Le film se laisse regarder, si vous êtes fan du genre. L'histoire est sans concession envers les différents protagonistes et c'est plutôt plaisant. La réalisation est bonne, le scénario fait le café. Seul reproche, le film est long, trop long pour ce qu'il a à raconter.
La BO est absolument incroyable avec un orchestre de très haute volée. Les décors et la photographie sont également exceptionnels. Les caméras sont virtuoses, la créature avec ses ailes de vampire est très réussie. La fin est dévoilée dans le préambule ("Il a quitté le navire" ou "Que Dieu vous garde!") mais cela ne gâche pas le suspense puisque la manière dont les 9 marins vont succomber nous est inconnue... C'est + un film d'aventure qu'un film d'horreur. Puissant!
"Le Dernier Voyage du Demeter" d'André Øvredal, nous embarque dans un périple maritime tortueux, flirtant avec le mythe du vampire dans une tentative de réanimer le chapitre maritime de Dracula. Naviguant entre horreur et fantastique, le film réussit par moments à instiller un sentiment d'angoisse grâce à son ambiance lourde et brumeuse, capturée avec brio par Roman Osin et Tom Stern à la photographie. Cependant, ma note révèle les eaux troubles dans lesquelles le film se perd, manquant souvent le cap entre son potentiel et son exécution.
Corey Hawkins, dans le rôle du médecin Clemens, et Aisling Franciosi, en tant qu'Anna, offrent des interprétations solides, mais sont desservis par un scénario qui semble dériver sans boussole narrative fiable. Liam Cunningham en capitaine Elliot, et David Dastmalchian en Wojchek, tiennent la barre avec une présence scénique qui maintient l'intérêt, tandis que Javier Botet, sous les traits de Dracula, fait frissonner avec une économie de mouvements et une présence éthérée. Malheureusement, leurs performances ne peuvent éviter au film de sombrer dans les abysses de la prévisibilité.
Le scénario, qui a subi de nombreuses réécritures et changements de cap à travers les années, en porte les stigmates. La peur et la tension inhérentes à l'isolation en haute mer et la présence insidieuse d'un mal ancestral sont diluées dans une succession de scènes qui manquent cruellement de mordant. La cargaison mystérieuse et le vampire iconique ne suffisent pas à maintenir à flot l'intérêt général, et les quelques sursauts horrifiques se noient dans un océan de clichés du genre.
La musique de Bear McCreary, bien que prometteuse, peine à instaurer une atmosphère cohérente, oscillant entre un lyrisme épique et des accords sinistres, comme si elle naviguait sans carte entre deux eaux.
En définitive, "Le Dernier Voyage du Demeter" peine à hisser les voiles de l'originalité et se retrouve emprisonné dans le calme plat d'un scénario qui aurait gagné à être resserré et une direction qui n'a pas su choisir entre le drame psychologique et l'horreur pure. Bien qu'il ait l'ambition d'apporter un vent frais sur les contes de vampires, le film ne laissera, hélas, qu'une vague brumeuse dans la mémoire des spectateurs.
Il est difficile de construire un film autour d'un mythe déjà très exploitée mais ce fut une belle surprise qui ne manque pas de spectacle. Petit bémol, nous avons l'impression, malgré des décors plutôt bien réalisés, que Dracula n'est parfois pas assez réel c'est dommage.
Ce film est vraiment bon on retrouver une nouvelle versions de dracula , plus que bonne un bon vampire sombre dracula quoi ,l'histoire de ta tombe sur le bateaux est une très bonne idée sais un bon film qui mélange horreur thriller ,actions se film mérite de ce faire connaître
Il y avait tellement mieux à faire sur cette histoire que ça en devient navrant. Ce qui aurait pu être un petit film d'horreur gothique à souhait à l'ambiance flippante se transforme finalement en slasher ennuyeux au effets spéciaux hideux. La créature est moche et ne fait pas vraiment peur (ce qui à le don de gâcher chacune de ses apparitions), et la mise en scène sans rythme n'apporte jamais l'ambiance angoissante que l'on aurait voulu. Dommage, car à côté de cela la casting était bon, les décors très réussis, et les scènes maritimes magnifiques. Mauvais choix de réalisateur pour moi.
Parlons de ce qui est réussi : * L'atmosphère du film est en adéquation avec les films du genre. L'imagerie du bateau en mer est soigné, tant vu de l'intérieur que de l'extérieur. D'ailleurs, c'es assez rare de voir un film dans lequel on comprend l'architecture des cales, et là on à l'impression d'y parvenir (en agrandissant les espaces j'ai l'impression, mais c'est réussi). * La créature est acceptable, même si elle fait un peu trop image de synthèse. Il reste quand même qu'elle aussi n'a vraiment pas une tête de porte bonheur ! ^^ Ce qui fâche : * Bien sur l'histoire est invraisemblable. Chaque jour qui passe donne des informations capitales aux personnages sur ce qui leur arrive et sur ce qu'ils devraient faire... mais non... une fois encore, ces humains (qui ne sont pourtant pas dépeint comme des imbéciles) semblent faire tous les bons choix pour minimiser leurs chances de survie. Comme à chaque fois, cela nous fait sortir du film et très vite on y croit plus. Le darwinisme nous oblige vite à admettre qu'ils ne méritent pas de s'en tirer et on ne parvient pas à avoir peur pour eux (juste parce que trop [bip] pour mériter de vivre). * La bande son m'a semblé complètement quelconque. * Encore une fois, les jump scare sont légions et toujours aussi inefficaces pour tous les coutumiers du genre. Néanmoins, malgré tout ses défauts, on ne regrette pas vraiment son visionnage, même si il ne restera pas dans les anales.
Bonne surprise ce film...la créature est réussie et elle fait peur chose rare.
On passe un bon moment devant ce film à l'ancienne et enveloppant à la fois. Ce n'est pas le film de l'année mais je prendrai plaisir à le revoir je pense
C'est un très bon film d'horreur avec une intrigue poignante et des personnages très bien écrits. Ce qui justifie la note n'est certainement pas très objectif puisque je ne suis pas très fan de films d'horreur cependant les acteurs jouent à la perfection (particulièrement l'acteur du petit qui nous fait part d'une performance remarquable). On reconnaît de nombreux "signes" types des films d'horreur/de monstre notamment avec le fait qu'on ne découvre le monstre qu'assez tard dans le film et que l'on aperçoit tout d'abord la réaction d'autres personnages comme on peut le retrouver dans Elephant Man. Également, j'ai noté des caractéristiques types des films de genre Western comme les plans rapprochés en champs contre champs accompagné d'une musique crescendo cela pendant ce qui semble ressembler à un duel entre le personnage principal et le "méchant" ici Dracula. La fin laisse penser à une fin ouverte et donc à une suite dans laquelle on peut imaginer le personnage principal traquer à nouveau la bête à travers Londre créant ainsi chez le public une impression de "saga" visiblement très appréciée ces derniers temps. En définitive c'est un bon film mais qui n'est clairement pas adapté à tout public du fait de son genre. Je tient tout de même à souligner la très belle présentation de David Dastmalchian qui nous prouve une nouvelle fois son talent après Oppenheimer et beaucoup d'autres films sortis récemment en salle.
Ce film aurait du s’appeler « le naufrage du Demeter ». Quel dommage, j’attendais vraiment beaucoup de sa sortie… le film est long en plus ! On ne ressent aucune empathie pour les personnages, l’histoire n’a pas de sens car on ne comprends pas les déplacements de Dracula au sein du bateau dans le film. Ce qui pose un problème pour le sois-genre du « survival ». Même l’esthétique n’est pas terrible: le film est trop sombre. De plus, les vampires ressemblent plus à des zombies qu’à des vampires. En plus, on ne comprend pas trop la fin: pourquoi il reste un spoiler: survivant ?. Bref, pourtant la matière était bonne car on avait jamais auparavant abordé le chapitre 7 du roman de Bram Stoker
Ma foi, pas mal du tout. Une très belle photographie, une ambiance de plus en plus pesante et glauque, qui retranscrit je trouve très bien la peur qui s'insinue au sein de l'équipage au fur et à mesure que leurs doutes s'installent....Ce Dracula est bien laid, avec un aspect classico gothique à la Nosferatu. Pas le meilleur film du genre c'est sûr (pour ma part, c'est le Dracula de Coppola), mais plutôt réussi et divertissant. Parfois un peu gore mais sans excès. Il est vrai que ce chapitre du roman de Bram Stoker aurait pu être adapté en vrai chef d'oeuvre, ce qui n'est pas le cas dans le Dernier Voyage du Demeter. Il est tout de même très intéressant, et on ne perd pas 2h00 de son temps à le visionner. Je ne comprends pas ce bide commercial d'ailleurs
L’un des chapitres les forts et funestes à la fois du roman “Dracula” de Bram Stocker, à savoir “The Captain’s Log” va nous être narré pour les besoins du long-métrage “The Last Voyage of the Demeter” du norvégien André Øvredal (“Troll Hunter”). Le navire marchand russe Demeter accompagné de sa mystérieuse cargaison quittent la Transylvanie depuis le port de Varna pour rejoindre l’Angleterre, plus précisément le comté de Whitby où les ruines de l’abbaye de Carfax viennent d'être acquises par un certain comte Dracula. Quelques semaines plus tard, un navire fantôme s’échoue sur les plages des Cornouailles. Seul le livre de bord du capitaine est retrouvé. Au travers des pages manuscrites, nous remontons le fil des tragiques événements de la traversée ! Pour l’heure, c’est le branle-bas de combat sur le quai du petit port des Carpathes roumaines lorsque le navire Demeter battant pavillon russe doit embarquer des dizaines de caisses en bois avant de fendre les eaux. L’équipage étant restreint, le capitaine Elliot (Liam Cunningham) fait embaucher par Wojchek (David Dastmalchian), son second, trois marins supplémentaires. Grâce ou plutôt à cause d’un concours de circonstances qui aurait pu virer au drame, un certain Clemens (Corey Hawkins), un jeune médecin d’origine africaine - caution “Woke” du film, évidemment, le personnage n’existe pas dans les écrits de Stocker, qu’importe, car l’acteur est impeccable - fera partie du voyage. D’emblée, dans l’imaginaire collectif et les superstitions de cette région reculée d’Europe de l’est, le blason en forme de dragon gravé sur l’une des caisses, marquera le navire du sceau d’une malédiction, permettant au film de se muer lentement mais sûrement en un angoissant huis clos maritime aux accents baroques et à l’ambiance suffocante. Une dernière visite du Demeter par l’entremise du jeune Toby (Woody Norman), le petit-fils du capitaine, prolongera la quiétude toute relative de l’instant, avant la tempête qui s’annonce. Car sitôt embarqué, le malaise s’installe dans les coursives et les couloirs étroits, lorsque la première nuit, une ombre filiforme fait son apparition dans la soute du navire. Le spectateur qui, au préalable, a eu le temps de se familiariser avec l’équipage, ne peut que trembler face aux assauts du prince de la nuit. Dès lors, “The Last Voyage of the Demeter” a - là où tant de productions ont échoué - réussi le pari de l’empathie envers l’ensemble des personnages. Porté par son excellent casting, le récit n’a plus qu’à délayer avec parcimonie son insoutenable suspense. Le réalisateur norvégien - à la manière de “The Autopsie of Jane Doe” en 2016 - s'empare avec talent de l’unité de lieu confinée qui devient l’un des protagonistes principaux de ce qui est certainement le film d’épouvante le plus abouti du moment (avis perso) !