Une decption. Le film est loin d'égaler un Manon des Sources ou bien un Jean de Florette. Premièrement les acteurs deçoivent (à part Auteuil) et n'ont pas la carrure d'un Depardieu ou d'un Montand. De plus, l'histoire est ennuyeuse et ne capte pas notre attention se qui nous fait trouver le temps long. Un film raté pour moi.
Très sympa et plusieurs scènes marrantes ! Une bonne surprise et Daniel Auteuil au top ! Seule déception : les voix marseillaises alors qu'aucun comédien n'est marseillais ;-)
Les images de la Provence sont très belles et le ton est juste, les acteurs attachants. Un vrai bonheur à regarder en famille. Une vraie belle réussite.
N'ayant pas lu le livre, j'ai trouvé cette histoire sans intérêt, tout est assez attendu et la "fille" en question est plus agaçante qu'attachante. Pour avoir vu Jean de Florette et Manon des Sources, j'ai été déçue.
Je ne connais pas la première version mais celle-ci est assez gentillette. Deux reproches cependant : le jeu des acteurs et la direction d’acteurs. A commencer par Jean-Pierre Darroussin que j’aime beaucoup et dont l’accent à peine perceptible et forcé ne lui allait pas du tout. Par moments, sa diction avait des accents de théâtre (attention : j’aime le théâtre). Quant à la jeune Astrid Berges-Frisbey, son jeu oscillait entre le faux et l’a peu près. Et j’en viens à Daniel Auteuil : c’est son premier film, une véritable envie de réaliser Pagnol ; son film est profondément honnête et touchant par instants. Par contre sa direction d’acteurs est décevante et c’est sans doute ça qui gâche l’ensemble et donne à son film un caractère téléfilm. Pour un acteur de sa trempe, enfant de la balle, comédien avant d’être acteur, il a manqué de professionnalisme, d’exigence en ne sachant ni diriger Jean-Pierre Darroussin et Astrid Berges-Frisbey. Quant à Duvauchelle et Sabine Azéma, il les a laissés en roue libre faisant du Duvauchelle et du Azéma. Ah oui, Kad Merad.... et ben, s’il s’en sort... en roue libre. D’aucuns s’étonnent de cette version jusqu’à penser ne pas en voir l’utilité ; et ceux qui ont aimé cette version leur rétorquent : « et Berry avec son diptyque Jean de Florette ? » Et ben moi je leur réponds : Berry a non seulement apporté sa vision personnelle comme le revendique Auteuil pour son film, mais Berry a révélé le jeu d’Auteuil et c’était surtout un grand directeur d’acteurs. Son Jean de Florette avait plus d’envergure que cette fille du puisatier. Et surtout c’était du cinéma. J’aime beaucoup Auteuil et espère que les suivants seront nettement novateurs.
Je ne suis initialement pas un grand fan de Marcel Pagnol, je suis né sûrement trop loin du sud. Le film me fait à peu de chose près le même effet que les livres que j'ai pu lire. Ça passe pas trop mal mais il ne faudrait pas que ça s'éternise. On remarquera la prestation catastrophique (et je pèse malheureusement mes mots) d'Astrid Berges Frisbey qui nuit gravement au film. J'en étais mal à l'aise.
Pour son premier film derrière la caméra, Daniel Auteuil signe un agréable remake du film éponyme de Marcel Pagnol. On retrouve quasi intact la recette qui a fait la notoriété des œuvres du dramaturge marseillais : charme de la Provence, conflits sociaux, romance un peu eau de rose mais bien raconté, personnages drôles, authentiques et hauts en couleur, le tout dans un ensemble brillamment dialogué. Par ailleurs, s'agissant d'un remake, D. Auteuil a pu se concentrer sur la réalisation et il en résulte une très bonne mise en scène. De plus, bien que se dirigeant lui même pour la première fois, il se révèle très bon dans le rôle du puisatier, ayant la lourde tache de passer après Raimu mais apportant au final sa touche personnelle au personnage. Les autres interprètes sont par ailleurs bien dirigés ( notamment Kad Merad qui succède à Fernandel sans avoir à rougir de sa prestation bien au contraire ). On peut également souligner la bonne musique d'Alexandre Desplat ainsi que la maîtrise des silences. En bref, un bon film, un bon remake et de bons débuts pour D. Auteuil à la mise en scène.
De facture bien trop académique,"la fille du puisatier",remake d'une célèbre oeuvre de Marcel Pagnol,incite toutefois à l'indulgence.Car Daniel Auteuil(de nouveau chez Pagnol après "Jean de Florette" et "Manon des Sources")met tout son coeur à l'ouvrage,devant comme derrière la caméra.Il filme la Provence de son enfance avec beaucoup de nostalgie,et une lumière éclatante.Car ce mélodrame socio-familial d'époque possède tous les ingrédients de l'épopée intime.Car c'est un plaisir d'écouter les dialogues chantants et le verbe haut des gens du Sud.Auteuil est un être empli de générosité et de fidélité.Il est parfait en modeste et rugueux puisatier.On ne peut en dire autant du reste du casting,entre manque d'implication(jean-Pierre Darroussin et Sabine Azéma),présence opportuniste(Kad Merad)ou hors-sujet(Nicolas Duvauchelle).Quant à l'héroïne,objet de toutes les convoitises,elle est incarnée par une Astrid Bergey-Frisbey trop lisse et honnête.Et le manque patent de surprises ne permet pas de faire décoller un récit qui finit dans une réconciliation malvenue et naïve.On reste donc loin de la qualité de Pagnol,et bien sûr du dyptique de Claude Berri.
Un film dans la lignée des autres films récents tirés de Pagnol, ça sent bon la Provence et le bon vivre, c'est plaisant. Daniel Auteuil & Kad Merad sont très biens, un vrai bon moment de fraîcheur.
Le seul réel mérite qu'à cette « Fille du puisatier » version 2011, c'est de raconter une histoire. En effet, à une époque ou certaines cinéastes ne se donnent même plus la peine de narrer quoi que ce soit, Auteuil a fait l'effort d'écrire un scénario, et on le remercie. Mais c'est donc bien la seule chose pour laquelle je le remercierais tant le résultat n'est pas convaincant pour autant. Que c'est lourd, vieillot, parfois un peu risible. Je sais que je vais passer pour un vieux con, d'autant qu'à l'époque ca « se passait comme ca », mais quand même : était-ce vraiment obligatoire de remettre à jour le roman de Pagnol, alors que celui-ci était justement ancré dans un contexte bien précis? J'en doute fort. Il y a en conséquent vraiment de quoi être agacé par certains comportements de personnages, d'autant qu'ils sont loin d'être tous bien joués : car si Auteuil reprend honnêtement le rôle tenu à l'origine par Raimu, Kad Merad et Sabine Azéma montrent infiniment plus de difficultés, tandis que je préfère garder sous silence (mince, c'est raté) la minable prestation d'Astrid Bergès-Frisbey (qui en plus a un nom chiant à écrire), navrante de bout en bout et horripilante à plusieurs reprises. Encore une prestation encensée par certains de façon incompréhensible! Mais les mecs, vous les voyez des fois les films pour sortir des trucs aussi ahurissants? Heureusement, la sobriété de Jean-Pierre Darroussin compense un peu... C'est donc gentiment d'inégal que l'on qualifiera ce premier essai à la réalisation de l'interprète du « Bossu » et de « Jean de Florette » qui, malgré sa sincérité, semble plus à l'aise devant que derrière une caméra...