Derniers Avis : La Tour sombre - Page 5

La plus grande réussite de ce film est d'avoir réussi à attirer Idriss Elba et Matthew McConnaughey de ce film fantastique creux. C'est en réalité un teen movie du niveau de Twilight, l'univers de l'intrigue est complètement survolé et bâclé du début à la film. Regarder La Tour Sombre a été une vraie perte de temps.

Le sentiment à l'issue du visionnage de ce film est d'avoir vu un produit bâclé, clairement pas à la hauteur de ses enjeux. Dommage, car l'univers et les personnages présentés ici pouvaient laisser espérer beaucoup mieux. Mais faire le tout en 1h30 de temps sans éviter les raccourcis était mission impossible. Au final, on a affaire à un divertissement de bonne facture, avec quelques bons moments, mais rien de mémorable.

Bien que fan de Stephen King depuis de nombreuses années, je suis radicalement passé à côté de « La tour sombre »... En effet, pour des raisons qui m'échappent, je me suis toujours méfié de ces romans qui me paraissaient « à part » dans l'étonnante production du Maître de la littérature fantastique contemporaine. Aujourd'hui, je découvre leur adaptation cinématographique et je regrette amèrement mes anciennes prises de position. Dès les premières minutes, j'ai en effet été « aspiré » dans ce monde étrange et fantasmagorique qui m'a littéralement transporté dans un univers peuplé de monstres et de « pistoleros » héroïques et vengeurs. Le mélange des genres est pour le moins curieux mais il fonctionne parfaitement à l'écran et le scénario, bien qu'un poil embrouillé, parvient tout de même à nous donner une idée intéressante du matériau d'origine. C'est donc peu dire que j'ai apprécié cette superbe histoire et que je vais me ruer, dès que possible, dans ma librairie préférée pour me procurer les bouquins qui en sont le fondement.

Sur le papier, un film à très haut potentiel. Déjà, premièrement, le film est basé sur une saga à succès de Stephen King et beaucoup de longs métrages issus de son univers ont été de vrais succès (La ligne verte, Ça, Shining,...). Ensuite, gros casting avec le duo Idris Elba et Matthew MacConaughey. Et enfin, le synopsis du film, qui pour toutes personnes aimant les films fantastiques, ne pouvait être qu'alléchant. Et puis, patatra... quand j'ai vu la durée du film, 1h30, je me suis dit mais comment peut-on lancer une saga d'une telle ampleur en si peu de temps... J'ai regardé le film et j'ai compris... Tout est en accéléré. Le réalisateur n'a pas pris le temps de poser des bases solides à une longue saga. Trop de précipitation et pourtant avec un budget plutôt conséquent. Vite fait, mal fait... C'est vraiment un vrai gâchis car cette nouvelle saga aurait pu vraiment s'inscrire dans la durée et avec cet excellent casting, elle aurait pu devenir culte...

Projet désespéré passé de mains en mains au fil de la décennie, à l'origine prévu pour être une trilogie de films complétés par une série TV sous la direction de Ron Howard, l'adaptation de la saga de "La Tour Sombre" de Stephen King a finalement échoué dans les mains de Nikolaj Arcel, yes-man qui n'a à son actif que quelques petits films danois dont une aventure d'heroic fantasy locale. Réduisant allégrement les coûts de productions, dépeçant l'histoire à son plus simple aspect, charcutant la mythologie dense imaginée par King et coupant quelques scènes au montage, le long-métrage passe d'arlésienne cinématographique à mini-blockbuster raté. L'excitation tombe donc d'un sacré cran à la vue de ce petit film incroyablement classique dont le scénario à l'origine épais, complet et mystérieux devient une espèce de buddy movie pas très exaltant aux airs de déjà-vu. Des huit tomes, les quatre scénaristes vont en extraire quelques éléments et proposer une sorte de suite canonique simpliste et pompeuse. Présenté comme un film d'aventures fantastique que l'on aurait sûrement adoré voir dans les années 80, le long-métrage n'arrive jamais à trouver le ton juste, à nous émouvoir ou même à nous divertir correctement, les quelques scènes d'action n'étant pas franchement époustouflantes tandis que les lignes de dialogues semblent avoir été écrites par un ado de 12 ans. Nous suivons donc la lutte classique du Bien contre le Mal, avec son héros bourru monolithique (Idris Elba, contre toute attente une erreur de casting) et son jeune acolyte de fortune (Tom Taylor, une révélation) qui vont affronter un méchant aux motivations sombres (Matthew McConaughey, qui s'emmerde clairement et touche son chèque sans sourciller) entouré de sbires ringards et de créatures numériques pas très effrayantes. À l'ouest, rien de nouveau. Au final, mélange impersonnel de L'Histoire Sans Fin, des Maîtres de l'Univers et du plus récent The Giver, à l'acting désastreux, au rythme bâtard et aux effets spéciaux plus qu'inégaux, La Tour Sombre est très insatisfaisant, autant pour les fans des romans que du spectateur exigent. Le spectateur lambda, lui, risque fort de se régaler.

Mon dieu....
une oeuvre aussi travaillée, des personnages avec un vrai background, une histoire avec un soin du détail et en rapport avec l'oeuvre d'une vie pour Stephen King quand soudain ce film....
Alors me parler de série B avec une matière aussi soignée, c'est faire injure à l'auteur mais surtout à l'attente générée par les livres et aux heures passées à dévorer l'histoire de Roland.
Comme dirait Gandalf :"fuyez pauvre fou !! " et restez sur votre dernier souvenir littéraire de cette épopé bâclée.
Et dire qu'ils voulaient développer l'univers de la Tour Sombre en serie... Ca ira les gars 1h30 pour résumer autant de bouquins lol restons en là va...

franchement, j'ai passé un bon moment et j'ai suivi l'avancée de l'histoire avec intérêt :)
c'est bien filmé, bien réalisé et on ne s'ennuie jamais ! je baisse la note car je reste sur ma faim !, une impression d'histoire charcutée qui semble trop courte !

Dans la lignée d'un quintillion de productions navetiformes et des gros succès de Darabont ou de De Palma parmi les adaptations de King, La Tour sombre semblait avoir pour destin la binarité. Et le battage médiatique nous faisait plutôt attendre un résultat positif. Force est finalement de constater que c'est une vision à revoir : La Tour sombre est d'une médiocrité douce, d'un calme dans le ratage, d'une placidité même qui en fait un entredeux.

C'est lisse comme un roman de Rick Riordan. C'est un regard blasé qu'on pose sur les mondes et les dimensions entrecroisés, et un "Ah" monocorde qu'on éructe à la vision d'un design raplapla. Peut-être la lecture de King était-elle littérale ; je n'ai pas lu La Tour sombre mais je connais bien l'auteur et je reconnais le rôle qu'il donne aux enfants et à la rédemption (en bon Américain) qu'on a comprimé dans le moule des gamins hollywoodiens, des enfants trop grands, des mioches de cinoche que Tom Taylor incarne bien sagement. On compte sur ses larmes pour donner de la consistance au climax émotionnel, particulièrement dur en théorie mais molasson dans les faits.

Rien ne ressort de mémorable, à part quelques paysages et la prestance de McConnaughey, mais la faiblesse cathartique est hors de contrôle ; suis-je le seul à trouver que les méchants dépassent les limites du tolérable en matière de réchauffé, qu'ils ne ressemblent à rien sous la houlette dark-vadorienne de McConnaughey et leurs faux faux airs d'humains ? C'est de la paresseception de créativité, tout ça.

On à affaire à un d'Inferno (Ron Howard, 2016) pour l'ambiance, une touche de The Road (John Hillcoat, 2009) pour relever le ton, et une sorte de Last Action Hero (John McTiernan, 1993) aux manettes d'Idris Elba, toujours prêt à lancer une punchline d'un ton froid et les paupières plissées. Punchlines servant à la concoction d'un effet comique qui s'étrangle tout seul quand elle le font parler chez nous sur Terre, où il découvre ce qu'est un soda ou un hôpital (par contre, il savait ce qu'était une bouteille de gaz puisque qu'il s'en sert pour tuer trois de ses quinze quintillions de victimes).

Conclusion : le syndrome de Super 8 (J.J. Abrams, 2011), un film qui croit tout refaire alors qu'il ne fait rien, qui pense rompre le quatrième mur quand il les consolide tous à la fois. Du petit lait pour McConnaughey, du lait tourné pour nous.

septiemeartetdemi.com

Avec un scénario pareil, on savait à quoi s’attendre. Et honnêtement, on ne peut être déçu du résultat. Ce film remplit son rôle et satisfait largement les attentes qu’on avait en lui. Le mélange fantastique, pouvoir, action, gentil/méchant et le jeune humain différent est évidemment classique mais marche toujours autant. Evidemment, je ne connais pas l’œuvre original de Stephen King, toujours est il que ce La tour sombre atteint nos attentes.

Autant que vous soyez mis au courant sans attendre : je n’ai pas eu le plaisir de lire les huit romans de Stephen King. Pas par fainéantise, mais par manque de temps. Ah ! Stephen King : un des auteurs les plus adaptés au cinéma, mais aussi le plus souvent massacré. Et cette fois, c’est au tour de "La tour sombre" de ne pas échapper au fiasco. En même temps, il fallait s’y attendre. Comment résumer une saga de huit bouquins étalés sur pas loin de 5 000 pages en un film qui dépasse tout juste les 90 minutes ? Mmmm ? Ben je vous pose la question. Alors ? Cela dit, j’ignorais tout de ce film avant de le visionner, y compris du fait que le « moyen » métrage (si j’ose dire) de Nicolaj Arcel n’était rien d’autre qu’une adaptation d’une œuvre phare de l’écrivain. Et je n'en connaissais même pas le casting. Aussi je n’en attendais pas grand-chose, me contentant d’attendre de voir. Verdict ? Oh ! lala ! Misère ! Je l’ai trouvé d’un vide ! Mais d’un vide !! La seule chose positive est que j’ai été plongé moi aussi dans les ténèbres. Mais pas n’importe quelles ténèbres hein. Celles de l’incompréhension ! Je m’explique : ça va être vite fait parce que… je n’ai rien compris à ce qu’il se passait. Mais alors rien de rien ! Sauf qui sont les gentils, et qui sont les méchants. En dehors de ça, rien. Qui est qui, d’où ils sortent… mystère et boule de gomme. Que veulent-ils ? Mis à part grosso modo le fait que le contrôle du monde est en jeu… Après c’est sûr, je ne suis pas aidé par mes lacunes de lecteur, et je pense ne pas être le seul. Donc, me voilà un peu jaloux des fervents admirateurs du romancier, qui eux, même en sachant de quoi il s’agissait, n’ont pas vraiment trouvé leur compte eux non plus. Pour ma part, j’ai trouvé ce film d’une lenteur incroyable. C’est ce qui arrive quand on veut ajouter beaucoup de sentimentalisme. Mais comme rien ne prend… aucune empathie envers les personnages. Matthew McConaughey n’inspire rien du tout alors qu’il devrait susciter de l’inquiétude, Idris Elba a l’air de se moquer éperdument de savoir s’il fait bien le boulot ou pas… mais paradoxalement, ce dernier est à peu près convaincant en pistolero presque résolu à perdre sa bataille, bien qu’on semble se diriger vers une quête seulement et uniquement personnelle. Ah ben tiens, c’est à se demander pourquoi ce film ne s’appelle pas "Le dernier des pistoleros". Ah oui mais c’est oublier le gamin, Tom Taylor, qui est le seul à tirer à peu près son épingle du jeu. Quoique le spectateur ne ressent guère ce qui va lier le jeune garçon au pistolero. Pour couronner le tout, je n’ai rien trouvé d’intéressant à ce film. Mais est-ce que je me suis ennuyé pour autant ? Oui et non. Bien qu’inégaux, les effets spéciaux meublent pas mal. Quant à la grosse fusillade de fin, elle offre enfin quelque chose de pas mal en matière de cascades et de prises de vues. Mais ce n’est pas avec ça qu’on sauve un film qui s’oublie au fur et à mesure qu’on le regarde.

Producteurs, scénaristes et réalisateur n'ont absolument rien compris à cette oeuvre majeure de Stephen King, réduite à une fable pour enfants sans saveur dans laquelle les personnages (dont seul le nom à été conservé pour donner le change) s'ennuient dans une histoire ridicule qui sombre (et c'est là le seul lien avec le titre des romans) peu a peu vers une conclusion pitoyable. 1h30 désespérante qui ne rend absolument pas hommage à la richesse de la saga emblématique du maître du roman d'épouvante. Passez votre tour...

Bien que je l'ai raté à sa sortie en salles, "La tour sombre" me bottait pas mal. La bande annonce avait un peu de charme, le tandem Idris Elba - Matthew McConaughey une certaine classe sur le papier et avec l'ombre de Stephen King, ça pouvait être sympa. Malgré des retours assez négatif, n'ayant pas lu les livres d'origines (et n'ayant donc aucune comparaison à faire), c'est avec un certain plaisir que je me suis mis à découvrir ce long métrage.

Globalement, j'ai passé un bon moment. Le scénario écrit par Nikolaj Arcel, Anders-Thomas Jensen, Akiva Goldsman et Jeff Pinkner, d'après les livres du même nom de Stephen King n'est pas parfait mais assez divertissant. On plonge vite dans le sujet, l'univers semble assez riche et on a ce qu'il faut d'action et de fantastique pour ne pas voir le temps passé même si ce face à face entre un gentil et un méchant avec un enfant au milieu est un peu classique même avec beaucoup d'enrobage autour.

Maintenant, je peux comprendre que les amateurs de l’œuvre de Stephen King soit frustré. Résumer plusieurs tomes en à peine une heure et demie, c'est sûr, il manque des choses. Quoi exactement ? Je ne saurais le dire. En revanche, on sens malgré tout que l'ensemble de ce monde n'a pas été exploité. Premier film qui en appelle d'autres, ce fut donc ma principale frustration de voir que l’on a seulement deux ou trois décors dans un univers qui semble en possédait de nombreux autres tandis que la fameuse Tour sombre en question est relégué au second plan.

Fort heureusement pour moi, le casting fait son travail à commencé par le duo Idris Elba (Roland Deschain) - Matthew McConaughey (Walter Padick). Les deux comédiens ont une classe et un charisme immense qui comble un peu le vide scénaristique. Là encore, c'est dommage que le scénario n’exploite pas davantage leurs statuts respectifs. Leurs personnages ont des talents et des pouvoirs certains que l'on ne creuse pas beaucoup à mon sens. Idris Elba et Matthew McConaughey porte en tout cas ce projet sur leurs épaules et une grande partie de la réussite de ce spectacle.

Le jeune Tom Taylor (Jake Chambers) m'a lui moins emballé. Il n'est pas mauvais, il livre une prestation correcte en faisant ce que l'on attend de lui mais il ne transcende pas non plus son personnage. Il existe à l'écran car le scénario lui donne de l'importance mais à l'image de son rôle, j'ai eu la sensation qu'il était souvent dépassé et loin d'être convaincant.

La réalisation de Nikolaj Arcel est bonne mais se contente aussi du minimum syndical. C'est lisible, on n'est pas trop perdu et cela se regarde facilement mais le metteur en scène n'exploite jamais l'univers qu'il tente de nous présenter. Quelques décors assez serrés pour l'action, une photographie minimaliste assez classique et aucune surprise font que l'on n'a pas vraiment l'impression de voyager dans différents mondes.

C'est dommage car l'on ressent vraiment le potentiel de cette histoire mais sans jamais le voir exploser à l'écran. Certes, le montage est dynamique, je ne me suis pas ennuyé, mais l'on avance beaucoup trop vite pour avoir la sensation de vivre une aventure. Quant à la bande originale composée par Tom Holkenborg, à l'image du film, elle manque d'une identité sonore forte ou d'une âme qui nous entraînerait dans cette histoire.

Pour résumer, "La tour sombre" n'est pas la catastrophe que l'on m'avait vendu. Cependant, même sans avoir à ce jour encore lu les livres de Stephen King, je peux comprendre la frustration des fans. En effet, moi-même, sans aucun éléments pourtant de comparaison, je reste sur ma faim. Il y a de l'action, du fantastique, c'est sympathique à suivre sans avoir à trop se prendre la tête mais l'univers parait vraiment sous exploité. Manquant cruellement d'une ambiance forte propre à elle, le film s'avère donc un simple divertissement qui aurait mérité beaucoup mieux malgré les efforts d'Idris Elba et Matthew McConaughey qui tente d'élever un peu le niveau. Dommage.

Mr Vladdy - 20 décembre 2018.

Quand j'ai su que ce film allait voir le jour, je me suis dit qu'il était temps de me lancer dans la lecture des livres, même si je savais que je risquais de le regretter amèrement ( ce qui au passage, est chose faite ).
Après avoir lu les livres, je n'ai pas su trouver le courage en moi, pour regarder ce film.
Et là, subitement, une journée de repos, un temps pluvieux, et " Oh, et si je regardais La Tour Sombre ", histoire de me faire une idée sur ce qu'il en est.
Et bien, aucune déception, tout est tel que je me l'étais imaginé, c'est à dire, nul et sans aucun intérêt.
Premièrement, la première chose qui ne m'a pas convaincu est le fait que notre héros blanc, aux yeux bleus/gris et pas franchement le plus bel homme sur Terre ( enfin, sur ces terres à lui ) mais attirant, se retrouve joué par un noir. Euh ... pourquoi pas. Mais ça aurait été si compliqué que ça de faire jouer ce rôle par un blanc ? C'est comme ci on mettait un blanc pour jouer Nelson Mandela dans un film.
Ensuite, incompréhension totale. spoiler: Pourquoi démarrer un film avec Jake ? Depuis quand il tient le premier rôle ?

Bon, après, je vais avoir du mal à détailler ma non satisfaction parce que j'avoue ne pas avoir regardé plus de 5 minutes du film, et avoir à peine regardé le reste en accéléré.
Dès que je faisais une pause pour regarder où on en était dans l'histoire, il me fallait 3 minutes pour comprendre que je n'avais pas un autre film devant les yeux.
Bref, encore une fois, l'adaptation d'un excellent livre est un raté monumental.
Je peux au moins me consoler en me disant que je n'aurais perdu que 20 minutes de mon temps, dont 10 pour écrire cette critique, qui j'espère, servira à économiser du temps à d'autres.

Le genre de film que l'on se réjouit de regarder quand on aime Stephen King, le cinéma fantastique, l'heroic fantasy et puis le casting semble plutôt alléchant. Quelle déception, quelle platitude, quel manque de souffle et de spectacle. Un film qui fait vraiment cheap, petit film SF au budget limité et même au final pas très bien joué par des acteurs pourtant talentueux qui ont fait leur preuve. J'ai été à la limite de l'ennui attendant le feu d'artifice et ne récoltant qu'un pétard mouillé. Des rôles anecdotiques et sans grand intérêt pour les excellentes Claudia Kim et Abbey Lee qui sont du coup transparentes, un rôle presque caricatural et sur joué pour Matthew McConaughey et un rôle complètement bridé, presque sans envie ni énergie pour le grand Idris Elba. Une seule scène de fusillade un peu spectaculaire du pistolero à se mettre sous la dent et un zéro pointé pour l'aspect cinéma fantastique et mystère légèrement anxiogène à la Stephen King. Ma note est encore bien généreuse au regard de la déception.

Un long-métrage qui se révèle une esquisse: malgré un travail esthétique visant à les singulariser, les particularités et passés des divers personnages et peuples ne sont guère définis, empêchant toute empathie ou réel intérêt, d'autant que Matthew McConaughey surjoue. Idris Elba, lui, convainc, toujours aussi charismatique, et donne même quelque épaisseur au film qui malgré sa dynamique mise en scène manque de constance rythmique. Un honnête divertissement, aisément oubliable.