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AMCHI
5 801 abonnés
5 936 critiques
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4,0
Publiée le 2 juillet 2012
Cette version a beau duré qu'une heure car malheureusement certaines parties ont disparu et pour la compréhension de l'histoire des personnages ont été supprimé pourtant cette petite heure se regarder avec passion pour les amoureux du 7ème Art muet. Cagliostro est un personnage mystique tout à fait captivant, ce film garde de sa beauté de nos jours et à même une pointe d'érotisme.
Film tronqué dont il ne reste aujourd'hui qu'à peu près la moitié c'est-à-dire environ une heure, "Cagliostro" est par la force des choses, et jusqu'à ce que l'on retrouve une copie complète mais là il faudrait un miracle, très elliptique. Conséquence, c'est une suite de tableaux mal reliés et peu fidèles à l'Histoire mais qui se distinguent par leurs jeux d'ombres, par leur luxe, par leur occultisme et même par leur érotisme (la scène de la comtesse de La Motte avec le collier, ouah !!!). A noter que dans ce film, on peut voir deux acteurs du "Napoléon" d'Abel Gance : Suzanne Bianchetti, qui reprend le rôle de Marie-Antoinette, et Edmund van Daële, qui joue ici celui de Louis XVI alors que l'autre il a interprété Robespierre, ça ne s'invente pas.
13 706 abonnés
12 423 critiques
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3,0
Publiée le 30 juillet 2012
"Peuple de Paris, quand donc songeras-tu à secouer le joug de la tyrannie qui t'agresse ? " Particulièrement prolifique, le rèalisateur allemand Richard Oswald signe en 1929 un classique mèconnu du muet, un film longtemps rèputè perdu diffusè dans une version courte correspondant au matèriel diffusè par Pathè-Baby, allongèe pour le bonheur du cinèphile par quelques plans! Malheureusement le raccourcissement de cette version d'à peine 1h a amenè la suppression de plusieurs personnages et de quelques transformations dramatiques! Mais ne boudons pas notre plaisir, l'essentiel est là avec un ètrange aventurier qui ètonnait durant ce XVIIIe siècle l'Europe entière par ses talents de magicien: Joseph Balsamo, dit le comte de Cagliostro, guèrisseur, nècromant, fondateur de sectes...et gentilhomme de fortune! Mais à Paris durant cette pèriode, la politique impopulaire du roi Louis XVI et le mauvais ètat des finances provoquaient chez le peuple un sourd mècontentement! Oswald adapte à sa mesure l'univers de Dumas avec un certain talent dont le final est non dènuè de beautè et de poèsie! Avec dans le rôle titre, Hans Stüwe, mais aussi l'immense acteur de thèâtre Charles Dullin en Comte de Breteil qui fait comme à son habitude une saisissante composition! Après son "Cagliostro, Oswald ne devait revenir en France qu'une fois sur le chemin de l'exil amèricain pour une "Tempête sur l'Asie", sans rapport avec le film de Poudovkine, interprètè par le grand Conrad Veidt...
Apparemment la version actuelle est une reconstitution à partir des vestiges d'un film de plus grande ampleur. Le scénario est inspiré d'un roman d'A. Dumas. C'est formidablement bien joué. La photo, tout en jeu de lumières et dégradés de gris créé une ambiance de mystère et de scintillements qui convient parfaitement à l'histoire. C'est vraiment du bel art cinématographique. On a droit aussi à un personnage de garce perpétuellement dépoitraillée (la comtesse de La Motte) assez audacieux. A noter que les noms de Dréville et Carné sont crédités comme assistants au générique.