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    Le Grand sommeil
    Note moyenne
    3,9
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    118 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 339 abonnés 7 542 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2010
    Second film réunissant Humphrey Bogart & Lauren Bacall sous la houlette du cinéaste Howard Hawks, qui réalise ici une oeuvre très sombre et au scénario des plus complexe. Après Le Port de l'angoisse (1944), le célèbre duo (et couple à la ville) excelle à travers ce polar oppressant, aux multiples personnages et à l'intrigue extrêmement riche.
    Malgré la confusion qui nous enivre, on ne peut s'empêcher d'être retenu en haleine tout au long, la magie d'Howard Hawks opère une fois de plus sur nous, à travers un passionnant (et palpitant) thriller difficilement compréhensible, il faut bien l'avouer !
    A noter qu'il existe un remake éponyme (1978) réalisé par Michael Winner et avec Robert Mitchum dans le rôle titre.
    Akamaru
    Akamaru

    3 131 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 août 2012
    2 ans après "Le port de l'angoisse",le trio Hawks/Bogart/Bacall se retrouvait pour un nouveau film noir tout aussi mythique."Le grand sommeil"(1946)est donc une adaptation d'un roman noir de Raymond Chandler,mettant en scène le fameux détective privé,Philip Marlowe,aussi cynique et désabusé,que séducteur et vif.Humphrey Bogart est évidemment parfait dans ce rôle là.Il est impressionnant de calme et de charisme.Son alchimie à l'écran avec Lauren Bacall(son épouse à la ville)est un tel point fort,que le film fut remonté spécifiquement à cet effet.Revers de la médaille:l'intrigue déjà extrêmement embrouillée,s'en retouve incompréhensible.Tout juste a t-on le loisir de comprendre que cela concerne la corruption du Los Angeles des années 40,entre truands,nymphettes et policiers.Howard Hawks préfère mettre l'accent sur les archétypes du genre,tout en oubliant volontairement la voix-off ou les flash-backs.Le temps passe très vite,tant on suit Bogart,son enquête,ses rencontres et ses malheurs avec jubilation.Bacall,20 ans,était d'un aplomb rare avec ses yeux perçants et sa voix grave.Un sommet du genre évidemment.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    147 abonnés 3 097 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 septembre 2024
    Un classique de 1946 avec deux grandes vedettes qui tiennent le film Bogart et Bacall. Le grand sommeil veut dire la mort et cela renvoie au genre appelé film noir et c'est vrai que le fil rouge du film ce sont les cadavres par homicide. Inspiré du premier roman de Raymond Chandler, avec le fameux personnage du détective Philip Marlowe de 1940. Pourtant le film doit son succès à deux choses Bogart entouré de femmes avec en premier lieu Lauren Bacall et sa complexité voulue ou non qui en font davantage un film à tiroirs qu'un étalage de violences. Bogart est omniprésent dans le film, sûr de lui, plus ou moins arrogant, désabusé et en même temps deus ex machina, au contrôle de tout sans en avoir l'air. Cela plait encore aujourd'hui pourtant cela cache des faits et façons qui ne sont pas forcement louables mais aussi il y a une légèreté particulière au milieu d'une noirceur qui en est presque cachée et c'est cette impression qui reste de ce film assez complexe pour ne pas être trop manichéen.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 janvier 2020
    Les dialogues sont des perles de bout en bout et les acteurs leur font honneur. J’ai beaucoup aimé la première demi-heure, qui pose l’atmosphère et installe cet univers complètement irréaliste où chaque indice prend la forme d’une jolie fille que la classe de Bogart fait instantanément baver d’envie. Il y a une vraie classe qui se dégage du film et de sa façon d’embrasser avec désinvolture les clichés du genre. Reste que les scénarios de film noir m’ennuient toujours. Ici, la 2e heure est une longue suite de scènes d’action répétitives, entre coups de feu et coups de téléphone, et j’ai fini par me désintéresser complètement de l’intrigue policière.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 juillet 2012
    Ensemble très intéressant et très abouti. "Le grand sommeil" fait certainement parti des meilleurs films noirs de tous les temps, autant pour son scénario complètement fou et décousu (mais décousu n'est ici pas à comprendre comme un défaut) et sa mise en scène de grande qualité. Le titre déjà résume bien le film mais également le genre du film noir : le grand sommeil ce qui pourrait s'apparenter à la mort dans un premier temps. Mais également à l'ignorance contre laquelle Bogart va combattre, en évitant tous les rouages de la société : argent, femmes, alcool... Au cours de l'oeuvre, c'est contre ce grand sommeil que Bogart va combattre pour qu'enfin survienne la vérité, le réveil... Voilà ce qui pourrait offrir déjà quelques perspectives d'analyse. C'est dans cela que réside toute la beauté réfléxitive des films noirs, et Hawks a parfaitement compris : la recherche de la vérité contre le mensonge, les préjugés... Le combat pour le triomphe de la vérité. Ainsi tout le film se construit autour de ce combat : celui ci commence de manière très mystérieuse avec des plans qui me semblent beaucoup plus typiques de la puissance du faux que de l'image action. Un travelling accompagne Bogart, et celui ci plonge ainsi au coeur du grand sommeil d'une manière très imagée : la transpiration, l'alcool... Concernant la mise en scène, on ne peut qu'apprécier son esthétisme et son efficacité. Esthétisme dans le mouvement (très beaux mouvements de caméra, découpage précis et original) mais également dans les plans qui sont tous très bien construits et élaborés. On appéciera également la performance des acteurs, notamment de Bogart parfaitement dirigé par Hawks, qui se lache tout en restant extrêmement concentré. Mais également de certains acteurs moins importants dans le film, comme celui qui interprète Jones. Il marque dans les quelques scènes où il apparait. Ou encore celui qui interprète Canino... Excellente performance globale donc. La musique, de qualité correcte avouons le, est cependant très bien utilisée. Au final, le grand sommeil est un grand film pour de nombreuses raisons. Il pourra être apprécié par le public cinéphile pour sa valeur artistique et son intêret réflexitif ;mais également par un public plus vaste, parcequ'il faut tout de même le dire : impossible de s'ennuyer plus d'une seconde!
    thethythy
    thethythy

    22 abonnés 434 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 octobre 2009
    Pour comprendre réellement quelque chose à l'histoire je conseil de lire le livre de Raymond Chandler car cette adaptation d'Howard Hawks ne permet pas de la comprendre. Les répliques fussent tellement vites qu'il faut être très en forme pour suivre et aucune aide est donnée aux spectateurs. Le livre est déjà compliqué alors un brin de simplification des intrigues multiples auraient été bien venues. Dommage car le personnage du détective Philip Marlowe, fin connaisseur des moeurs humaines, désabusé par la vie mais ayant gardé un bon coeur, est intéressant.
    Redzing
    Redzing

    1 146 abonnés 4 496 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2020
    Le détective privé Philip Marlowe est engagé par un vieux général pour régler une sombre affaire de chantage au sujet de ses filles. Alors qu'il commence à s'y intéresser, il va mettre le doigt dans des rouages beaucoup plus complexes que prévus... Complexe est bien le mot pour désigner l'intrigue de "The Big Sleep", qui regorge de personnages dont les liens et les motivations ne seront pas forcément toujours explicités... voire qui n'apparaissent même pas à l'écran ! Ces points laissés en suspens étant dus d'une part au code Hays qui a interdit d'adapter certains éléments du roman dont le film est tiré (notamment, une liaison homosexuelle entre deux personnages), d'autre part au roman lui-même qui contient certains trous. Etrangement, cela n'a pas empêché "The Big Sleep" de devenir un classique du film noir, et on comprend pourquoi en le visionnant ! Enchaînement de péripéties, de tensions, et de rebondissements, le film n'est jamais ennuyeux, et bénéficie d'une mise en scène inspirée de Howard Hawks. Les dialogues sont percutants, et l'on a bien sûr le droit au sublime tandem entre Humphrey Bogart et Lauren Bacall. Il incarne un limier roublard, plein de ressources, et protégeant ses clients, elle est une femme fatale au rôle trouble. Un classique.
    this is my movies
    this is my movies

    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2016
    La grande période du film noir à Hollywood, ce fût durant cette décennie, à l'époque où metteurs en scène et acteurs devenus mythiques s'associés pour adapter les plus grands romans noirs contemporains. Ici, le fameux Philip Marlowe trouve son interprète fétiche (et adoubé par R. Chandler himself) en la personne d' H. Bogart. L'intrigue est tortueuse à souhait, le scénario mélangeant les personnages, les situations le tout au fil d'une intrigue qui peut sembler brouillonne (l'auteur dira lui même ne pas en avoir trouver la solution), d'autres diront touffue. L. Bacall, en énième femme fatale, hérite du rôle le plus ambigu, puisqu'on ne saura jamais quel fût son rôle. Bogart nous ressort lui le rôle devenu culte du privé fatigué, cynique, clope au bec et droit dans ses bottes bref à peu près tous les privés de ce type de littérature. H. Hawks met au service de tout ça sa mise en scène maîtrisée et délicate, le tout bien rythmé. Un polar sombre, dense, bien interprété, parfois audacieux et bénéficiant du savoir faire des meilleurs artisans de l'époque. D'autres critiques sur
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2013
    Que nous dit l’intrigue ? Après la disparition de son chauffeur, le général Sternwood charge le détective privé Philip Marlowe de le débarrasser d’un individu douteux nommé Geiger qui fait chanter sa fille Carmen, une nymphomane portée sur les paradis artificiels. Marlowe, qui a fait la connaissance de Vivian, la sœur de Carmen, découvre après une filature le cadavre de Geiger dans une maison isolée, et Carmen inconsciente. Qui a tué Geiger, pourquoi ? Quels sont ses liens avec le chauffeur et les sœurs Sternwood ? Vous n’avez pas compris l’enjeu policier du film ? Ce n’est pas très grave, car le dénouement n’est pas non plus clair comme de l’eau de roche.
    « Le grand sommeil » incarne la naissance du film noir et est la grande référence du genre pour les cinéphiles. En effet, il est l’un des premiers films à avoir posé les archétypes de l’esthétique et des thématiques du genre. Après quelques lectures sur ce film pour mieux comprendre son importance dans l’histoire du septième art ; voilà une synthèse de ce que j’ai en retenir.
    Le film noir montre une frontière floue entre le bien et le mal, c’est notamment ce qui le différencie des films policiers ou de gangster. Ainsi le genre film noir contredit la logique narrative classique. Comme dans « Le faucon Maltais », l’intrigue progresse sur le principe du meurtre imprévisible et du meurtrier inconnu. Les enchaînements présentent des discontinuités, des zones d’ombres qui participent à rendre la compréhension de l’histoire plus difficile. En fait, le film noir accorde autant d’importance, voir privilégie, la description psychologique des personnages à la résolution des meurtres. Ce qui explique que l’intrigue soit confuse, quant à savoir qui est coupable de quoi, entre les mensonges et les non-dits…Le nombre de personnages impliqués aussi augmente au fur et à mesure du film dans des intrigues gigognes. A ce propos une anecdote sur ce film aide à éclairer la complexité du récit : la légende veut que Bogart ait un jour demandé à Hawks qui était l’assassin, le cinéaste ne put lui répondre, ce dernier demanda au scénariste et à Chandler (écrivain du roman dont est inspiré le film) mais aucun ne pu lui répondre. Il faudra attendre 55ans plus tard pour voir apparaitre un tel ovni sur nous écrans, le Mulholland Drive de Lynch, un autre chef d’œuvre. Donc ce qui compte en fait dans ce film c’est l’atmosphère, le climat délétère, l’épaisseur romanesque des personnages, autour d’une sombre histoire de décadence familiale. Le titre incarne aussi l’atmosphère : tout le film se déroule la nuit, une nuit sans fin dans laquelle le spectateur perd ses repères temporels.
    Juste une analyse de l’entame du film : la rencontre avec ood est en apparence la plus conventionnelle. Elle a surtout un rôle fonctionnel, et sert à lancer l’intrigue. Pourtant, on ne reverra pas le vieil homme dans une autre scène. C’est aussi une audace du film noir que de nous présenter un personnage comme fondamental pour l’oublier complètement ensuite.
    Ensuite, les dialogues sont très écrits et révèle une maîtrise de Marlowe qui dose toujours ce qu’il dit, pour savoir juste ce qu’il faut, sans trop en révéler. Quelques joutes verbales toute en retenue marquent aussi la qualité des interprètes tous issus du théâtre.
    Et puis il y a Marlowe : imperméable, chapeau, cigarette… Image d’Epinal du détective créée par Humphrey Bogard lui-même. Il est le détective de polar de cette époque, il suffit de voir le nombre de très grand film dont il fût l’interprète dans les année 40 avec ce même rôle : La Grande Evasion, Le Faucon Maltais, Casablanca, Le Port De L’Angoisse, Le Trésor De La Sierra Madre, Key Largo, Le Violent, L’Odyssée De L’African Queen, La Comtesse Aux Pieds Nus, … Il rencontra celle qui deviendra sa femme dans « Port de l’angoisse »… Les producteurs reconduiront le même couple, il fût donc associé à nouveau à la bombe de l’époque : Lauren Bacall. Cette dernière est une des femmes fatales du film. La femme fatale est un personnage subversif, perçu à travers le regard masculin, elle est maléfique et perverse. Le crime est associé à sa volonté d’indépendance. Déjà dans les vingt premières minutes, il en croise cinq, les deux sœurs, la bibliothécaire et les deux libraires. Reparlons là de la rencontre avec la seconde libraire. A l’époque le sport national est de contourner le code Hays, renforcé en 1934. Ce code, mis en place par le sénateur du même nom, institue des règles destinés à suivre la morale américaine et les bonnes mœurs. Ainsi, le sexe et la violence sont interdits. Les couples dorment dans des lits séparés, les baisers doivent être courts…La scène avec la libraire était donc assez osée même si elle nous parait peu explicite de nos jours. Howard Hawks usa aussi de tout son talent dans la scène avec la seconde libraire : plus maligne que la première d’abord montrée comme l’intellectuelle, elle devient l’emblème de la femme glamour lorsqu’elle détache ses cheveux et retire ses lunettes. L’érotisme est très suggestif dans cette scène, via les dialogues et attitudes des personnages mais aussi dans la mise en scène de Hawks. Elle tire le rideau et l’attire vers le fond de la boutique. Une ellipse, traduite par la météo et le fondu enchaîné, nous signifie qu’ils ont passé un certain temps ensemble. Mais l’exemple le plus flagrant est sans doute la scène au restaurant, au milieu du film, où Bogart et Bacall utilisent la métaphore hippique pour faire allusion à l’acte sexuel, dans une conversation amoureuse qui en devient presque indécente pour l’époque.
    Voilà quelques arguments et axes de lecture pour donner envie de voir un film référence alambiqué au possible. J’aime le parallèle avec « Mulholland drive » : film dont on a rien compris au final, mais dans lequel on ne s’ennuie pas et dont on sort conquis… Car l’intrigue nous tient en haleine même si elle n’est pas le film.
    real-disciple
    real-disciple

    85 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2011
    Un film considéré comme un grand classique. Effectivement, on ne peut pas cracher dessus sur certains points. Déjà et c'est surtout ce qui fait ma note c'est l'excellente interprétation de Humphrey Bogart et Lauren Bacall qui forment un superbe tandem, soignée par un beau noir et blanc. Malheureusement le film est beaucoup trop complexe pour être apprécié et allourdit considérablement les enchaînements, surtout lorsqu'on le regarde en Vo. On arrive plus à suivre, on ne sait qui à tuer qui et il y a trop de personnages, quel dommage ! Il ne reste plus qu'à le revoir mais je pense que ça ne changera rien au problème.
    benoitparis
    benoitparis

    113 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2011
    Ingrédients de base d’un grand classique : une mise en scène sans effets originaux mais ingénieuse et parfaitement étudiée, une image en noir et blanc magnifique, un scénario rendant compréhensible un roman à l’intrigue particulièrement opaque et compliquée, en l‘adaptant parfaitement au genre cinématographique, et puis deux acteurs vedettes bourrés de talents, de charme, de classe. Le film en dit long aussi sur le puritanisme du grand cinéma hollywoodienne des années 40. Quand on connaît le roman de Chandler on se rend compte que le scénario escamote tout ce qu’il comptait de scabreux (l’homosexualité liant le maître chanteur et son jeune homme de main par exemple). Tous ces aspects se réduisent à des dialogues humoristiques à double sens. Mais c’est superbe, indispensable.
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    49 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2020
    Grand classique parmi les classiques ,ce chef d'oeuvre d'Hawks beneficie d'un casting 4 etoiles et des dialogues fabuleux de Chandler.On retrouve certes les "clichés" du film noir : coups de feu,rebondissements,trahisons,filles faciles,whisky...mais chaque personnage est construit, possede une histoire propre qui permet de faire avancer cette intrigue tres complexe (seul defaut a mes yeux) sans reel temps morts.Bogart plane sur le film comme un condor sur les andes : il incarne avec maestria ce privé que rien ni personne (meme la sublime Bacall) ne peut detourner de son but tel un chien remontant la piste ,il evite les balles ,slalom entre les jolies filles et finit par faire toute la lumiere sur cette histoire de chantage.Polar + basé sur l'atmosphere global qu'il degage (grace entre autre au noir et blanc et a son couple mythique) que sur son scenario incroyablement tordu.A noter les belles partitions musicales de Steiner .A apprecier de preference en VO.
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2021
    Nouveau numéro des duettistes/Tourtereaux , un peu artificiel à mon gout. Reste que Hawks s'approprie les codes du film noir de manière assez bluffante puisqu'il parvient à faire de son film ça et là , une comédie incroyablement dévergondée. A ce titre la galerie de seconds rôles féminins est assez éloquente et représentative de la femme "hawksienne" affranchie et déterminée.
    Buzz063
    Buzz063

    79 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 octobre 2011
    Classique du film noir et second rôle mythique pour Bogart en Philippe Marlowe, privé ayant toujours un coup d’avance sur ses adversaires et prototype du héros cool et charmeur. Il forme un couple d’anthologie avec Lauren Bacall. Sur certains points, le film de Hawks se rapproche du Faucon Maltais sorti l’année d’avant. Le réalisateur privilégie d’abord les personnages et son atmosphère au détriment de l’histoire qui elle ne tient pas debout. Cela dit, les incohérences du récit passent vite au second plan grâce au savoir-faire du metteur en scène.
    girondins59
    girondins59

    41 abonnés 490 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2008
    Humphrey Bogart, Lauren Bacall et Howard Hawks. 3 noms on ne peut plus représentatif de l'âge d'or d'Hollywood mais surtout, de celui du film noir. "Le Grand Sommeil" bénéficie d'une solide réputation, certains le considérant même comme le film noir absolu. Sa grande particularité est d'avoir une intrigue quasiment incompréhensible. Multipliant les enquêtes diverses et les personnages atypiques, l'histoire est plus que déroutante. Alors comment ce film a t-il pu marquer autant son époque? Tout simplement parce que, premièrement, rarement un couple d'acteurs n'aura été autant en symbiose que Bogart et Bacall. Deuxièmement, Hawks a truffé son film de situations décalées et de conversations légères, parfois pleine de sous-entendues coquins, assez novateur pour l'époque et precurseur des films de gangsters au ton satirique et malicieux qui suivront. Et puis bien sûr, parce que "Le Grand Sommeil" est un modèle du genre en termes de mise en scène, le noir et blanc n'ayant jamais aussi bien cadré avec un film de détectives. Un scénario confus peut être, mais "Le Grand Sommeil", il faut l'avouer, c'est la classe absolue en matière de cinéma.
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