Avis : This Must Be the Place - Page 7

Bon je craignais un peu ce film tout en espérant quand même un petit quelque chose. Mais rien à faire, ce fut un calvaire. Il faut dire que quand le personnage principal arrive à t'insupporter dès sa première apparition, ça n'aide pas vraiment... J'aime beaucoup Sean Penn mais là ce n'est juste pas possible. J'ai cru assister à un numéro de clown où Penn mime un gothique avec sa petite voix fluette archi forcée qui flingue tout le capital sympathie que le personnage pourrait avoir. Et c'est ça le principal défaut du film, tout est forcé, tout sonne faux. Le film n'affiche pas des prétentions réalistes mais il manque tout simplement de substance, d'authenticité. Sorrentino se donne des grands airs pour filmer le néant. Ce mec abuse tellement des zooms et des plans fixes sur des visages laids que ça en devient malsain. C'est dommage car il y avait de bonnes idées de mise en scène mais ça ne filme rien, rarement j'aurais autant ressenti une telle vanité et une telle "gratuité" dans un film. Il n'y a qu'à voir la scène où Penn va conduire un vieil indien en plein milieu de nulle part. Il n'y a aucun but, rien, c'est juste faire du décalé pour faire du décalé.

Le scénario en soi est plutôt intéressant mais la manière de le mettre en scène beaucoup moins. On sent un certain talent mais un énorme manque de subtilité sur le plan formel mais surtout dans la construction du récit. Trop de scènes à rallonge, trop d'effets de style, à part l'ennui l'émotion est absente. Sorrentino tente d'en placer mais elle est tellement superficielle que ça ne marche pas. Et puis ce spleen de pacotille, ralala... Encore un mec qui pense que mettre une musique déprimante avec des personnages qui font la tronche en slow-motion va faire pleurer sous les chaumières. Tout est surligné au possible et moi ça m'énerve cette émotion de comptoir qu'on t'impose sans la moindre subtilité.

Bon après le film évite de sombrer dans le pathos grâce à de petites touches d'humour qui parfois sont bien senties (le coup de la flaque, méchant sans être cruel ou encore la partie de ping pong). Mais c'est tout, c’est bien vide et c'est bien dommage car il y avait moyen de construire un récit puissant. Mais ici on a le droit à une quête initiatique lourdingue qui multiplie les effets de manche pour se terminer en queue de poisson. Tout y est prévisible, faussement original. Le rythme est paresseux, mal agencé, il n'y a pas de réel moment fort, ni de tension, ça reste gentillet et plat jusqu'au bout. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est une torture absolue mais les défauts sont si nombreux que je trouve ce film assez mauvais. Avec Sleeping Beauty, voici le deuxième film en sélection à Cannes en 2011 qui a brillé dans le genre des parodies de films d'auteur. Très décevant vu le matériau de départ.

Un film que je mourrai d'envie de voir. Décidément Sean Penn n'est pas invincible comme je le pensais ! Oui, l'histoire mérite de l'attention et une réelle concentration pour plonger dedans et être avec ces personnages mais sincèrement je n'ai pas du tout accroché alors que je suis plutôt adepte des films du genre. Dès les premières secondes, c'est le doublage qui m'a frappé avec cette voix ressemblant tellement à celle du film "Sam, je suis Sam". Du coup, je n'ai pas pu m'ôter de la tête que le personnage de Sean Penn était autiste comme pour son personnage de Sam. Et puis, il y a le scénario qui ne trouve pas de focus durant la première heure et qui, du coup, éparpille le spectateur. "This must be the place" m'a énormément déçu.

Un film onirique, parfois barré, d'une euphorisante mélancolie. Sean Penn campe un personnage de clown triste pathétique, qui tel un Peter Pan refuse de grandir et va entreprendre une quête initiatique pour en apprendre plus sur son père et ses origines. Fascinant, drôle, nostalgique, profond. Une vraie découverte...

J'ai bien aimé :'). Le style de parlé de Cheyenne est très spécial, et il n'y avait personne de plus adéquat que Sean Penn pour l'interpréter. Je ne connaissais pas du tout ce type, mais j'ai pas été déçue pour autant. Ce road-movie nous entraîne dans des endroits peu communs, avec beaucoup d'émotions. Notamment quand il chante avec le fils du perso de Kerry Condon, j'ai trouvé ça particulièrement émouvant. Des réflexions habituelles sur la vie en général, de l'humour malgré tout, et surtout, de la musique :').

Une oeuvre bien curieuse. La mise en scène est maitrisée, pas de problème là dessus. Sean Penn en mélange saisissant de Robert Smith, Ozzy Ozbourne et Paul Stanley assure, pas de problème ce de côté là non plus. Par contre, les partis-pris de la construction et du scénario ne fonctionnent pas. Le début du film patine méchamment dans la semoule, puis on bifurque vers un road-movie qui regarde beaucoup vers Paris-Texas (à noter d'ailleurs une apparition clin d'oeil de Harry Dean Stanton)...Malheureusement, la liaison entre le personnage principal (ex Rock-star dépressive) et sa quête (chasser un vieillard nazi encore en vie) apparait bien trop artificielle, ou du moins totalement déséquilibrée. On n'est pas passé loin d'un bon film "wendersien", mais le résultat laisse finalement dubitatif.

Le début est complètement atypique, hilarant ! La suite est assez décousue et longue, mais originale. Un bon moment.

Sean penn joue la un très grand rôle à la mesure de son talent. Il tient à lui seul ce film qui traine beaucoup.

C’est un personnage attachant qu’incarne SEAN PENN. Blasé de tout, CHEYENNE tracte sa valise comme il charrie ennui et mal-être. La mort de son père donne un nouveau sens à sa vie : victime d’un nazi pendant la Shoah, il est décédé avant d’avoir pu se venger. CHEYENNE se met en quête du bourreau. Il le trouve. Puis, il renait et devient adulte… Ce film se veut être une leçon de vie. Mais pour moi, le prétexte « nazi » est éventé et j’aurais aimé un argument plus original comme base. En outre le voyage initiatique de CHEYENNE qui forme la deuxième partie du film, est sans grande originalité et comporte des longueurs.

Beaucoup de longueurs, malgré une belle photographie et une chouette B.O. Ce scénario original était prometteur mais j'ai vite été déçue. La prestation de Sean Penn en pseudo Robert Smith est peu convaincante, exagérée.

Voilà un film prétentieux d'un réalisateur à qui on a tellement répété qu'il était doué qu'il en a pris la grosse tête. "This Must Be the Place" regorge de très belles images, de plans étonnants et inventifs. Il doit aussi beaucoup à Sean Penn : loin d'être ridicule comme certains l'ont dit, il livre une des performances les plus marquantes de sa carrière. Le film est par moments très drôle, d'un burlesque très poétique. Il a en revanche plus de mal à faire naître l'émotion, et c'est dommage. Le début est trop lent, la fin beaucoup trop prétentieuse, notamment les scènes avec le nazi, qui frôlent presque le ridicule. Il y a indéniablement du très bon dans ce film, mais aussi du mauvais. Il y a une scène où le personnage incarné par Penn, en parlant avec David Byrne, qualifie ce dernier d'artiste. Sans doute Sorrentino a t-il espéré qu'on dise la même chose de lui. Sean Penn n'en fait pas trop, contrairement à ce qu'on a dit. Sorrentino, lui, si.

Même si je ne me suis jamais lassé du personnage campé par Sean Penn, sarcastique à souhait et "un brun" barré, le film en lui-même en revanche ne m'a pas vraiment séduit malgré une esthétique très soignée. La faute à un montage trop d'étrange pour moi et à une avalanche de temps morts et de scènes sans intérêt...

Scotché du début à la fin… performance d'acteur, images formidables, un bonheur de cinéma, et enfin un film different qui reste du grand cinéma…

Road movie intimiste d une sensibilité rare,This must be the place nous offre un festival de couleurs et de sons.Les jeux d'acteurs sont irréprochables...On tombe sous le charme.

un film singulier, un peu long mais quelle merveille photographique avec une bande son très agréable

Un seul mot : déçu ! J'attendais autre chose, plus surprenant, à l'image de S. Penn, plus étoffé. Le contenu est pauvre, sans réel but et message avec des plans interminables et vides. Une recherche de quelque chose qui n'est ni de soi, ni de ce qui fut, ni de qui sont les autres ... un terrible vide de propos pour un film qui se veut, à la fin, assez intimiste (bien trop !). Seul S. Penn arrive, de par son jeu (aseptisé ici, il est dépressif) donne un léger intérêt à ce petit drame creux. Mais la barre devient très haute dès sa présence (de par son talent) qu'ici, cela ne suffit pas, même avec le décalage (personnalité). Bref une belle déception ! 1.5/5 juste pour Penn, le reste reste limite pitoyable !!!