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L'AlsacienParisien
638 abonnés
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1,5
Publiée le 26 août 2011
"This Must Be The Place" a l'allure d'un film indépendant misant tout sur l'interprétation de son acteur principal, Sean Penn totalement déguisé sous les traits d'un rockeur en retraite, et un scénario pêle-mêle retraçant une étape de déclic dont émane un questionnement psychologique et existentiel d'un personnage singulier. Le début est des plus prometteurs car on pénètre dans la drôle de vie de ce personnage triste, un mixe entre Droopy, Edward aux Mains d'argent et du clown blanc. Un look d'ado en pleine crise, une diction et des tics totalement personnels, une posture cambrée étant le signe de son vieil âge et tout un passé enfermé, meurtri et pourrissant ce personnage solitaire et perdu. La tronche de Sean Penn est le meilleur atout du film et une raison suffisante pour découvrir le mystère qui l'entoure. Quant au scénario, c'est une autre paire de manches. Le début est simple et sympathique mais se déstabilise rapidement avec l'arrivée d'une intrigue plombant ce qui précède ; l'annonce de la mort de son père à qui il ne parlait plus depuis trente ans et qui pourchassait le nazi responsable de sa détention à Auschwitz lors de la seconde guerre mondiale. Cheyenne (Penn) va poursuivre cette quête et va y découvrir ce qu'il est vraiment, ce qu'il a manqué, et ce qui lui reste à faire. Ceci débarquant comme un cheveux sur la soupe (un bien épais parce qu'on a du mal à le digérer) si bien qu'on se mêle les pinceaux et qu'on comprend plus grand chose à ce qui se passe, trouvant le temps incroyablement long (la scène du concert est affreusement épuisante!) et effaçant toute notre curiosité! Le personnage erre seul dans la nature, fait des rencontres, dont la grand majorité ont pour moi aucun sens, faisant figure d'interrogatoire et de reflet intérieur pour Cheyenne qui sort de belles phrases morales en prime! La complexité de son état et de son identité restent troubles et aucunement facilités par des pêtements de câbles en tout genre, et des réactions ovnis rendant le tout encore plus tordu et inintéressant. La recherche du nazi nuit le film qui n'a plus vraiment de raison d'être, le personnage allant en contradiction avec tout le reste. On se déconnecte très vite et j'ai vite compris pourquoi le film est reparti bredouille du festival de Cannes, même pour Sean Penn dont le mérite se retourne vite contre lui grâce à ce gros n'importe quoi! C'est dommage car le début semblait susciter notre attention...
The must be the place est un beau ratage qui revendique un côté film indé bobo prétentieux particulièrement douteux. Exhibant ses propres artifices jusqu'au trop plein (longs plans pseudos arty, musique lancinante, persos décalés), This must be the place n'est ni un film des frères Coen, ni un film de David Lycnh, vouloir mettre des persos cinglés à tous les étages et des situations insolites (le buffle, l'indien, l'oie...) ne suffit pas à fair eun bon film surtout quand un côté mélo particulièrement cliché ne cesse d'abonder à la surface. Bref, un film sans granc intérêt dans lequel Sean Penn, amusant au début, finit par lasser tant sa prestation tient du cabotinage le plus effronté et se limite à deux expressions. Pas grand intérêt, à éviter malgré une super BO...
Pour apprécier le film, cela suppose qu'il faudrait pouvoir supporter Sean Penn pendant 2heures, or, l'acteur qui n'est pas à son premier cabotinage, mais qui là excelle dans le genre. Ne blâmons pas complètement l'acteur, on devine une mauvaise direction d'acteur. Bref, qu'est-ce que c'est que This Must be the place ? C'est un film où on est censé ressentir une sorte de malaise et de mélancolie du personnage principal, et si vous n'avez pas compris avec le look de Sean Penn que ça ne va pas fort pour lui, ne vous inquiétez pas, Paolo Sorrentino va vous diffuser des musiques tristes avec des ralentis assez régulièrement dans le film, histoire que vous ayez bien compris (je suppose qu'avoir de véritables idées de mises en scène pour transmettre les états d'âme du principal protagoniste était trop compliqué, m'enfin bon, passons). Bref, une fois qu'on a compris ça, le film nous emmène sur son véritable sujet que je ne dévoilerai pas plus pour ne pas spoiler ceux qui ne l'auraient pas vu. Bon, passons l'idée qui est à la limite du n'importe quoi sur plusieurs points mais c'est juste très mal traité. Et puis ça se voudrait intelligent et drôle mais ça ne l'est pas.
Nouvelle performance impressionnante de Penn, le film repose sur sa seule présence. Le tout est un peu déconstruit et confus à cause d'une réalisation certes ambitieuse mais limitée. De très bonnes séquences malgré tout, ce qui en fait un film inégal mais original.
Voir Sean Penn transformé en une sorte de Robert Smith complétement à la masse est absolument irrésistible mais ce n'est pas le seul atout de ce film. Paolo Sorrentino ne m'avait pas intéressé avec son précédent "Il divo" mais il change carrément de genre avec ce road movie plein d'humour mis en scène au rythme de cette ancienne star du rock dévastée par l'abus d'alcool et autres drogues, un vrai désastre! Donc, c'est lent et il m'a fallu augmenter le volume de temps en temps pour percevoir la toute petite voix du Cheyenne mais il y a de très jolis plans et bien que le scénario soit très linéaire et la fin un peu décevante, c'est un bon moment de suivre les tribulations de ce personnage hors norme entouré de très bons seconds rôles...
Un curieux road movie où Sean Penn incarne une rock star vieillissante à la recherche de l'Allemand qui a persécuté son père à Auschwitz. Mais ce n'est pas que cela : comme dans tous les films de ce genre, on croise plein de gens, il y a plein de petites histoires sur le côté, et ici, surtout, plein de choses qu'on ne comprend pas trop, c'est très brouillon, on se perd, d'où la note moyenne. Ce n'est pas mauvais (il y a pas mal d'humour là-dedans), mais c'est loin d'être brillant. Un film en demi-teinte. Bof !
On peut être agacé au début par la composition de Sean Penn en une sorte de Robert Smith neurasthénique et infantile, d'autant plus que l'étrange road movie qui s'en suit ne prend son sens et sa cohérence que très progressivement. La mise en scène de Paolo Sorrentino est cependant brillante, les dialogues souvent affutés, et la prestation de Frances Mc Dormand comme toujours épatante. A visionner probablement une deuxième fois pour apprécier pleinement ce film atypique.
Sean Penn a beau tenir son rôle à merveille, l’extrême mollesse de son personnage, ainsi que sa voix dépressive, ne seront pourtant pas loin de nous endormir, surtout lorsque l'on additionne à cela, certaines longueurs. Et même si le fond est intéressant, ce sera avant tout la prestation originale et la qualité de sa mise en scène aux plans soignés, qui nous tiendront éveillés.
Le festival de Cannes 2011 a récompensé le réalisateur Paolo Sorrentino pour ce film, en lui décernant le prix du jury Oecuménique. Paolo Sorrentino est un réalisateur, scénariste, producteur Italien de 41 ans. Il a joué dans le film de Nanni Moretti « El caiman ». Il a scénarisé et réalisé « l’ami de la famille », et « Il divo ».
Cheyenne est un chanteur, au look gothique, qui a eu une carrière il y a de longues années, il vit de ses rentes avec sa femme en Irlande. Cheyenne est une ancienne gloire du rock fatiguée, décalée, traumatisée par le suicide de deux de ses fans dépressifs suite à l’écoute d’une de ses chansons (on l’apprend plus tard dans le film) Il se traine toute la journée dans un état second voire dépressif. Il est appelé au chevet de son père mourant. Son père est aux Etats Unis, le chanteur, éffrayé en avion, décide d’y aller en bateau, le faisant arriver trop tard. Il décide alors de régler les comptes de son père qui a passé sa vie à traquer un nazi qui l’avait humilié dans un camp de concentration pendant la seconde guerre mondiale. S’en vient alors la recherche de cet homme et un road movie aux rencontres étonnantes …
Entre poésie, humour, fragilité, sensibilité, le personnage de Sean Penn est très attachant. L’acteur est formidable et étonnant, même si parfois la démarche lente, trop lente, du personnage est en décalage avec le ton donné . Frances Mc Dormand, très juste dans le rôle de la femme aimante joue le contraste, cette femme est le pilier du couple. Le reste du casting est plus que convaincant.
La BO rock 80′s est excellente et la mise en scène épatante, notamment la scène de David Byrne….
Le bémol reste la fin décevante après l’heure et demi de cinéma singulier !
Il serait dommage de rater ce film « à part » et la prestation de Sean Penn
Dire que ce film n'est pas accessible à tous est une évidence, tant il est tout sauf linéaire, sauf cohérent... on a du mal à suivre l'évolution du personnage principal (sublime Sean Penn) mais peu à peu on est ému, touché, bouleversé... c'est un très beau film, mais il faut être patiente pour en apprécier toutes les qualites...
Il est certain qu'on n’entre pas aisément dans This Must Be The Place. Le cinéma indépendant peut sembler parfois un peu inaccessible. Cependant, Paolo Sorrentino nous a grandement facilité les choses notamment grâce une photographie merveilleuse et une bande-son assez extraordinaire. Certes, cela prend quand même quelques minutes avant d'accepter de vouloir suivre Cheyenne, personnage particulièrement particulier, mais au final on ne le regrette pas et on en sort presque même meilleur, car This Must Be The Place est drôle et inspirant. On est surpris et on se surprend d'avoir aimé la balade. Inattendu.
Décalé j' ai eu l'impression d' aller voir cure en vieux en attendant sa musique en fond résultat j'ai beaucoup rit avec un humour noir délicieux et des images graphiques comme des tableaux contemporains.Derrière l'humour et les images se cachent des pistes de réflexions sur la célébrité, les dégats liés à celle ci , les fans, le suicide la recherche de criminel , l'obsession et le pardon ... beaucoup de profondeur à voir d'urgence.
RIDICULE ! Qu'est-ce qui est passé par la tête de Sean Penn ? Peut-être avait-il envie de réaliser un de ses fantasmes en se montrant déguisé en drag-queen en pleine crise à l'écran ?!
Impossible de tenir plus de 30 minutes devant ce film sans saveur et sans rythme. La palme revient à Sean Penn dans son costume gothique à la Robert Smith (du groupe The Cure), pas crédible du tout dans son personnage de rock star déchue. Un ratage total.