Le dernier voyage du Demeter vacille entre film d'horreur et film fantastique. La réalisation est plutôt bonne et Il en est de même pour les effets spéciaux ainsi une la mise en scène. Le long métrage sait nous surprendre à certains moments même si le scénario reste assez prévisible. Dans l'ensemble, le film est agréable de même que le concept de représenter Dracula différemment que les autres adaptations cinématographiques autour du personnage.
Malgré une mise en scène soignée et une distribution honorable, Le dernier voyage du Demeter de André Øvredal nous offre un scénario trop brouillon et peu original. Une chasse au montre répétitive et peu captivante !
Mon avis complets, sans spoilers : https://mediashowbydk.com/2023/09/01/critique-film-le-dernier-voyage-du-demeter/
L'affiche (Dracula avec les yeux lumineux menaçant au-dessus du navire est une des meilleures affiches que j'ai pu voir) donne vraiment très envie de le voir ! L'ambiance ténébreux sur le bateau est bien travaillé, les acteurs jouent correctement, l'apparence de ce Dracula est bien imaginé mais on reste sur sa faim après la moitié du film car au lieu de lancer une sérieuse traque, les passagers se laissent prendre par le monstre si je puis dire et les derniers instants sur le bâtiment sont décevants.
Le dernier voyage du demeter est tiré d'un chapitre du roman sur le conte dracula. Le film en lui même est bien réaliser même si on se retrouves avec un scénario assez répétitif. Fan du conte dracula,ce film se rajoutera sans soucis à la filmographie autour du personnage.
Ce film revisite le chapitre du roman de Bram Stoker consacré au voyage de Dracula vers Londres à bord du Demeter. Le héros, médecin anglais noir ayant étudié à Cambridge, va se retrouver pile- poil dans le port de Varna en Bulgarie et va être choisi comme matelot pour compléter l’équipage du 3 mats. Mais quelle surprise !!
Nous voilà donc embarqués pour un long huis clos, qui consistera à choisir l’ordre dans lequel vont succomber les marins sous les crocs aiguisées du Monstre. Si le début du long métrage était plutôt réussi avec des ambiances bien reconstituées grâce à des décors et effets spéciaux de qualité, on va vite hélas en rabattre car le film privilégiera en permanence les scènes nocturnes en nous baignant sans cesse dans une obscurité exaspérante (procédé éculé pour faire peur et utilisé par les cinéastes fainéants). Ainsi les acteurs, au visage souvent plongé dans le noir, ne pourront que difficilement exprimer une terreur communicative. En outre on nous a gratifié d’un Dracula assez chétif et esthétiquement raté. On a vu des monstres bien plus effrayants…
Le suspens brillera par sa quasi-absence et les protagonistes feront n’importe quoi, comme d’habitude, pour servir de pitance au vampire transalpin. (oh j’allais oublier la présence d’une femme qui sera la seule à combattre la créature avec une certaine efficacité : que c’est original !) Bref ce « Demeter » tournera à la galère et à défaut de nous faire peur, fera broyer du noir !
Très bonne ambiance, très sombre, la créature surprend, on est vraiment dedans, en immersion avec l'équipage. De ce côté-là, c'est plutôt bien réussi. Maintenant côté scénario, c'est faible. Aïe aïe aïe, quel dommage... Au passage, l'acteur David Dastmalchian est très bon dans ce film, ça change de ses rôles habituels.
Le voyage du Demeter etait un des passages les plus excitants du livre de Bram Stocker. On ne peut etre que decu de cette adaption. Ca partait bien avant de devenir incoherent, pauvre et ne reposant que sur des jump scare peu utiles. Les personnages se montrent tous plus betes les uns au fur et á mesure que la menace arrive. Les effets numeriques ne sont pas á la hauteur et ce Dracula decoit. On aurait aimé qu'un meilleur metteur en scéne et scénariste se charge du projet.
Très bon film qui renouvelle le genre des vampires. Il est apparemment fidèle à un chapitre du roman Dracula ( je n’ai pas encore lu ). Les acteurs et les effets spéciaux sont excellents. On passe un excellent moment, pourvu qu’on aime l’horreur et le sang...
Très bien fait! j'aime les films d'horreur de contexte du 19ème siècle, le scénario est sympa. Même si certains détails auraient dû être repensés (j'évite de spoiler) J'attends la suite!!!!!!!
Une adaptation en 2023 du chapitre du roman de Dracula traitant de son acheminement en Angleterre? Un film fantastique et horrifique gothique remettant au goût du jour une des grandes légendes du roman fantastique? La chose réalisée par un cinéaste capable ayant montré par le passé son aisance dans le genre? Qu’espérer et que demander de mieux.
Et bien très malheureusement le design soigné de la bête et les somptueux décors et costumes n’empêchent pas le naufrages. La débâcle scénaristique, la réalisation peu soignée, le montage piteux ruinent l’ambiance. Chaque apparition du monstre et bien amenée mais se prend systématiquement les pieds dans le cordage et se viande lamentablement. On sent pourtant bien les tentatives d’hommage à « Nosferatu », à « Aliens » et même à « REC » (la version hispanique).
Mais ça ne fait pas peur. Ça dramatise et ça palabre pour rien. Ça gâche tout. Ça est creux. C’est très frustrant et très décevant tout ça.
Un film qui coule à pic dans le box-office (15 millions, pour un budget de 45 millions hors promo... Un vrai bide), mais dont le Dracula sorti de l'EHPAD essaie quand même de pomper votre porte-monnaie : Le Dernier Voyage du Demeter n'est qu'un énième film à jumpscares sans ambiance (on coupe le son, et on le met à fond lors du "pouet" : alors, heureux ?), qui adapte une partie du roman de Bram Stoker plus qu'anémiée. Ledit chapitre ne dure que quelques pages, et encore, le film a l'air de trouver le sang du donneur trop épais, alors il va l'éclaircir : adieu les personnages de Mina, Jonathan... Ce qu'il nous reste ? Un chauve cadavérique qui rampe (mais arrive quand même à bondir, il faut assurer les jumpscares, non mais !), dont le film se contrefiche d'expliquer le contexte... On a un gros problème avec ce point, car le Demeter semble vouloir naviguer sur le livre pour usurper sa popularité ("Regardez, c'est Dracula !"), mais n'assume jamais son héritage (et on ne parle pas des personnages zappés, ceux qui sont inédits, ou même de la fin qui n'a rien à voir avec le livre... Oui, ça fait déjà beaucoup). Alors donc, on occulte complètement le fondement du livre : Dracula est dangereux car attirant. Ce qui fait le côté malsain du livre et de nombreuses œuvres qui l'ont compris (coucou Coppola), c'est que les victimes se donnent, souffrent et ont du plaisir en même temps, et cela aboutit à une morale plutôt maline du Mal qui se cache dans la tentation... Ici, comment croire que quiconque voudrait se jeter dans les bras de ce papy fripé tout gris, mal animé, souvent incompréhensible dans les scènes trop sombres ("C'est quoi, qu'on a vu passer, là ? Aziz, lumière !!!"), qui passe son temps à faire grincer le plancher et sauter sur les gens ("Pouet."). Bref, dans 99% dans scènes, on aurait pu remplacer Dracula par n'importe quelle bestiole véhémente, que le film n'aurait absolument pas changé, mais il se permet quand même de surfer sur l'héritage du mythe de façon ultra littérale et sérieuse, s'y raccrochant comme un parasite par à-coups de gimmicks éculés, et ne comprenant finalement rien à son sujet (ce qui fait qu'il n'a rien à en dire). Pour ce genre de parasite suceur de sang, qui a déjà l'ambition d'une suite ("Nooooon..."), on a la solution : une pince à épiler.
Je donne 2 uniquement pour les effets visuels. A part cela, le film est plein d’incoherences et tres débile. Un peu de spoil:
Pourquoi attendre la nuit et non le jour pour rechercher la créature vu qu’elle n’aime pas la lumière?🤔
L’enfant qui est mort (la partie le plus triste du film), vous auriez pu l’éviter en défonçant la porte mais ils ont attendu qu’il meurt pour penser à utiliser une arme.
Si la créature peut s’envoler, pourquoi couler le bateau et prendre le large ?
Comme la créature à atteint londres sachant que le bateau a coulé et qu’il faisait jour ?
Le dernier Voyage du Demeter se penche sur un chapitre jamais exploité au cinéma du Roman de Bram Stoker, le Voyage du célèbre comte de sa terre Natal jusqu'en Angleterre. Cette section de l'histoire avait-elle assez de substance pour remplir un long métrage ? Pas si sûr en fait. On sent un certain remplissage inutile pour des personnages sans intérêt, surtout connaissant l'issu du voyage. La réalisation est en plus maladroite, en plaçant au début du film la scène finale. Pas pertinent ici : même pour ceux qui ne s'attende pas à l'inéluctable fin, on nous la rappelle directement. L'action Tombe rapidement dans un cycle monotone et le manque de réflexion des protagonistes déçoit. Comme souvent, ils n'ont aucune logique, leur stratégie d'attaque est aussi élaborée que celle d'un chien qui chasse une mouche. Bref, même si visuellement c'est très propre et convaincant, le reste n'est pas à la hauteur du mythe.
Adapté d’un chapitre du livre « Dracula » (1897) de l’Irlandais Bram Stoker (1847-1912), le film (tourné dans les fameux studios de Babelsberg à Potsdam dans la banlieue sud-ouest de Berlin et à Malte pour les scènes maritimes) développe le voyage (du 6 juillet au 6 août 1897) de Dracula (passager clandestin dans des caisses en bois) sur la goélette à 3 mats, Déméter (nom de la déesse de l’agriculture et des moissons dans la mythologie grecque, équivalent de la Cérès des Romains), pourvue de 9 membres d’équipage, de Varna (Bulgarie) à Londres et adopte, avec quelques originalités spoiler: [présence d’un médecin noir rationaliste, Clemens (Corey HAWKINS), Dracula (l’Espagnol Javier BOTET, au profil longiligne) pouvant voler, son symbole sur les caisses étant un dragon volant, suppression de la transmission de la peste par les rats ], les codes du film fantastique [plans courts, photographie anxiogène, maniant le clair-obscur, de Roman OSIN (dont c’est la 3e collaboration avec le réalisateur) et Tom STERN (qui a travaillé 15 fois avec Clint Eastwood), musique puissante de Bear McCREARY], reprenant le thème du film de Ridley Scott, « Alien, le huitième passager » (1979) où l’équivalent du Déméter, est le cargo spatial Nostromo.