Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
DAVID MOREAU
129 abonnés
2 229 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 19 mai 2011
LE PROJET CLOUZOT. L'évenement cinématographique de 1964 sort enfin... en documentaire. Seul les images du film sont magnifiques. Faire revivre le duo Schneider/ Reggiani, la superbe, quelle aventure, le reste beaucoup moins.
un documentaire captivant précis,clair qui nous permet de découvrir ce qui aurait pu être l'un des meilleurs films français jamais tourné et les aléas du cinéma et d'un tournage.Les images sont bluffantes, les qualités visuelles du film sont indéniables et l'on peut grace au documentaire mieux cerner un réalisateur difficile sur un tournage véritablement incroyable.A ne pas rater.
Très intéressant sur le plan historique et technique, le film se perd un peu dans ses reconstitutions sans décors où les acteurs restent dans le théorique sans prendre en compte la dimension purement cinématographique de l'oeuvre de Clouzot. Dommage, car tout le reste est parfait et redonne sa dimension incroyable à Romy Schneider, qui n'a jamais été aussi envoutante.
Le film n'a jamais vu le jour. Le réalisateur de L'enfer d'Henri-Georges Clouzot, Serge Bromberg, a pris le parti pris de montrer les images tournées par Clouzot entremêlées d'interviews des personnes encore vivantes qui ont vécu le tournage ainsi que les voix de Berenice Bejo et Jacques Gamblin interprétant les personnages. 185 boîtes contenant des essais muets ont révélé des images sublimes. Des essais de lumière mouvante sur Romy Schneider sont à la fois beaux et angoissants.
Quand on regarde les essais d'effets d'optique peuvent faire penser à des images psychadéliques des films de David Lynch. Dans ce travail de l'imaginaire et de la folie, les illustrations visuelles et sonores entraînent le spectateur dans un ailleurs irréel.
Cela offre un regard sur le travail d'un artiste, d'un perfectionniste obsessionel et ambitieux. Le documentaire de Bromberg fait découvrir aux incultes comme moi le travail de Clouzot et par la même occasion, la beauté de Romy Schneider. Il a reçu le césar du meilleur documentaire 2010, amplement mérité.
A la vu de ces images on ne peut que regretter que Clouzot n'ai pas terminé son film.Qui aurait certainement été l'un des films majeur de sa filmographie.Les images présentés ici sont simplement fascinantes,et audacieuses.On ne peut que remercier Bromberg d'avoir sorti ces images du placard dans lequel elles dormaient depuis trop longtemps.Si le documentaire est instructif certain passage jouer par des acteurs ajouter par Bromberg,n'ont vraiment pas leurs place dans ce documentaire.On regrettera que Serge Bromberg, veuille jouer lui aussi au réalisateur en collant ces images a celle de Clouzot qui n'en avait absolument pas besoin.
Documentaire très intéressant sur notre Hitchcock national. Avec ce film Clouzot allait prouver aux présomptueux de la NOuvelle Vague qu'un cinéaste dit "classique" avait aussi le talent nécessaire pour se réinventer. L'idée de faire jouer des scènes inexistantes sur pellicule par Jacques Gamblin et Bérénice Bejo est une idée excellente qui permet de faire travailler notre imagination. En tous cas le doc rend un hommage fort au génie qu'était Henri-George Clouzot.
Film mythique que personne ne verra jamais, si ce n'est l'adaptation classique de Chabrol, l'Enfer titille forcement l'imagination et l'intêret quand on s'interesse un peu au cinéma. Bromberg exhume les archives de ce film dans son documentaire et retrace l'histoire de ce projet fou, annoncé comme révolutionnaire et qui finira en bérézina. Cette partie reconstitution est instructive, grâce en partie aux intervenants ayant travaillé sur le projet mais en revanche la lecture de certaines scènes par Gamblin et Béjo n'est pas foncièrement utile. Le grand intêret de ce documentaire, ce sont les images des tests et expériences plastiques tentées pour le film. Si il est difficile d'imaginer comment Clouzot allait s'en servir (il ne le savait sans doute pas lui-même) elles n'en sont pas moins fascinantes, en particulier celles avec Romy Schneider, magnifique.
La force de ce documentaire, ce sont les images des rushs où l'on découvre une Romy Schneider plus belle que jamais. Sinon, le documentaire par lui-même est très conventionnel et assez anecdotique.
Il est dans la logique des choses que la représentation de la folie, de la perte de contrôle, échoue dans l'immaitrisé. Le documentaire est une sorte de reportage prométhéen sur la limite de la création. Les rushs du films de Clouzeau sont réellement fascinants et Romy Schneider est magnifiée comme jamais. Les expérimentations sont assez comparables à celles des films de la même époque cherchant à représenter des trips toxicomaniaques.
J'ai énormément aimé ce documentaire. Je regrette qu'il n'ait pas réussi à finir son film car cela aurait pu donner quelque chose de vraiment bien. Ici on présente le réalisateur de manière intelligente. On n'a pas d'un côté le noir et d'un côté le blanc. On présente un peu tout ce qui a tourné autour du film. Je n'ai pas vraiment eu l'impression qu'il y avait de parti pris. Du côté du film l'Enfer en lui-même, le côté malade du personnage et la façon dont Clouzot envisageait de le mettre en scène m'ont vraiment beaucoup plus. Les plans "normaux", eux, étaient très bien travaillé, un régal photographique. On sent son perfectionnisme dans son travail.
J'ai l'impression qu'il y a deux films dans ce documentaire, une partie que j'adore où l'on montre Romy filmée sous tout les angles étranges possible, dans un style totalement expérimental, avec des commentaires sur le projet démeusuré de Clouzot, un côté artiste maudit que j'aime beaucoup, une très belle réflexion sur l'art, le cinéma, ce que c'est que faire un film, les conditions sur lesquels il faut le faire, le côté ultra perfectionniste de Clouzot… Et une autre partie plus sur la reconstitution du film qui je dois l'avouer m'a moins intéressée.