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    Le Grand sommeil
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    3,9
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    118 critiques spectateurs

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    Mysterfool
    Mysterfool

    10 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2022
    Un monument du film noir, en noir et blanc, avec la profondeur abyssale des yeux de Lauren Bacall et la clope au bec d'Humphrey Bogart. Le scénario est trop compliqué avec beaucoup trop de personnages et comme je viens de le lire dans les critiques, il faut regarder ce film sans essayer de comprendre même si pour ce genre d'exercice 1h54 c'est un peu long.
    pilouBoulogne
    pilouBoulogne

    11 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2009
    Un film sans temps mort, avec une belle partition de H. Bogart.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    588 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2017
    A plus d’un titre ce film est intéressant. En 1960 il fallait le voir et faire semblant de tout comprendre au risque de passer pour ne rien connaître du grand cinéma. Aujourd’hui, Il demeure important pour sa place dans l’histoire du film noir. Sur la mort qui plane (le grand sommeil) et son absence d’attachement à tout personnage. Pour le jeu des acteurs et la qualité de la mise en scène dans les différentes séquences qui le parsèment (à ce petit jeu ma préférence va à celle de la libraire). Pour son érotisme intellectuel particulièrement vif (chaque femme rencontrée souhaite revoir Marlowe en privé pour une heure) et sa pudeur visuelle. Seulement voilà, le grand cinéma c’est bien autre chose et ce n’est pas Hawks qui aurait dit le contraire. Avec du talent, un réalisateur peut tout faire mais il n’a pas le droit de se moquer des spectateurs à ce point. La fascinante beauté de Lauren Bacall (jamais elle ne sera image féminine plus parfaite) n’excuse pas l’embrouillamini de cette histoire qui n’est en aucun cas un scénario et si on n'est pas cinéphile indéfectible, on ne peut y trouver d'attrait.
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2020
    Avec ce film, j'ai une relation bien particulière. Comme tout le monde, j'ai toujours trouvé que le scénario était d'une immense complexité, les personnages, les intérêts des uns et des autres se mélangeant dans un véritable salmigondis. Le sac de noeuds étant tel qu'il faudrait avoir un répertoire près de soi et prendre des notes pour ne pas perdre le fil. Hawks lui-même a un jour reconnu qu'il n'avait jamais compris l'histoire du film. Tout comme William Faulkner, l'un des scénaristes. Et, visiblement, même Raymond Chandler, pourtant auteur du livre éponyme, n'était pas tout à fait sûr de son fait. Voyez-vous, si on est du genre à tenir impérativement au scénario (à sa lisibilité), alors, "Le grand sommeil" est un véritable enfer. Moi ? Malgré cette histoire tortueuse à souhait, c'est la quatrième fois que je reviens vers ce film. Qu'est-ce qui m'attire ? L'atmosphère les mecs, l'atmosphère, tout simplement ! De la première à la dernière minute, ça ne débranche pas une seconde. Rien que lorsque Marlowe et le Général discutent dans la serre, on peut aisément sentir la chaleur qui les accable. Et tout le long c'est comme ça. Si bien qu'on a toujours l'impression de coller aux basques de Marlowe. Et ça, ça n'est valable que si il y a une bonne mise en scène, ce qui est, vous l'avez compris, tout à fait le cas. Le film ne s'embarrasse pas de bavardages inutiles (comme c'était le cas dans "Le port de l'angoisse"), c'est du direct, on ne perd pas de temps. Du coup, pas le moindre soupçon d'ennui. On aurait pu le craindre lors des échanges entre Bogart et Bacall, mais ça n'arrive jamais tant leurs dialogues regorgent de sous-entendus scabreux ayant réussi à échapper à la censure appliquée par le Code Hayes. Et tiens, vu que l'on parle de Bogart, il est, il faut le dire, l'autre atout fort du film. On connaît son jeu sur le bout des doigts, mais il ne l'a jamais aussi bien joué que dans ce film. Tout comme il n'a jamais été aussi imposant et tout comme il n'a jamais été aussi classe. On aurait pu lui faire dire n'importe quelle gauloiserie qu'il en serait sorti complètement immaculé. Alors, "Le grand sommeil", meilleur film noir de tous les temps ? Si l'on s'en tient strictement au plan scénaristique, il est évident que non, mais en terme d'atmosphère, il est assurément dans les premières places du panier.
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2014
    Même si, du propre aveu de son réalisateur, l’intrigue issu du roman et les coupes que dut lui faire faire le code Hayes rendent Le grand sommeil terriblement difficile à entièrement comprendre, avec ses questions laissées sans réponses et ses fausses pistes qui se multiplient, il n’en reste pas moins un classique incontournable du film noir des années 40-50 qui accumule les archétypes et les codes du genre. Première d’une longue série d’adaptations des romans de Raymond Chandler, ce film culte marque surtout la seconde collaboration entre le duo Bogart-Bacall et le réalisateur Howard Hawkes dans laquelle le célèbre réalisateur fera tout pour créer un parfait équilibre entre une ambiance générale très sombre et oppressante et une très forte intensité sensuelle entre les deux acteurs dans leurs échanges verbaux et notamment lors d’une métaphore aux courses de chevaux qui passa entre les filets de la censure. En plus d’avoir offert aux deux acteurs des rôles qui marqueront leur carrière, ce polar noir impose tous les personnages clichés d’un genre aux prémices de son âge d’or.
    Acidus
    Acidus

    717 abonnés 3 708 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2013
    "Le Grand sommeil" est à la fois un classique du film noir et un film noir tout ce qu'il y a de plus classique. Pas de grosses surprises que ça soit une intrigue assez confuse, dans une mise en scène convenue ou encore dans les personages. D'ailleurs, le détective Marlowe incarné par Humphrey Bogart n'est qu'une copie de Sam Spade, interprété par le même acteur dans "Le Faucon maltais". Si l'ensemble tient la route, rien ne justifie ce statut de film culte.
    matt240490
    matt240490

    83 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2015
    Le Grand Sommeil, du "grand" Howard Hawks, est un policier comme on en fait que trop rarement de nos jours. Et pour cause, le scénario, le jeu d'acteur et la mise en scène sont solides, bien qu'il faille s'accrocher un peu pour ne pas perdre le fil dans ce labyrinthe de noms et de lieux. Ainsi, c'est un compagnie de Humphrey Bogart et de Lauren Bacall que le spectateur suit les péripéties de cette enquête, déjà fort choquante pour l'époque, où chaque détail compte. C'est alors subjugué par le show que l'on ressort du métrage, rarement ralenti par quelques temps morts, et où les soubresauts musicaux prennent toute l'importance qui leur est due. Proche d'un Hitchcock, le métrage n'aura jamais aussi bien porté son manteau fait de noir et de blanc.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2015
    A la fois satisfait et déçu par cette adaptation du livre de Raymond Chandler, l'un des grands classiques de la série noire. Globalement très respectueuse de la densité de l'oeuvre, cette version cinéma a la chance d'avoir compté Faulkner parmi les rédacteurs de son scénario. Les légers remaniements de l'intrigue s'avèrent au départ très justes, permettent de respecter scrupuleusement le roman tout en l'allégeant de ses passages les moins essentiels. Un point important, tant le fil de cette intrigue doit s'avérer délicat à suivre, si on a pas lu l'ouvrage en question, qui ne s'embarrassait déjà pas d'une clarté qui n'aurait rien à faire dans le genre, qui se doit évidemment de multiplier les recoins d'ombre dans le fond comme dans la forme. Mais vraiment, l'adaptation est scrupuleuse, reproduisant souvent des dialogues entiers, prenant soin de soigner ceux qu'elle incorpore en respectant la parfaite cohérence du ton et les contours des personnages. Le problème finit par venir du rôle extrêmement important (comparativement au livre) accordé à Lauren Bacall, qui finit par dénaturer un poil le propos du livre de Chandler, où plus que jamais dans le roman noir, les personnages, dévorés par leurs parts d'ombre, voyaient disparaître la possibilité de construire une relation stable, malgré l'attirance exacerbée qui se cachait derrière la plume cynique et efficace de Chandler. Alors voilà, certes les remaniements du final ne sont pas honteux, mais je ne peux m'empêcher d'en conserver une petite gêne. D'un autre côté, comment reprocher à Hawks d'avoir mis en avant l'alchimie manifeste entre la splendide Bacall et Humphrey Bogart, son partenaire à la ville. Celle-ci éclabousse chaque plan, et marque nettement la construction du long-métrage. Bogart, en dehors de ça, a très bien compris le personnage de Marlowe, même si je l'aurais presque souhaité encore un peu plus insolent. Sinon, on note à nouveau les interférences de la censure de l'époque, et son fameux code Hays, qui supprime par exemple l'homosexualité de certains personnages. Heureusement, le bouquin n'était pas le plus vénéneux qui soit, ne tombant jamais vraiment dans l'excès, et Hawks pare très bien à cette légère perte en se concentrant à fond sur le charisme de Bogart. Son rôle de réalisateur, malheureusement, se cantonne à cela, tant un classicisme sans grande ambition règne sur sa mise en scène, avant tout concentrée sur le travail et la présentation du récit (comme souvent à l'époque). Pour qui a déjà lu le roman, cette absence de plus-value formelle n'est pas dérangeante, mais j'aurais quand même souhaité que la forme essaie davantage de faire corps avec le fond. Il serait quand même très dur de cracher sur la propreté du noir et blanc et l'élégance sans bavure des cadrages, qui ne subliment peut-être pas le matériau, mais sont loin de lui faire déshonneur. Bref, un classique incontestable, que j'aurai sans doute davantage apprécié si je n'avais pas constamment, du fait de ma lecture du roman, eu un temps d'avance sur le scénario. Après tout, enlever au film noir le droit de nous perdre constamment, c'est le priver d'une partie essentielle de ce qui en fait la force. Voilà pourquoi, en définitive, ma note ne veut pas dire grand chose.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 988 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2023
    Assez fidèle au roman de Chandler, au point de reprendre ses dialogues, à 3 exceptions près 1/ la rauson du chantage n'est pas expliquée (car pornographique) 2/ le rôle de Bacall a été chargé pour lui permettre un numéro chanté (inutile) et un dialogue plein de sous entendus sexuels avec Bogey 3/ la fin a été inventée et est bien moins fine que dans le livre. Cela rend l'intrigue complexe pour qui n'a pas lu Chandler. Un classique du film noir néanmoins...pour Bogart.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 septembre 2009
    L'histoire est trop embrouillée on a l'impression de ne pas avancer, pour le reste la réalisation est assez quelconque finalement sans la présence de Bogart et baccal le film n'aurait pas grand intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    Un vrai grand film noir peuplé des acteurs les plus aptes à jouer ce genre de film avec sincérité et sans que ce dernier ne prenne une ride au cours des longues années qui passent. "Le grand sommeil" reste à la pointe de la mise en scène même si la technique des caméras et des lumières utilisées pour le réaliser est un peu dépassée. La photographie noire et blanc et les dialogues sont inoubliables. Quelque part j'ai mal de regarder des films comme celui-là, sachant que le cinéma actuel n'est qu'une grosse machine à sortir des navets insipides. Plus jamais l'ambiance torride d'une séquence entre Lauren Baccal et Humphrey Boggart ou bien entre William Holden et Jennifer Jones, dans un autre chef-d’œuvre, "La colline de l'adieu", ne se reverra sur un grand écran car ni les réalisateurs, ni les acteurs n'ont l'étoffe pour réunir autant d'émotion, d'érotisme, de beauté et de force en un seul échange de regard.
    ygor parizel
    ygor parizel

    239 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2012
    Une référence du genre film noir, tous les éléments qui ont fait le succès du mouvement sont réunis mais aussi sublimés. Grâce à la réalisation feutrée et rythmée et aux images d'un beau noir et blanc. Bogart et Bacall le couple mythique fonctionne à merveille dans un scénario compliqué et mystérieux, un classique indémodable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 septembre 2013
    Après le sublime "Port de l'angoisse" (1944), Howard Hawks réunit à nouveau le couple mythique, Humphrey Bogart et Lauren Bacall pour le plus grand plaisir des cinéphiles. La réussite de "The Big Sleep" tient à ces trois noms : un metteur en scène chevronné, un acteur charismatique et une actrice talentueuse. L'intrigue est alambiquée et les rebondissements incessants, plus l'histoire se déroule, plus elle devient embrouillée, plus les meurtres se succèdent, plus le spectateur est tenu en haleine. L'homme à l'imperméable aux dialogues impertinents devient amoureux d'une Bacall captivante à l'insolence insouciante et finit par la sortir d'une ténébreuse affaire. Il maîtrise la situation même si celle-ci lui échappe parfois mais ses déductions sont implacables et finiront par avoir raison de l'énigme. Hawks a réalisé un petit bijou de cinéma qui en fait l'un des meilleurs films noirs des années quarante.
    vadorbane93
    vadorbane93

    19 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2009
    Le film noir à son apogée. Un grand classique tel le carrefour de la mort ou encore sarface du même hawks.
    Caine78
    Caine78

    6 688 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    L'un des sommets du film noir. Bien que tout le monde soit d'accord pour reconnaitre les immenses failles au niveau du scénario, ce film 'en reste pas moins fascinant, grace a une mise en scène de Howard Hawks plus magistral que jamais, et quelqiues scènes vraiment remarquables. Surtout que le couple Bogart-Bacall est au sommet. Un gran classique.
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