Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
girondins59
40 abonnés
490 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 15 janvier 2008
Humphrey Bogart, Lauren Bacall et Howard Hawks. 3 noms on ne peut plus représentatif de l'âge d'or d'Hollywood mais surtout, de celui du film noir. "Le Grand Sommeil" bénéficie d'une solide réputation, certains le considérant même comme le film noir absolu. Sa grande particularité est d'avoir une intrigue quasiment incompréhensible. Multipliant les enquêtes diverses et les personnages atypiques, l'histoire est plus que déroutante. Alors comment ce film a t-il pu marquer autant son époque? Tout simplement parce que, premièrement, rarement un couple d'acteurs n'aura été autant en symbiose que Bogart et Bacall. Deuxièmement, Hawks a truffé son film de situations décalées et de conversations légères, parfois pleine de sous-entendues coquins, assez novateur pour l'époque et precurseur des films de gangsters au ton satirique et malicieux qui suivront. Et puis bien sûr, parce que "Le Grand Sommeil" est un modèle du genre en termes de mise en scène, le noir et blanc n'ayant jamais aussi bien cadré avec un film de détectives. Un scénario confus peut être, mais "Le Grand Sommeil", il faut l'avouer, c'est la classe absolue en matière de cinéma.
Classique, c'est le moins que l'on puisse dire de ce "Big Sleep" réalisé par Howard Hawks en 1947 et réunissant pour vedette le couple mythique Humphrey Bogart-Lauren Bacall. Vous avez ici tous les éléments qui firent la renommée du film noir au cours de l'âge d'or Hollywoodien, en bien comme en mal. L'ambiance tout d'abord est vraiment prenante : sombre, de studio certes mais à la lumière et la photographie si travaillées que le nocturne censé se dégager formellement en vient à carrément occuper le devant de l'affiche. L'esthétique est donc brumeuse, servant une atmoshère envoûtante bien amenée refermant ses griffes sur un spectateur captivé. Hawks a une fois de plus du savoir-faire, chose qu'il démontre en s'accomplissant de sa mise en scène sans difficulté aucune : son cadre est soigné, ne souffre pas de fautes techniques, recrache les bases de la grammaire cinématographique dans la facilité la plus totale et s'appuie sur un montage conventionnel mais efficace. Le cinéaste tire de Bacall un superbe portrait de femme fatale pendant qu'il laisse Bogart lui répondre avec un charisme impressionnant. Les interprètes sont bien intégrés à l'écran et répondent convenablement aux rôles attendus. Pas de grosses surprises donc mais un plaisir inégalable correspondant à l'apogée du genre. Ici, l'intrigue s'intéresse à un détective privé peu académique, séducteur, violent. Les rebondissements sont prévisibles, la tension et le suspense ne connaissent pas de réelles montées et finalement, si le scénario est bien mené il ne parvient jamais à surprendre. La faute peut-être à des situations trop bavardes, trop explicatives, ne parvenant jamais à aller plus loin que le divertissement. "The Big Sleep" s'avère effectivement tantôt ennuyant car ne s'affranchissant pas de la commande, tantôt réjouissant car très plaisant. Cela dépendra surtout de notre humeur et le regard que l'on veut bien lui accorder. Jubilation totale ou ennui profond, c'est selon.
Un classique du polar noir avec Humphrey Bogart qui incarne l'archétype du détective privé entouré de belles femmes fatales (qu'il rentre dans une librairie ou qu'il prenne un taxi, il croise toujours une belle femme), on accroche rapidement à l'atmosphère du Grand Sommeil (il existe aussi une bonne version avec Robert Mitchum et James Stewart) malgré une histoire mal montée (le manque de clarté devient un peu fatiguant à la fin du film) cette adaptation du roman de Raymond Chandler se regarde avec grand plaisir bien qu'il ne soit pas exempt de défauts.
Le mythe du film noir est réalisé: par lea seule atmosphère, par les seuls jeux des acteurs, par la réalisation extraordinaire de Hawks, une intrigue incompréhensible arrive à nous tenir en haleine pendant toute la durée du flm.
Tout est bon dans ce film. On se laisse porter, le sourire aux levres : un casting d'acteurs savoureux, un scenario riche en rebondissements inattendus, une tonne de "suggestions" (on ne montre pas tout, on nous le clame implicitement); qui illustrent donc un cinéaste intelligent dans toute la grandeur de son art.
Un chef d'oeuvre du film noir. Prenez 2 des plus grandes stars de l'époque, a savoir Lauren Bacall et Humpfrey Bogart; alias l'homme qui portait le mieux le chapeau et l'imper, un réalisateur des plus talentueux ( Howard Hawks ) et un bon scénario, vous obtenez un des plus grands films du Hollywood des 50's.
Une perle noire, Un chef d'oeuvre. Bien que la narration soit complexe, le scénario est, sans être retors, efficace, et les acteurs, la mise en scène et la lumière sont formidables... LE film noir par excellence
Le film porte bien son titre... Je me suis ennuyé profondement au risque de m'endormir pour la raison suivante: on ne comprend rien à l'intrigue, beaucoup trop compliquée et confuse.
Chef d'oeuvre absolu de par la réalisation et l'interprétation. Le scénario, incroyablement tortueux, aurait dû plomber le film mais Hawks, en génie qu'il est, en profite pour explorer sa galerie de personnages et faire croitre la tension que la confusion générale engendre. Bacall et Bogart sont absolument éléctriques lorsque réunis, et ce polar se voit et se revoit car ici l'intrigue n'est pas essentielle.
L'un des sommets du film noir. Bien que tout le monde soit d'accord pour reconnaitre les immenses failles au niveau du scénario, ce film 'en reste pas moins fascinant, grace a une mise en scène de Howard Hawks plus magistral que jamais, et quelqiues scènes vraiment remarquables. Surtout que le couple Bogart-Bacall est au sommet. Un gran classique.
Que celui qui a compris le scénario de The Big Sleep d'Howard Hawks me l'explique dans les 3 jours, le cachet de la poste faisant foi. A part ça, comme on dit, le délicieux charme surranné des films hollywoodiens, faits à la main et à l'huile de coude, avec des décors immenses de 3 mètres carrés, la jolie fille de 17 ans fatale et court vêtue, la musique avec des cymbales, le tonnerre quand ça va plus très bien entre Bacall et Bogart. Humphrey se gratte frénétiquement l'oreille quand il comprend plus l'histoire (j'ai plus de lobe), claque des doigts trois fois quand il est sur une piste, et déteste les filles à lunettes (il a tort, c'est une bombe, cette fille) (et puis quand elle enlève ses lunettes, c'est une bûche). Il y a des appareils photos cachés dans des statues indiennes, mais un flash de 50 centimètres à côté, ce qui nest pas discret ; il est question dun exemplaire de Ben-Hur avec des fautes dimpressions ; ça fume des clopes américaines comme dautres boivent des bières tièdes ; les dialogues sont très très class, c'est du Faulkner quand même ça serait dommage.... Bon, c'est bien, quoi, rien à dire, c'est bien.