Le Death Note de Netflix se présente comme une adaptation libre des mangas écrits par par Tsugumi Ōba et dessiné par Takeshi Obata en 2006. Ce dernier a déjà connu de multiples adaptations japonaises, dont une série télévisée animée à succès. Quarante millions d’exemplaires ont déjà été vendus à travers le monde.
Roy Lee est l’un des co-producteurs de Death Note. Il s’y connait dans le rayon des adaptations de productions japonaises puisqu’il a aussi travaillé sur les films américains The Ring, The Grudge et Les Infiltrés. Lee a commencé à s’intéresser au manga japonais dès son lancement.
La réalisation de ce Death Note à l’Américaine a été confié à Adam Wingard. Il est notamment connu pour son travail sur les films d’épouvante-horreur You’re Next et le remake de Blair Witch. Un genre qu’il a tenté d’insuffler dans ce nouveau long-métrage, à travers le personnage de Ryuk – le dieu de la mort qui accompagne le porteur du Death Note.
Alors que le manga d’origine s’interroge sur l’ambivalence entre le bien et le mal, les scénaristes ont axé le film sur la relation amoureuse entre Light (Nat Wolff) et Mia (Margaret Qualley). Adam Wingard la décrit même comme une "histoire d’amour tragique" entre deux adolescents.
Créer le Death Note a été une entreprise compliquée pour le chef décorateur et son équipe. Ces derniers n’ont pas voulu utiliser un simple cahier d’écolier, comme dans le manga, mais ont souhaité lui donner un peu de profondeur : le Death Note, usé et corné, comprend ainsi des notes dans différentes langues. Les équipes ont mis deux mois à créer les seize exemplaires utilisés dans le film.