Votre avis sur Le Dernier été de la Boyita ?
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 21 septembre 2010
La grande réussite du film est incontestablement la justesse dont fait preuve la réalisatrice en filmant le trouble qui frappe au centre des perceptions enfants/parents.
2,0
Publiée le 21 septembre 2010
étrange petit film sur le passage à l'adolescence et les premiers émois amoureux, chastes et pudiques... mais l'originalité du sujet (qui s'évente assez vite mais c'est pas une raison pour spoiler) est aussi sa limite... reste la réalisation tout en douceur et subtilité, l'atmosphère délétère de l'été, et les jeunes acteurs, impeccables.
4,0
Publiée le 16 septembre 2010
Très beau film sur les mystères de l'identité sexuelle, une histoire d'amitié touchante entre deux adolescents de milieu différent.
Magnifiques paysages de la campagne argentine. Le personnage de Mario est très touchant.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 15 septembre 2010
Joli film, naturel et spontané. On est observateur de ces enfants qui grandissent durant l'été.
Mais pas d'idée, de phrases où de moments qu'on retient spécifiquement à la fin du film. On ressort néanmoins de la salle de ciné épater et heureux de la Nature et de l'humanité qui existe encore chez les enfants .
4,0
Publiée le 15 septembre 2010
Le dernier été de la Boyita, ce sont les dernières vacances de l'enfance, l'Argentine d'avant les événements, un parfum d'Éden. Quand on rentrera de vacances, quelque chose aura changé, se sera déplacé, dévoilé, un voile se sera déchiré... A la fin du film, quand sa grande soeur demande à Jorgelina, elle qui était si chipie avant, se qui s'est passé avec Mario pendant ses vacances dans la propriété agricole de leur père medecin, elle restera sans réponse...
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 14 septembre 2010
Les deux enfants jouent parfaitement bien. Le théme est original et douleureux. Et on découvre l'argentine en bonus!
3,0
Publiée le 14 septembre 2010
Après Plan B il y a quelques semaines, voilà à nouveau un très beau film argentin. Dans un genre bien différent. On pense beaucoup ici à un autre film du même pays à peu près sur le même thème : XXY. Pour son deuxième film la jeune réalisatrice Julia Solomonoff nous offre une jolie chronique tendre et pleine de pudeur. Ce délicat passage de l'enfance à l'adolescence et la découverte de la sexualité et de l'autre sont mis en images avec tact et sensibilité. La mise en scène est simple, privilégiant les personnages. Le rythme est lent mais le scénario nous tient en haleine sans que jamais l'ennui ne pointe son nez. Les deux jeunes acteurs sont formidables, tout comme les adultes même s'ils n'ont que de petits rôles. Vu un peu par hasard et sur les conseils d'un ami, ce Dernier été de la Boyita (une caravane flottante !) mérite le détour et s'avère être une très bonne petite surprise en cette fin d'été qui nous en a déjà réservé pas mal...
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 14 septembre 2010
Film intimiste et envoutant d'une realisatrice Argentine qui en dit long sur son pays et les trouble de l'adolescence.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 14 septembre 2010
Quoi de plus poignant, mais aussi de plus porteur d'espoir, que ces moments éphémères et fragiles où l'on dit adieu à l'enfance pour entrer dans l'adolescence, antichambre de l'âge adulte! La petite Jorgelina va vivre un été singulier, celui de tous les changements. Elle est encore une enfant mais autour d'elle, tout est déjà en mutation : ses parents se séparent, sa soeur aînée devenue "grande" lui préfère désormais les amies de son âge et les mystères de la sexualité commencent à la préoccuper. Alors elle tourne le dos à la Boyita, la vieille caravane au fond du jardin, théâtre de ses jeux enfantins, et elle part pour le domaine campagnard de son médecin de père. Elle pense trouver un nouveau confident en Mario, le fils des métayers, qui aborde lui aussi une périlleuse étape de sa vie. Dans cette communauté rurale et machiste, il doit prouver qu'il est digne d'accéder au statut d'homme. Mais Jorgelina va provoquer, en croyant bien faire, la révélation d'une erreur à la naissance sur le sexe de Mario. A son retour chez sa mère, la Boyita a péri, écrasée par un arbre, et son enfance a pris fin avec le drame de Mario. C'est avec infiniment de tendresse pour ses personnages et de délicatesse des images que Julia Solomonoff traite ce sujet de l'éveil de la sexualité et de la féminité. L'air de rien, elle souligne aussi les différences entre la classe aisée où évoluent Jorgelina et sa famille, et celle des ruraux à laquelle appartient Mario. Le malheureux enfant subit la brutalité de ses aînés, particulièrement de son père qui le punit de ne pas être le fils qu'il voulait en le rouant de coups. Pourtant, malgré le contexte dramatique, on apprécie la très belle photographie qui restitue l'atmosphère de cet été dans la pampa argentine, la lumière intense, la poussière, la chaleur accablante mais aussi la beauté des chevaux et d'une nature infinie peuplée de troupeaux, la fraîcheur d'un étang, la violence d'un soudain orage. Un joli film donc, pudique et poétique, entre insouciance et nostalgie de l'enfance qui s'éloigne.
3,0
Publiée le 12 septembre 2010
Il faut décidément suivre de près les cinéastes argentines dont le patronyme est d'origine russe (!). Après le très joli Puzzle de Natalia Smirnoff, au tour de Julia Solomonoff, avec Le dernier été de la Boyita, d'imposer sa propre douceur sur un sujet pourtant délicat et déjà plus ou moins traité, de façon très différente, par Lucia Puenzo dans XXY, celui de l'identité sexuelle. Le cadre ici a un rôle de premier plan. La pampa argentine, ce monde macho et fruste où être un homme signifie quelque chose. Le regard est celui d'une pré-adolescente qui se rapproche d'un jeune garçon dont la virilité va justement être mise à l'épreuve. Julia Solomonoff filme à hauteur d'enfance, avec une délicatesse touchante la découverte du corps et de ses mystères, loin du monde brutal des adultes. C'est la qualité première du film, cette volonté de suggérer plutôt que de montrer mais c'est aussi son talon d'Achille. Le dernier de la Boyita manque de force de conviction et se perd parfois dans une trop grande pudeur. Il reste un joli film intimiste qui caresse les visages avec une certaine sensualité. On se contentera de cette esquisse qui se refuse à devenir tableau achevé.
2,0
Publiée le 12 septembre 2010
Les troubles de la puberté et la transformation des corps : beau sujet parfaitement mis en place, irrémédiablement gâché par le recours à l'ellipse. Il résulte de ce curieux mélange de méticulosité et de laxisme d'écriture une difficulté d'encrage dans la réalité psychologique et de participation affective du spectateur. Le dernier été de la Boyita, malgré ses feux, ne parvient pas à réchauffer les coeurs. Défaut rédhibitoire, sous couvert de pudeur, d'un certain cinéma contemporain... Où sont passées les neiges d'antan ?
4,5
Publiée le 12 septembre 2010
C'est un superbe film, tendre, émouvant mais aussi inventif. En somme, tout ce que n'est pas le cinéma hollywoodien, uniquement "branché" sur la distraction et le futile... Là, c'est tout en délicatesse qu'est traité un sujet particulièrement rare au cinéma: l'identité sexuelle à l'adolescence. Mais évidemment c'est traité avec la pudeur qu'un cinéaste hollywoodien n'aurait jamais su imposer...
3,0
Publiée le 11 septembre 2010
Jorgelina est une pré ado argentine de la classe aisée (père médecin, par ailleurs propriétaire terrien), éveillée et même malicieuse. C'est l'été où ses parents se séparent, où sa soeur, déjà formée, est devenue une vraie chipie, où elle reste seule à jouer dans la vieille "Boyita" (caravane) du jardin familial. Si son aînée préfère rester avec leur mère au bord de la mer, "Jorge" accompagne son père dans leur estancia et y retrouve Mario, un des fils du métayer, à peine plus âgé qu'elle. Ce "Dernier été de la Boyita" est-il un film de plus sur l'apprentissage amoureux, comme on pourrait l'imaginer ? Ce serait sans compter avec une péripétie douloureuse tenant à l'intimité et l'identité sexuelle de Mario. Sur un sujet similaire une autre jeune réalisatrice, Lucia Puenzo, avait signé en 2007 un "XXY", privilégiant une approche frontale, donc beaucoup plus brutale, voire carrément scabreuse. Cet autre film de (jeune) femme (son deuxième long de cinéma) est également argentin, mais là s'arrête la comparaison car Julia Solomonoff réussit une oeuvre bien différente, toute de pudeur, de tendresse, sans les excès démonstratifs et voyeuristes de "XXY", grave, digne, pleine d'espoir, mais aussi infiniment triste. Il faut distinguer particulièrement au niveau distribution la jeune Guadalupe Alonso/Jorgelina, au jeu très naturel, et aussi Mirella Pascual qui donne une exceptionnelle humanité au rôle d'Elba, la mère effacée et aimante de Mario (mais Nicolas Treise convainc moins dans la peau tourmentée de ce dernier).
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 11 septembre 2010
ce film m'a paru bien long ! et l'histoire me semble peu crédible, comment des parents ont-ils pu confondre se tromper à ce point surl le sexe de leur enfant, comment n'ont-ils rien fait pour leur fils ? l'histoire se passe dans les années 80, donc le jeune Mario est né dans les années 70, à cette époque on prenait ce genre de problèmes au sérieux ; d'autant que le jeune acteur qui joue Mario a un visage bien masculin ; bref je ne suis pas convaincue.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 10 septembre 2010
Ce film comme "xxy" est argentin et traite de la même thématique particulière. On pouvait donc s'attendre à un malheureux copié/collé. Il n'en est rien. La Boyita possède sa propre intégrité, autant que "XXY". C'est même gracieux. Le dernier plan des deux gamines est à mon avis un hommage copié/collé d'un chef-d'oeuvre du cinéma de langue espagnole, "Cria Cuervos" de Carlos Saura, c'est dire la qualité de la référence égale aux émotions développées dans ce film sur l'enfance qui grandit, et savoir d'avance en fugaces fulgurances enfantines et sages ce qui restera de pur une fois grand, si tant est qu'il reste quelque chose !
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