La Saga de Stephen King résumé sur Grand Ecran
Le contexte :
Le dernier Pistolero, Roland Deschain, est condamné à livrer une éternelle bataille contre Walter O’Dim, alias l’Homme en noir, qu’il doit à tout prix empêcher de détruire la Tour sombre, clé de voûte de la cohésion de l’univers. Le destin de tous les mondes est en jeu, le bien et le mal vont s’affronter dans l’ultime combat, car Roland est le seul à pouvoir défendre la Tour contre l’Homme en noir…
Les personnages :
Jake Chambers, c'est l'enfant qui vit sur la Terre-Clé, et qui a des visions du Sorcier Walter et du Pistolero. C'est à travers ce personnage que le film commence. L'enfant a un immense pouvoir appelé Shinning. Probablement un clin d'oeil à Stephen King et son célèbre Shinning.
Roland Deschain alias le Pistolero, interprété par Idris Elba a un historique d'avantage travaillé. Lors de la dernière bataille des Pistolero face au Sorcier, il se retrouve être le dernier Pistolero a résisté au sorcier et à survivre. Roland est un personnage qui reprend avec lui les thématiques du western, c'est à dire, le besoin de vengeance, et la Renaissance du héros blessé.
:'la mort de son père le conduira vers ce chemin."
L'homme en noir, interprété par Matthew McConaughey, c'est le vilain sorcier du film, qui est impitoyable. Il n'a pas une once d'humanité dans le scénario. Il voyage de mondes en mondes. Il se sent partout chez lui et considère les autres comme des outils, que ce soit son armée de soldats "les fausses peaux" ou les enfants qu'ils capturent pour les vider de leurs énergies afin d'envoyer un jet d'énergie pour frapper la Tour Sombre.
"Il s’immisce dans les esprits des individus et les poussent à se détruire :Arrête de respirer, battez vous entre vous..."
Il y a peu d'explications sur les raisons exactes qui le poussent à vouloir détruire la Tour Sombre, si ce n''est le fait d'engendrer le chaos dans l'Univers. Il doit être au service de quelque chose qui le dépasse.
Les personnages secondaires :
Arra, qui évolue dans le monde désertique avec le Pistolero. Elle est voyante dans le village, qui tente de se reconstruire quelques années après la défaite des Pistolero.
Les fausses peaux : ce sont ces êtres évoulant sur Terre, qui recouvrent leurs faces de rats (au sens propre) par de la peau humaine. Ils sont reconnaissables grâce à leurs cicatrices évoluant sur le cou.
Tirana est une fausse peau qui sert juste de caution cruauté pour l'homme en noir. Je pensais tout au long du film que son rôle allait avoir une importance, mais non.
La mère de Chambers qui cherche à reconstruire sa vie avec un autre homme. Elle est naturellement inquiète pour son fils.
Les dialogues :
On notera la répétition d'une leçon apprise par coeur par Les Pistoleros :"Celui qui tire avec sa main a oublié le visage de son père. Je tire avec mon esprit. Je ne tue pas avec mon arme. Celui qui tue avec son arme a oublié le visage de son père..." Une formule qui prendra tout son sens dans la bataille finale.
Les actions :
Les scènes de combats se focalisent sur Roland affrontant ses ennemis, avec un talent inoui. Lorsque Roland charge ses munitions, lorsqu'il trouve sa cible en fermant les yeux, lorsqu'il crée des combinaisons en enchainant plusieurs tirs. Vous l'aurez compris, Le Pistolero, c'est bien qu'un simple cowboy évoluant dans un western des années 50.
Le décor et les costumes :
Les costumes sont simplistes et conformes à ce qu'on attend. Les décors aussi. Les effets spéciaux sont correctes.
Les Coups de Théâtres et Incohérences :
Le film suit son cours de manière assez rapide. Il n'y a pas de place pour les incohérences puisque durant la seule une heure trente que l'on nous propose, on ne s'arrête pas assez pour nous expliquer les choses. Pourquoi l'enfant a un tel pouvoir ? Pourquoi le Sorcier n'arrive pas à entrer dans la tête du Pistolero ? Pourquoi le Sorcier veut il anéantir le monde ? Qu'est ce que la Tour Sombre exactement ??? C'est ce qui fait mal au film, c'est le refus d'entrer dans les détails et de créer des rebondissement scénaristiques et des explications qui pourraient bouleverser l'intrigue.
La B.O :
Je ne m'en souviens plus. ;
Mes scènes préférées :
1) La mise à mort par la honte de la mère de Chambers.
C'est assez poignant. On y voit toute la cruauté de l'homme en noir 2) Les scènes d'actions avec le pistolero.
Mes plans préférés :
Le plan sur le Grand Canyon lorsque Chambers rencontre Roland. Lorsque Roland recharge son barillet sans regarder.
Le petit plus :
Le design de la Tour Sombre !
Le petit moins :
Il n'y a pas de scènes de combat sur la dernière bataille perdue par les Pistoleros. Et on n'entre pas dans la Tour Sombre ! :
Conclusion :
Le film est trop court, avec peu de rebondissements, et pourtant les idées sont posées pour nous donner envie d'aller plus loin. Peut être que le budget ne permettait justement pas d'aller trop loin. Pour info, il était prévu de mettre 140 millons de dollars pour ce film avant que celui ci se retrouve avec 60 millions de bilets verts. Ceci explique surement les scènes manquantes et la durée d'une heure trente.