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Plume231
3 936 abonnés
4 639 critiques
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2,0
Publiée le 27 mai 2014
François Truffaut et Jean-Luc Godard, même si le second a réalisé des œuvres qui ont sérieusement tendance à avoir un effet somniférique sur moi alors que j'adore les films du premier les deux sont des personnalités fascinantes et montrer leur relation avait largement matière à donner un documentaire très intéressant. Mais l'ensemble déçoit considérablement... Car contrairement à ce qui était annoncé le documentaire raconte beaucoup plus le destin parallèle des deux cinéastes que leurs relations, et au lieu de s'étendre sur la raison de leur brouille, celle-ci est juste abordée rapidement. De plus, le documentaire s'arrête à la date de cette dernière, n'allant pas plus loin... On peut aussi se poser des questions quand à l'utilité des scènes avec Isild Le Besco. Reste quelques images d'archives d'un grand intérêt où on voit les cinéastes analyser eux-mêmes leur oeuvre et un sujet (ou plutôt deux sujets !!!) qui, même s'il est ici mal abordé, se suffit à lui-même pour retenir un minimum l'attention.
Ce film est à la limite de l'imposture. De Baecque extrait de son bouquin sur Godard ce qui concerne JP Léaud et la relation Godard Truffaut. Il illustre ça d'images d'archives et de séquences parfaitement ridicules d'Isild Le Besco lisant, pensant... Et voilà ! Comment un critique / auteur reconnu peut à ce point manquer de rigueur et d'honnêteté intellectuelle me dépasse. Qui à un minimum de culture cinématographique n'apprendra strictement rien.
Ce documentaire est à la base une belle promesse de montrer l'amitié de deux des cinéastes emblématiques de la Nouvelle Vague, mais malgré de magnifique photos et images d'archives, les fans de la NV n'y apprendront pas grand-chose (même si encore une fois certains des documents montré dans le film sont de véritable pépites). Alors au final ont apprends pas grands choses sur l'amitié des deux hommes, Deux de la vague montrant plus en parallèle les début des deux hommes ainsi que leur multiples collaboration jusqu’à leur "rupture" après mai 68. Isild Le Besco qui est la pour comblé les blancs plombe réellement les transitions du film par sont inutilité. Le film reste tout même très agréable à regarder pour les fans de cette magnifique Nouvelle Vague française.
Très bon documentaire riche en images rares, archives et extraits. L'originalité vient de l'exploration de cette amitié à travers la carrière de Jean-Pierre Léaud. Dommage que la mise en scène (avec des prises de vue d'Isild Le Besco) parasite autant le film.