable illustré par des personnages et des situations qui le sont tout autant pour la plupart d’entre eux. De ce patchwork bancal, émergent çà et là quelques pointes d’humour et quelques séquences réussies mais l’enchaînement des scènes manque singulièrement de fluidité et de cohérence. Le rythme du film souffre principalement d’une mise en scène tape-à-l’œil où les mouvements de caméra donnent le tournis et lassent (travellings en tout genre, effets de grue inutiles). A l’image du personnage qu’il incarne, Sean Penn traverse ce road-movie avec apathie mais non sans talent ; dans des rôles secondaires, Judd Hirsch et Kerry Condon impressionnent. Encore un film de la sélection officielle du Festival de Cannes en demi-teinte (pour un cru 2011, selon les experts, soi-disant exceptionnel !).
Une mise en scène hyper controlée pour ce road movie initiatique mené avec maestria par Sean Penn en rock star cramée reconvertie en chasseur de nazi. A voir
Etrange, original, burlesque, ce road-movie signé Paolo Sorrentino offre un beau moment de cinéma grâce notamment à une photographie magnifique et un Sean Penn admirable en Robert Smith azimuté. Toutefois, quelques longueurs et un scénario futile empêchent ce film d'atteindre les sommets
Pour Sean peen c est un rôle à Oscar il mérite d etre nominé et de le gagner tant sa prestation est immense et juste j ai adoré ce film et j ai adoré l interprétation de sean peen il est grand très grand cet acteur
Sean Penn esrt énorme dans ce rôle !! Il est loin le jeune mec qui defrayait la chronique plus par ses débordements que ces rôles Ce film est un vrai bijoux sur le passage à l'age adute et le lacher prise A recommender à tous !!
Le titre rend hommage à la chanson des Talking heads, et les fans du groupe seront heureux de voir David Byrne chanter et dialoguer avec Sean Penn dans une séquence. Sa place, le personnage dépressif incarné par Penn - qui fait de la peine mais parvient souvent à nous amuser avec ses tics et ses excentricités, comme un croisement entre Droopy, Robert Smith et Ozzy Osbourne - semble la chercher désespérément, bien qu'avec une certaine nonchalance. "This must be the place" commence comme une subtile comédie mais prend vite un virage "auteurisant" dès que le road movie débute, et se perd un peu en route (à l'image du héros fatigué). La mise en scène et les images sont élégantes, bien servies par le cinémascope, le voyage n'est pas déplaisant mais je reste partagé. La dépression d'une ancienne rock star restée enfant, la culpabilité, la quête du père, les nazis: le mélange ne prend pas toujours. La fin est curieusement conformiste et semble nous dire qu'une fois dépassées les névroses du passé, il faut revenir à une apparence "normale".