Et voici Deadpool, l'enfant terrible de l'univers X-Men ! Un nouveau Super- (anti) - Héros, inconnu du grand public, nous est présenté ici.
Wade Wilson, ancien soldat et mercenaire, réputé pour ses talents de tireur et de combattant hors-pair veut se racheter une conduite alors qu'il trouve l'amour. Malheureusement, la maladie le condamne bientôt, participant à une expérience lui offrant une dernière chance son métabolisme change, un pouvoir de régénération lui apparaît alors que l'expérience le laisse défiguré. Il cherchera à se venger de ses bourreaux sous une nouvelle identité masquée, Deadpool !
Brisant les codes habituels des films de super-héros, le film est marrant, malpoli, irrévérencieux, violent, et ne se prend pas au sérieux du tout, ce qui est rafraîchissant dans un genre de plus en plus codifié par ses illustres aînés (les X-Men, trop sérieux, les Avengers, trop polis).
La mise en scène ne révolutionne pas le genre mais se sert de ses faiblesses, tel un manque de moyens évident pour ce genre de production, afin de servir son propos de gosse mal-élevé, et le personnage principal est très bien écrit (respectant assez bien son modèle de base) paraissant d'ailleurs taillé sur mesure pour Ryan Reynolds, son interprète. Voilà où se trouvait ma réticence (légère à vrai dire) au visionnage, n'étant pas un inconditionnel de cet acteur. Réticence vite balayée, tout en sarcasmes, pitreries et auto-derision, il offre ici une prestation parfaite.
Alors certes, on peut soupirer devant un scénario de 5 lignes, on peut trouver Colossus (seul X-man présent alors que les films de son équipe le relègue à une quasi invisibilité) horriblement mal-fait, et regretter que les méchants soient peu importants et manquent totalement de charisme ce qui est toujours dommage dans ce genre de films.
Mais le vilain garnement de l'écurie Marvel souffle un tel vent de fraîcheur qu'on passe un très bon moment !