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    Link
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    pierrre s.
    pierrre s.

    425 abonnés 3 302 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2024
    Un thriller horrifique assez prenant qui nous offre une confrontation inattendue entre un singe tueur et une jeune femme.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2024
    Un thriller animalier efficace et divertissant qui tire vers le slasher dans une dernière partie improbable mais tendue, où la charmante Elisabeth Sue fait face à un singe psycho très remonté ! 3,25
    Roub E.
    Roub E.

    947 abonnés 4 983 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2023
    On peut voir Link de plusieurs manières. Comme un film d’horreur avec un singe tueur, comme un suspens à la Hitchcock dans la campagne anglaise, comme un thriller avec une jeune fille ayant à ses trousses un maniaque et même comme une fable sur la nature qui ne se contrôle pas. Quelque soit l’angle par lequel on le prend Link est un film à la mise en scène remarquable, sa grande réussite est d’avoir su capter des expressions très distinctes dans le regard des singes (difficile de ne pas être mal à l’aise quand on voit comment Link regarde la jeune Elisabeth Shue qui s’apprête à prendre son bain). Le suspens est plutôt bien tenu même si le déroulé est sans grande surprise. Dommage aussi que la bande originale vraiment datée années 80 (pour le pire) m’ait un peu gâché le plaisir. Mais dans le genre animal hostile, on peut réserver à Link une place de choix.
    Thibaud V
    Thibaud V

    5 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2022
    Un thriller minimaliste bien pensé et écrit, exploitant bien le huis clos et la thématique des relations de domination/supériorité/affection entre humains et primates. Terence Stamp et Elisabeth Shue sont impeccables. Néanmoins, quand on le regarde en 2022, à l'heure où les moyens techniques permettent des scènes avec animaux assez folles (l'attaque de l'ours dans The Revenant, les alligators dans Crawl...), force est de constater que ça a mal vieilli. Certaines scènes avec les primates, bien qu'ayant sans doute été de vraies performances de dressage, sont un peu gauches, voire presque loufoques. A regarder avec un peu de recul historique donc.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2022
    Le « chaînon » manquant du titre s’incarne à l’écran sous les traits d’un vieux singe habillé en majordome qui fut jadis la vedette d’un cirque – vedette enflammée, d’où sa fascination pour le feu. Choix on ne peut plus intéressant puisque l’univers circassien, associé au dressage qu’il fait subir à ses animaux, atteste cet état intermédiaire entre l’homme et la bête, quoique la distinction entre eux s’avère floue, en témoigne l’ouverture post-générique du film au cours de laquelle le professeur interroge ses étudiants sur la différence fondamentale entre l’humain et le singe.

    Le récit offre ainsi une parabole du processus de civilisation imposé ici à l’animal, processus d’apprentissage dont le dérèglement conduit les protagonistes à se bestialiser : un plan montre Jane accroupie sur le sol tel un primate, de la même façon que les déplacements de Steven ont quelque chose de simiesque. La redistribution des espèces permet au long métrage d’éviter l’anthropomorphisme, restitue celles-ci dans la brutalité congénitale de leurs rapports, y compris sociaux – les relations qui unissent le professeur et son assistance sont marquées par une subordination stricte teintée de misogynie. Link peut alors se lire comme l’histoire d’une vengeance, celle d’un animal dénaturé qui, confronté à sa disparition imminente, se révolte ; il périra d’ailleurs en héros tragique par sa seule passion : le feu. Aussi échappe-t-il au manichéisme qui définit tant de productions horrifiques mettant en scène des animaux sadiques ; une opacité certaine règne sur l’orang-outan, ses motivations ne sont jamais explicitées ni verbalisées : un regard, ouvert à l’interprétation.

    La mise en scène de Richard Franklin, d’une maîtrise remarquable, multiplie elle aussi les focalisations et construit une impression de surveillance permanente, à la limite de la paranoïa. Dès qu’elle entre dans le domaine du manoir, Jane est en danger : les chiens errants, les visites impromptues, la violence des singes… Pourtant, elle ne devient jamais une victime à sauver, et l’irruption du petit-ami mute en sauvetage de ce même petit-ami. Non seulement elle sait seule se tirer d’embarras, mais elle aide également son entourage, jusqu’au jeune chimpanzé prétendument mignon. Il y a donc ici un sous-texte féministe important, mais guère démonstratif, qui pose la question de l’épanouissement d’une femme dans un milieu exclusivement masculin – puisque la femelle Vaudou ne fait pas long feu. Himp et Link traduisent deux états de la prédation : la naissance du désir, avec cette tache suggestive sur la robe de la jeune femme à son arrivée ; le voyeurisme transformé en jalousie quand le vieux majordome suspecte une attirance de la nouvelle venue pour le plus jeune, Himp. La sexualisation du personnage de Jane n’intervient d’ailleurs qu’une fois par le point de vue de Link, dans la salle de bain.

    Preuve supplémentaire de l’intelligence redoutable de ce film à l’atmosphère unique, tout à la fois oppressante, terrifiante, tragique et drôle. La partition musicale que signe Jerry Goldsmith achève de faire de Link un chef-d’œuvre méconnu ou mésestimé, à (re)découvrir d’urgence dans sa version intégrale éditée chez Le Chat qui Fume.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 517 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juin 2021
    Link un film d'horreur britannique mettant en vedette Terence Stamp, Elisabeth Shue deux chimpanzés et un orang-outan. Le Link du titre est l'orang-outan bien que l'on nous demande de croire qu'il s'agit d'un chimpanzé. Il prend un peu d'âge et son maître le Dr Steven Phillip est prêt à l'envoyer à la ferme des primates. Seulement Link est un petit malin il aime fumer et il aime menacer Jane Chase comme gouvernante de Steven afin d'acquérir de l'expérience auprès du bon docteur. Ainsi lorsque Steven disparaît à la moitié du film Jane est livrée à elle-même avec le primate fou Une mise en scène maladroite la voit rejointe par quelques copains en fin de journée la chair à canon est arrivée. Ce film ludique mais sans véritable suspense ou peur alors que ces primates sont entraînés avec brio en particulier l'expressif Link (Locke)...
    Horrophile75
    Horrophile75

    38 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2020
    Je rejoins l'avis général en parlant de ce film comme une œuvre vraiment singulière, atypique. Le genre de film qui nous laisse encore hagard à la fin du visionnage. Mon évaluation de la note n'a pas été simple, mais plus je repensais à ce film, plus je lui reconnaissais ses qualités : un scénario original, une très belle photographie mettant en valeur de beaux décors, un jeu d'acteur plus que convaincant, et une prestation époustouflante des singes, ceux qui font vraiment tout le sel du long métrage. Cependant, le film comporte deux défauts notables. Le premier concerne la BO qui, bien que collant parfaitement, est usée avec abus. Le deuxième est que l'œuvre se présente comme étant du genre épouvante/horreur, or je me suis demandé si c'était vraiment le cas jusqu'au milieu du film, même encore un peu plus loin. Même si la première partie est très plaisante grâce aux points positifs cités plus hauts, j'étais globalement déçu. Sans doute que la tension psychologique montant crescendo a tardé à se présenter pour ma part. Mais heureusement, la suite du film tient ses promesses quant au genre auquel il se revendique appartenir.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 662 abonnés 12 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2018
    Prix spècial du jury au Festival d'Avoriaz, "Link" de Richard Franklin est un thriller malin qui confirme, après "Psychose II" et "Cloak & Dagger", l'efficacitè du cinèaste australien! Capable du meilleur ("Link") comme du pire ("Patrick"), Franklin change en 1986 son fusil d'èpaule et met en vedette un singe meurtrier et intelligent qui s'en prend à la jolie Elisabeth Shue! Raconter les mèfaits d'un singe tueur, il fallait dèjà s'y hasarder! Et le faire audacieusement, c'est encore plus fort! Le rèalisateur instaure durant 1h45, une tension palpable et distille un savant suspense dans une demeure isolèe digne d'un Hitchcock, ponctuè par quelques scènes d'anthologies spoiler: (notamment quand Link joue les voyeurs dans la salle de bain).
    Et le tout servi par une mise en scène maitrisèe et par des singes impressionnants (c'est au demeurant l'originalitè du film). En rèsulte une oeuvre culte des 80's avec en prime la musique de Jerry Goldsmith et les magnifiques extèrieurs de St Abbs, sur la côte sud-est de l'Ecosse...
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    289 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    J'ai bien aimé l'atmosphère générale de "Link", sorte de "Cujo" avec un singe à la place du chien. Le huis clos avec la maison, la campagne alentour, donne un cachet sympa à l'ensemble, qui manque quand même cruellement de moments de frayeur. La relation entre l'étudiante et le professeur, semble prendre le pas sur l'histoire dans un premier temps. Ça se réveille à la moitié du film, pour un jeu de massacre jouissif. Une curiosité à découvrir.
    Nicothrash
    Nicothrash

    365 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2016
    Une bien sympathique trouvaille datant du milieu des 80's et mettant en scène une ribambelle de singes, tous mieux dressés les uns que les autres. Si la jolie Elisabeth Shue constitue à elle seule une bonne raison de voir ou revoir "Link" ce n'est pas la seule puisque pour ce primé d'Avoriaz 85, l'angoisse est bel et bien au rendez-vous. Outre des acteurs tout à fait honorables, l'ambiance est plutôt bonne et la réalisation à la hauteur. On ne s'ennuie pas, ça se laisse parfaitement suivre et c'est plutôt intelligemment écrit, un bon film d'épouvante en somme qui n'a pas spécialement vieilli et qui vaut quoiqu'il arrive au moins pour la qualité de dressage des primates.
    elbandito
    elbandito

    343 abonnés 963 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2015
    Link est un thriller audacieux porté par un scénario original, particulièrement réussi par Richard Franklin, aidé par une photographie sublime et une musique de grande qualité, mais surtout porté par trois excellents acteurs, Terence Stamp et Elisabeth Shue, ainsi que le chimpanzé Link, diablement tenace et intelligent. Link a remporté en 1986 le Grand Prix du festival du film fantastique d’Avoriaz... amplement mérité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 février 2015
    J'ai du voir ce film quand j' avais 10 ans. Je ne l'ai pas revu depuis , mais il reste dans ma mémoire comme un chef d’œuvre. L’ambiance était spéciale , vieille bâtisse , sur une falaise et une mer plus qu'agitée. Des pièces a n'en plus finir , un singe satirique !! On en reparle de temps en temps en disant "tu te rappelles du film quand on était petit avec le singe méchant , Ah ouais Link !!" Superbe film que je vais m'empresser de faire découvrir a ma compagne , et plus tard a ma fille !!
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    119 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2015
    Le chef-d'oeuvre de Richard Franklin fut la révélation du festival d'Avoriaz 1986. Réunissez deux excellents acteurs, mettez-les dans une demeure isolée aux prises avec 3 chimpanzés pour le moins dangereux ! Et vous obtiendrez des scènes de tension et d'intensité à jamais gravées dans les mémoires:
    spoiler: la salle de bain, Link apprivoisant le feu, les chiens errants, la falaise menaçante
    et la musique inoubliable de Jerry Goldsmith. Bref, Link est un classique de l'horreur à redécouvrir les yeux fermés. Je l'ai vu quand j'étais assez jeune et il m'a bien marqué. Je l'ai d'ailleurs encore en DVD.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    134 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2013
    Quel film ! Evidemment on pense à Hitchcock, aux Oiseaux : cette façon qu'a Richard Franklin de faire monter la tension par petites touches jusqu'à l'apothéose. Mais Link est unique, tout y est parfaitement singulier. La sinistre demeure sur une falaise surplombant la mer déchainée, l'énigmatique Terence Stamp face à Shue l'ingénue. Et que dire de Link qui aurait mérité 100 fois l'Oscar s'il avait été considéré à sa juste valeur comme l'incroyable acteur qu'il est. Une séquence mythique parmi d'autres ; Elisabeth Shue à poil dans la salle de bains découvre que Link vient d'entrouvrir la porte et qu'il se rince l'oeil, l'animal... Elle est un peu gênée, lui demande à de refermer la porte... Lui n'en fait évidemment rien et son expression (oeil humide, regard torve) à cet instant précis fait de cette scène un très très grand moment de cinéma... Enfin la musique, incroyable, à laquelle - volontaire ou non - le score de la série TV Utopia fait directement référence. Petit chef-d'oeuvre que le temps qui passe n'altère en rien. Bien au contraire... C'est la marque des grands films.
    Kalie
    Kalie

    60 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2018
    Ce thriller horrifique un peu lent m’a fait penser au film « Les oiseaux » d’Alfred Hitchcock. Une demeure isolée, une jeune étudiante en zoologie à la recherche d’un job d’été, un éminent anthropologue, un vieux chimpanzé reconverti en maître d’hôtel, une femelle acariâtre et son bébé chimpanzé mignon tout plein : le décor est planté. Ici, l’angoisse est surtout psychologique (quoiqu’à la fin…). Les réactions de plus en plus imprévisibles du vieux singe renforcées par son regard énigmatique et la puissance physique propre à ceux de son espèce procurent un véritable malaise. Le tout sur fond de musique inquiétante signée Jerry Goldsmith. Ce film injustement oublié aurait vraiment mérité le Grand Prix du festival d’Avoriaz 1986 plutôt que le Prix spécial du Jury.
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