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Estonius
3 335 abonnés
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5,0
Publiée le 11 janvier 2017
Magnifique film érotique illuminé par le corps de déesse de la presque mature Stefania Sandrelli. La photo est magnifique, l'érotisme qui va assez loin est parfaitement dosé et maîtrisé (On n'est pas près d'oublier la scène où spoiler: Stefania donne son sein à téter à Frank Finlay ). Le film est très dense, très riche, les jeux sexuels sont ici présentés comme un dérivatif à la bêtise fasciste ambiante, ce n'est pas par hasard si les pires dictatures ont toujours limité l'expression sexuelle et le film le rappelle, références historiques à l'appui. Et puis Brass n'oublie pas de régler son compte à ceux qui s'érigent en parangon de vertu, le rôle de Lisa, fasciste convaincue spoiler: mais qui l'air de rien envoie son propre fiancé dans les bras de sa mère est un bel exemple d'hypocrisie sexuelle. Un film magnifique à l'image de sa merveilleuse héroïne.
Un sujet à la fois fort, brûlante et scandaleux, une mise en scène très élégante comportant des scènes érotiques très romantiques et la présence de magnifique et bien désirable Stefania Sandrell. Grâce à tout ceci, on passe un excellent moment de cinéma devant ce long-métrage de Tinto Brass se déroulant à Venise en 1940.
Quatre ans après avoir réalisé le sulfureux "Caligula", Tinto Brass reste dans le registre de l'érotisme mais contrairement à son précédent film, le spectateur n'est soumis à aucune image violente ou choquante, au contraire le réalisateur qui a écrit lui-même le scénario de ce long-métrage veut passionner le spectateur sur une simple histoire d'érotisme qui sépare un homme et sa femme en intégrant des éléments qui poussent le spectateur à pouffer de rire dans chaque situation soit en insérant des dialogues d'une crudité sans nulle autre pareille soit en mettant en scène des personnages qui effectuent des actes qui vont à l'encontre de la moralité. Tinto Brass est un provocateur puisqu'il installe cette histoire en 1940 donc en pleine période pendant laquelle le pays est dominé par le fascisme de Mussolini. L'histoire se passe dans l'un des sites les plus convoités au monde, Venise. Le scénario pour un film purement érotique est extrêmement riche, le réalisateur désirant attirer le regard du spectateur du début à la fin sans l'ennuyer et il y parvient et sans image répugnante, c'est ce que l'on pourait appeler l'hymne à la joie et au plaisir culinaire et sexuel. Le réalisateur sait très bien que la musique compte énormément dans un film et il a donc engagé le plus grand compositeur Italien Ennio Morricone. Ce qui est plus surprenant, c'est le choix de l'actrice, elle qui a enchaîné les longs-métrages dont "Police Python 357" et "1900" sans jamais vraiment dévoiler son corps par pudeur décide de briser le tabou en laissant le réalisateur filmer ses formes généreuses et la montrer nue en train de faire l'amour avec un homme beaucoup plus jeune qu'elle. Tout ce que l'on peut dire, c'est que le réalisateur sait faire rire le spectateur sans le dégoûter, chose qui lui avait été reproché auparavant. Ici, le sexe est bonheur et nature et c'est cette conception de cette liberté sexuelle qui rend le film si touchant. Stefania Sandrelli est sublime dans ce film si intimiste!
L'un des sommets du film érotique des années 70/80 . Tout d'abord parce qu'il s'agit d'un très gros budget.La ville de Venise est un personnage à part entière, parfaitement filmée. Les costumes sont soignées . L'Italie Mussolinienne est magnifiquement reconstituée. Et puis sur le fond c'est un film très "subversif" sur la libération sexuelle contre le fascisme , pour le libertinage. Le couple de héros s'engage sur un parcours Sadien, à la découverte du plaisir, de la transgression. Ils décident d'aller au bout de leurs fantasmes, de sortir de la tradition moraliste. Le non- dit , le voyeurisme, l'exhitionnisme deviennent des moyens d'accéder à leur libération . Stephania Sandrelli est sublime , une bombe érotique. Jamais une actrice traditionnelle n'a été aussi loin dans la transgression . Sa nudité est provocatrice, opulente, généreuse, offerte , nonchalente , il y a du Rubens dans sa manière d'exposer son corps. Les plans rapprochés sur son sexe , et ses fesses sont incroyablement indécents . "Emmanuelle" est un conte pour enfants en comparaison.Un film comme cela ne pourrait plus être fait aujourdhui..C'est un grand spectacle sur un sujet , intéressant , rare et original..