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Caine78
6 830 abonnés
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3,0
Publiée le 29 juillet 2015
D'un côté, je ne peux m'empêcher de trouver qu'il ne se passe pas grand-chose durant près de deux heures, le rythme et les différentes rencontres faites par le héros pouvant parfois déconcerter. De l'autre, difficile de rester insensible à la réalisation aussi délicate que sophistiquée de Paolo Sorrentino, trouvant dans cette étonnante histoire de rockeur en quête de lui-même et du bourreau (nazi!) de son père une sorte de plénitude assez étonnante, si bien que l'on suit jusqu'au bout avec intérêt et même parfois émotion cette drôle d'aventure qui, malgré quelques maladresses, est une nouvelle fois l'occasion pour Sean Penn de livrer une performance inattendue (malgré une VF absolument calamiteuse). Cela aurait sans doute pu être plus abouti, mais ne serait-ce que pour sa beauté singulière, son ton surprenant et sa bande-originale mélodieuse, « This Must Be the Place » s'avère une bonne pioche. Séduisant.
Quelle déception, sans doute la plus forte de cette année... Le réalisteur de l'excellent "Il Divo" avec Sean Penn en rock star déchue chercheur de nazi ! Rien que le speech vaut son pesant de cacahuète... Et que nenni, néant... Et pour une fois, assez rare pour en être courroucé, c'est Sean Penn le maillon faible. Son personnage est fantomatique, toujours ce même visage inexpressif, cette dégaine d'adolescent pleutre, mou, sans compter une voix toute aussi inexpressive et ce rire débile qui nous rappelle une pub satirique qui se moquait gentillement des ados... Bref un personnage insupportable, vraiment horripilant sur lequel on ne s'accroche pas du tout et auquel on ne croit pas une seconde. Comment imaginer qu'il fut un rocker ayant chanter avec Mick Jagger ?! Reste heureusement la magnifique Frances McDormand parfaite et qui offre également les plus belles scènes du film. Sorrentino réalise un beau films dans la forme mais au scénario tout aussi vain que son personnage agace. Dommage.
C'est parce que le look gothico-comique de Sean Penn intrigue suffisamment que l'on se précipite à visionner ce film,réalisé par le petit génie du cinéma italien moderne:Paolo Sorrentino.Mais emporté par sa vanité,ses afféteries artistiques et sa vision de carte postale de l'American Dream,son road-movie(qui rappelle fortement "Paris-Texas")se plante en beauté,et ressemble à une coquille vide.Il faut tout de même reconnaître que la forme est très alléchante,avec un style pompier mais très abouti.La musique pop-folk de David Byrne aide à faire passer la pilule d'un voyage,qui embrasse différentes thématiques sans en aboutir aucune.Difficile en effet de lier la crise existentielle d'une ex-star du rock à la dérive et sa recherche hors sujet d'un criminel de guerre nazi à la mort de son père.Sorrentino se moque de la psychologie ou de la vraisemblance,il veut que son objet soit flatteur à l'oeil et "artistique".Sean Penn,malgré sa tendance à la performance outrée,est incroyable.Grimé comme le chanteur des Sex Pistols,parlant et se déplaçant comme un Forrest Gump sous acide,il livre une interprétation qui ne ressemble à aucune autre.
La prestation de Sean Penn est bluffante et sans doute nous fait-elle regarder ce film tortueux jusqu'au bout. L'histoire principale ne commence pas de suite, avant, il faut se farcir des débuts d'intrigues secondaires dont on ne connaitra jamais le dénouement, des plans inutiles en pagaille dont certains ne semblent là que pour montrer que le réal sait filmer, des séquences qui ne servent à rien (le pompon pour la partie de ping-pong), des réflexions puritaines : la rock star qui refuse de coucher avec une fille au prétexte qu'il est marié, vachement crédible, non ?) Bref tout cela est long et fouillis en plus d'être prétentieux. PS : je n'ai pas aimé la bande son et cette séquence interminable avec David Byrne, mais cela n'engage que moi
Le personnage aberrant que Paolo Sorvino nous fait suivre dans ce parcours initiatique tout aussi atypique serait, sans l’effort de ce Sean Penn méconnaissable, tout simplement grotesque. Dans la peau de cette ancienne rock-star dont l’excentricité cache un retard mental assez déconcertant, l’acteur réussi tant bien que mal à donner à ses rapports aux autres, et en particulier à son père, une charge émotionnelle réaliste. Le premier long-métrage américain du réalisateur italien souffre du manque de finalité que lui apporte son écriture auteuriste assez maladroite et relève finalement moins du drame intimiste qu’il espérait à devenir que du road-movie contemplatif. Les cadres de prises de vue en viennent en effet à être bien plus saisissants que le scénario lui-même qui n’offre rien d’autre de mémorable que le look gothique de son héros.
This must be the place est un ratage comme j'en avais rarement vu au cinéma. Si tout sonne comme une mélodie boiteuse (si ce n'est la bande originale : grandiose), le film ressemble à un épais sac fourre-tout où les histoires se superposent sans jamais se croiser ni se lier, si j'aime généralement le mélange des genres, Sorrentino n'a en fait pas tenu longtemps un fil conducteur cohérent à son film. Il n'y a pas de vision, juste des alignement s de saynètes avec plus ou moins d'intérêt.
Et ce n'est pas pcq soudainement on agite l'étoile jaune au bout d'un morceau de tissu que tout la quête devient plus belle, le film plus intéressant ou l'émotion plus vive.
Reste Sean Penn qui m'a profondément énervé dans ce rôle caricatural.
"This must be the place" est un film pour le moins curieux. Ce sentiment est surtout le résultat de son personnage principal totalement décalé, sorte de Droopy gothique tournant au ralenti. Le début est une petite merveille d'humour dépressif, et il est finalement regrettable que cet aspect ne soit pas le moteur de toute l'histoire. Car le film bascule subitement en road movie, et s'il révèle de jolies scènes souvent poétiques, la chasse au nazi n'est qu'un prétexte scénaristique un peu artificiel. La morale finale est aussi contestable et décevante : spoiler: le héros abandonne son look - objet de rejet - contredisant le message de tolérance et du droit à la différence qui est véhiculé tout du long. C'est finalement lui qui s'adapte au regard des autres, qui renie son être comme si c'était la source de ses turpitudes morales, et non les autres qui l'acceptent. Il est devenu adulte en entrant dans le moule de la normalité.
Une histoire en apparence linéaire où une rock star à la retraite se lance à la poursuite du tortionnaire de son père. Un mélange incongru dont on ne saisit pas trop l'objectif. La première partie est la plus réussie: le quotidien de cette star déprimée interprétée par Sean Penn attise la curiosité. Puis l'intrigue s'enlise dans cette quête du passé et de vengeance. Trop de sous-entendus gonflants que même Sean Penn n'arrive pas à faire digérer. Pourtant, il sauve une bonne partie du film. Beaucoup se seraient cassés les dents avec ce personnage. Il réussit la prouesse de ne jamais être ridicule, au contraire.
Un début de film plutôt intéressant. Un acteur principal convaincant aussi. Cependant, le film se perd en chemin à mesure que les minutes défilent. Pas assez de peps malheureusement ce qui entraîne un décrochage au fur et à mesure.
L’intérêt du film réside dans l’interprétation magistrale de Sean Penn dans ce retraité rock star gothique dépressif. Avec son look improbable, l'acteur nous hypnotise de tout son talent. Hélas, au bout d'un moment la quête racontée dans ce film nous fait décrocher et nous ennuie de plus en plus malgré les belles images et une mise en scènes soignée.Histoire ininteressante? Peu de personnage developpé? trop de longueurs? les raisons sont nombreuses et toutes plausibles.
Un Robert Smith sous calamant est-ce possible ? C'est le pari que fait le réalisateur en mettant Sean Penn dans ce rôle improbable d'ex chanteur rock millionnaire marié à une pompier... La recherche des origines et la question de la réparation des victimes juives de l'horreur des camps... Ca brasse large et pourtant le film tient la route. Sean Penn en Robert Smith c'est comme Heath Ledger en joker: osé mais brillant au final ! C'est une très bonne comédie qui peut être vu plusieurs fois sans craintes.
La mise en scène proche d'un Terrence Malick (l'arbre de vie) en plus nerveux, basée sur une construction narrative non linéaire entrecoupées d'illustrations poétiques, ironiques ou décalées, débouche au final sur un récit assez conventionnel (l'autothérapie en retournant sur les lieux de son enfance). Sean Penn s'éclate dans son rôle à contre emploi. Le résultat n'est pas entièrement convaincant, l'originalité de la réalisation n'étant pas toujours au service du récit.
Malgré un déséquilibre flagrant entre une première partie d'exposition trop présente (bien que très bonne) et une deuxième partie rallongée artificiellement avec des scènes sans intérêts pour l'histoire (pour justement essayer de gommer un peu se déséquilibre), le film est attachant, grâce notamment à des personnages originaux et déconnectés du monde, qui entretiennent au final cette atmosphère éthérée et poétique qui fait tout le charme du film... Un film agréable donc, bien qu'un peu longuet par moment, très soigneusement cadré et réalisé avec beaucoup de gout.
Incroyablement ennuyeux. Je ne sais pas trop quoi rajouter à tout ça... Ce n'est pas la folie et il ne faut pas y aller selon moi. Des gens déprimés dans toute la salle donc bon ça va ... je préfère rester chez moi exploser les scores à Kibuzz. Si SI je te jure : ) HIHI
road movie sensible et cynique sur le cheminement et les choix d'une vie. Interprétation impeccable de Sean Penn d'un personnage déroutant et emouvant.13/20