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scorsesejunior54
151 abonnés
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2,5
Publiée le 29 juillet 2007
Classique, c'est le moins que l'on puisse dire de ce "Big Sleep" réalisé par Howard Hawks en 1947 et réunissant pour vedette le couple mythique Humphrey Bogart-Lauren Bacall. Vous avez ici tous les éléments qui firent la renommée du film noir au cours de l'âge d'or Hollywoodien, en bien comme en mal. L'ambiance tout d'abord est vraiment prenante : sombre, de studio certes mais à la lumière et la photographie si travaillées que le nocturne censé se dégager formellement en vient à carrément occuper le devant de l'affiche. L'esthétique est donc brumeuse, servant une atmoshère envoûtante bien amenée refermant ses griffes sur un spectateur captivé. Hawks a une fois de plus du savoir-faire, chose qu'il démontre en s'accomplissant de sa mise en scène sans difficulté aucune : son cadre est soigné, ne souffre pas de fautes techniques, recrache les bases de la grammaire cinématographique dans la facilité la plus totale et s'appuie sur un montage conventionnel mais efficace. Le cinéaste tire de Bacall un superbe portrait de femme fatale pendant qu'il laisse Bogart lui répondre avec un charisme impressionnant. Les interprètes sont bien intégrés à l'écran et répondent convenablement aux rôles attendus. Pas de grosses surprises donc mais un plaisir inégalable correspondant à l'apogée du genre. Ici, l'intrigue s'intéresse à un détective privé peu académique, séducteur, violent. Les rebondissements sont prévisibles, la tension et le suspense ne connaissent pas de réelles montées et finalement, si le scénario est bien mené il ne parvient jamais à surprendre. La faute peut-être à des situations trop bavardes, trop explicatives, ne parvenant jamais à aller plus loin que le divertissement. "The Big Sleep" s'avère effectivement tantôt ennuyant car ne s'affranchissant pas de la commande, tantôt réjouissant car très plaisant. Cela dépendra surtout de notre humeur et le regard que l'on veut bien lui accorder. Jubilation totale ou ennui profond, c'est selon.
Il n'y a rien à dire, c'est un très bon film. Mais même si les acteurs sont merveilleux et les dialogues alléchants ! l'histoire est beaucoup trop compliqué, faut vraiment rester très concentré pour tout comprendre... et ce n'est pas toujours facile...
Encore un grand film noir réunissant le duo bogart/bacall . La complexité du scénario le rend cependant difficile d'accès, et on peut lui préferer key largo voir le port de l'angoisse. Mais pour les fans de films noirs habitués au script tortueux , le chef d'oeuvre est bel et bien au rendez vous.
Un bon policier, au scénario bien alambiqué, avec ses multiples protagonistes nous obligeant à être attentif, captif. Ce qui est facile malgré tout, aidé par la beauté de Lauren Bacall. Seule la fin nous permettra de démêler l'écheveau de cet embrouillamini. A voir par tous les amateurs de film policier.
Malgré un intrigue complexe, dans laquelle il est impossible de ne pas se perdre, ce film noir signé Howard Hawks se regarde avec un plaisir de tous les instants, un peu comme on déguste un bon whisky. L'atmosphère qui s'y dégage est remarquable. Le tandem Lauren Bacall / Humphrey Bogart, à nouveau réuni par le même metteur en scène, deux ans après Le port de l'angoisse qui marqua leur premier rencontre à l'écran et dans la vie, n'est pas pour rien dans cette réussite.
The Big Sleep a tout pour être (et est d'ailleurs) considéré comme un chef d'oeuvre absolu du film noir pour beaucoup de monde. Il faut dire que celui-ci semble avoir été fait sur mesure pour obtenir ce titre, en particulier avec la présence de Humphrey Bogart au casting, le détective en imperméable par excellence dans le hollywood des années 40 ainsi que Lauren Bacall, la femme fatale que tout bon film noir se doit d'avoir pour rentrer dans les normes. Cependant, le film n'est qu'une succession de péripéties plutôt compliquées à suivre (d'ailleurs, beaucoup de noms qui se ressemblent, ça porte à confusion des fois). En résulte des longueurs assez nombreuses. L'intrigue de base, de son côté, est loin d'être mauvaise. Elle est même plutôt bonne. Mais rien à faire, impossible d'être aussi pris dedans que dans Le Faucon maltais (qui, lui, est un véritable chef-d'oeuvre du film noir) où Bogart n'en était que plus brillant.
Un grand classique du film noir des années 40. Intrigue assez obscure et complexe, pas toujours évidente à suivre mais servie à la perfection par un Humphrey Bogart, que je découvrais à l'époque, très séducteur et une Lauren Bacall tout aussi charmeuse malgré une timidité apparente. Un film qui donne vraiment envie de découvrir les romans de Raymond Chandler. Une œuvre au charme intemporel.
Le titre en lui même, pour commencer : même l auteur , Chandler, n a pu apporter une réponse à Hawks . Une allusion à la mort , plausiblement ... Nous avons trois histoires différentes qui se suivent , parfois s' enchevêtrent . L' arc narratif est foutraque , et les thuriféraires de David Lynch y trouveront leur compte. Pas moi ! Je n ' apprécie guère le cinéma de Lynch , hormis deux ou trois de ses productions. Bogart fait du Bogart , Bacall itou. Je l ai vu plus brillante dans d autres œuvres. Hawks est un réalisateur moyen à mes yeux . Il a tourné deux ou trois pellicules de bonne facture mais cela s' arrête là. Si vous voulez vous faire des nœuds dans l ' encéphale regarder ce Grand sommeil. Pour ma part je préfère mettre le mien en veilleuse ...
Un polar typique des années 1940, à voir pour le couple Lauren Bacall / Humphrey Bogart. Le scénario est assez complexe et alambiqué, presque trop. Il faut être tout à fait concentré pour ne pas se perdre dans le dédale de la narration. Quelques longueurs également, qui font que l'on s'ennuie un peu à la longue. Mais dans l'ensemble, un grand classique qu'il est intéressant de voir.
Le grand sommeil nous transporte dans un autre monde, celui de la magie d'hollywood, bien que très complexe, le film est passionant, fascinant jusqu'à la fin, le couple Bogart-Bacall est à l'apogée avec ce pur chef d'oeuvre.
Howard Hawks retrouve Humphrey Bogart pour cette adaptation par Faulkner d'un roman de Raymond Chandler. On y suit le détective privé Philip Marlowe dans une intrigue confuse mais captivant autour de meurtre, corruption et de chantage. Les dialogues sont exquis, notamment ceux entre Bogart et Bacall, avec plusieurs sous-entendus souvent bien pensé et subtile. L'atmosphère est tendus, sombre et sale et Le Grand Sommeil bénéficie d'une excellente mise en scène de Hawks, qui utilise à merveille le noir et blanc. Les personnages décris sont souvent mauvais, parfois des truands ou même des nymphomanes mais sont intéréssant à suivre. Bogart est génial, comme souvent et Bacall lui rend bien la réplique. Sans le considérer comme le meilleur des films noirs, celui-là est particulièrement bien réussi.
Réalisé par le grand Howard Hawks en 1946, ce film dans lequel on boit et fume beaucoup, est un classique, un must, un incontournable. Je viens de le revoir sur TCM et c'est toujours aussi bien à voir. Adaptation de Raymond Chandler, le grand sommeil (the big sleep) voit le duo Bacall-Bogart illuminé l'écran par leur attirance manifeste et voit également Dorothy Malone (magnifique) qui interprète une libraire dans l'un de ses 1ers rôles.
Signé Howard Hawks, interprété par l’un des couples les plus mythiques de Hollywood, Lauren Bacall et Humphrey Bogart, cette adaptation du roman de Chandler reste assurément une valeur sûre, un incontournable du 7ème Art. Particulièrement rythmé, ce modèle de film noir repose sur une intrigue montant graduellement en puissance, agrémentée de ci de là d’un second degré assez piquant. Assez bavard par moments, le résultat pâtit néanmoins d’un scénario compliqué, tortueux même ; pour sa part, la mise en scène a régulièrement des accents théâtraux et laisse une impression de personnages assez figés dans leur jeu.
J'ai été un peu déçu à vrai dire. Le Grand sommeil n'est pas à proprement parler le grand film noir que l'on m'avait tant vanté. Il vaut surtout pour son atmosphère opaque assez réussi et le duo Bacall/Bogart(bonne interprétation de Marlowe). Pour le reste, le scénario semble n'être qu'un prétexte et le film avance en faux rythme.