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Uchroniqueur
162 abonnés
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4,5
Publiée le 16 juillet 2020
Plaisir de revoir Enemy Mine en super qualité. Le réalisateur allemand Wolfgang Petersen fait, en général, des bons films,Enemy Mine en fait partie. Malgré son âge il n'a pas si mal vieilli, les maquillages de Chris Walas tiennent encore la route, une belle photos, de beaux paysages, une musique de Maurice Jarre, un film de bonne facture adapté du roman de SF "Enemy Mine" de Barry B. Longyear (1979). Nous retrouvons Brion James (le répliquant de Blade Runner ou le General Munro dans le 5e élément.). Un film au scénario intéressant, toujours aussi plaisant à revoir aujourd'hui.
Film de SF très intéressant sur la tolérance entre un humain et un alien (alien dans les 2 sens du terme). Le budget conséquent permet des scènes impressionnantes (mise à part les explosions "feu d'artifice" qui faisaient également tache dans "Das boot" du même réalisateur). A la fois captivant et touchant, meme si aussi niais que "Un nouvel Espoir" sortit quelques années avant.
Malgré une deuxième partie un peu trop conventionnelle, "Enemy Mine" sort, dans l'ensemble, des sentiers battus. On assiste donc à l'émergence progressive d'une histoire d'amitié et surtout de tolérance entre deux êtres (un humain et un drac) chargés initialement de préjugés envers l'un envers l'autre liés à leur ignorance réciproque. Un message à portée universelle qui reste toujours d'actualité. Le réalisateur réussit à ne pas tomber dans la niaiserie et arrive parfaitement à bien doser les scènes-émotion tout comme l'action. Du point de vue visuel, on pourra relever la somptuosité des décors ainsi que des effets spéciaux qui n'ont pas trop mal vieillit.
Un terrien et un extraterrestre se retrouvent coincés sur une planète "quasi-déserte" et quelque peu hostile. Ennemis au départ, ils deviendront amis par la suite pour s'entraider et survivre sur ce territoire inconnu. Le film changera de direction par la suite pour se concentrer sur une phase éducative puis une dénonciation de la condition humaine. "Enemy" est un film de science-fiction qui sent bon la nostalgie, et fera encore aujourd'hui son petit effet, même si un peu facile et niais par moments.
Un discourt simpliste et cliché sur la différence,entre alien et humain qui ne se connaissent que par une vue guerrière.Ces 2 personnages se retrouvent par la force des choses obligé de cohabité sur une planète perdue,ce qui les obligera a se découvrir l'un l'autre.Plaisant a voir même si plus l’histoire avance plus celle ci deviens convenue.L'esprit du film reste vraiment encré dans les années 80,et m'a rappelé les années video club.
Comme quoi, un masque de reptile peut susciter beaucoup d'émotion... Ce film en donne beaucoup à travers ce récit pacifique et tolérant sur la cohabitation entre un humain (Dennis Quaid en impose) et un extra-terrestre (un dracs plus précisément). Quelques plans de l'espace frisent le kitch mais l'ensemble est traversé par une poésie, une sensibilité. Les plans statiques permettent d'apprécier la beauté des lieux naturels au contraires des effets numériques d'aujourd'hui agités et virevoltants. De plus, le scénario recèle de nombreux rebondissements.
Le film commence pas trop mal, mais après c'est ennuyeux et insipide. L'amitié entre l'homme et le Drac (que je trouve assez ridicule et insupportable avec ses borborygmes et ses gargouillis incessants) est d'une mièvrerie... et on atteint des sommets de cucuterie avec l'arrivée de l'enfant Drac. C'est dommage, car je trouve qu'il y a un réel potentiel avec l'atmosphère qui a été créée pour la planète, il y a quelques belles images. Mais cela ne fait pas tout. Néanmoins, les 10 dernières minutes du film sont passables avec un regain d'action. Pour finir, la musique de Maurice Jarre est digne d'intérêt.
Wolfgang - Das Boot - Petersen, papa de L'Histoire sans fin (1984). Tout ceci était pourtant prometteur. Une période riche définie par des œuvres fictionnelles d'envergures, d'une créativités exemplaires, parmi lesquelles Enemy Mine (1985) aurait du s'inscrire : Planète sauvage de René Laloux (1973), Soleil vert de Richard Fleischer (1973), Dune de David Lynch (1984), Heavy Metal de Gerald Potterton (1981). Exceptons le coté cocasse du maquillage de Louis Gossett Jr, l'ambitionné et déconvenue rendu des bébêtes ou l'atmosphère Horstappert qui y règne, il est à reprocher avant tout à Enemy Mine de ne pas être exemple des sciences, ce qui contrarie fortement le propos et les enjeux d'un tel sujet. Citons alors pour l'année qui suivra, une référence pour les sciences The Fly de David Cronenberg (1986). On fait vite et on résume. Peu de créativité fictionnelle donc, et peu de courtoisie pour les sciences, pas assez déroutant et trop peu d'empathie pour être un Nanar assumé. Pas une réussite en son temps et encore moins une référence de son temps. Et honnêtement, je l'assume, bien trop chiant pour faire de l'ombre à l'oeuvre de Jean Girault. (1981).
Wolfgang Petersen s’essayait ici à la SF en adaptant à sa sauce un thème récurrent ; celui de deux ennemis contraints de cohabiter par la force des choses. spoiler: Deux combattants se retrouvent donc échoués sur une planète isolée. Le terrien campé par Dennis Quaid et l’extraterrestre, une sorte de lézard bipède, poursuivent leur lutte dans cet environnement hostile. Mais, ils comprennent que pour survivre, ils doivent s’unir… Saluons tout d’abord la qualité formelle du film. Les maquillages des extraterrestres sont très convaincants, suffisamment sobres pour laisser passer l’émotion. Les effets spéciaux (les scènes dans l’espace, les vaisseaux spatiaux) n’ont pas beaucoup vieilli. Les paysages sont magnifiques avec de nombreux jeux de lumière. La photographie est propre. Hélas, sur le fond, le film souffre de baisses de rythme. Le face à face est un peu long. D’autant qu’une fois le contexte posé, il n’y a guère de suspense. Cependant, vers la fin, le réalisateur tente de relancer la machine. L’autre gros défaut du film, c’est son côté naïf et larmoyant (spoiler: la naissance du bébé extraterrestre, la mort de l’adulte, l’éducation de l’enfant orphelin par le terrien et l’enlèvement du gamin par des esclavagistes ). Je conseille ce film aux amateurs de SF et de bons sentiments.
Vu en 2007, j'ai hésité à arrêter de regarder à cause des effets vraiment dépassés mais si on parvient à faire abstraction de cet inconvénient, le scénario est plutôt original néanmoins la niaiserie reprend le dessus dans la seconde partie du film. Il y a aussi beaucoup trop d'incohérence. Dommage, le film mériterait d'être refait.
Malgré un scénario minimaliste et des effets spéciaux approximatifs, ce film est très intéressant : intrigue captivante, beaucoup d'émotion, un peu de poésie et surtout la mise en exergue de superbes valeurs telles la compassion, l'abnégation, l'empathie ou respect.
un film excellent sur la tolérance... ça fait très longtemps que je ne l'ai pas vu, mais j'ai terriblement apprécié lors de la projection...A voir, même s'il a sûrement dû prendre un chtit coup de vieux !!!
Primé à Avoriaz, j'ai pour ma part été moyennement convaincu par ce Enemy. Réalisé par Wolfgang Petersen, le film copie facétieusement bon nombre de spécificités du dernier Star Wars en date de l'époque, à savoir Le retour du Jedi. Pour preuve, une mini-bataille interstellaire au tout début, des costumes proches des extra-terrestres créés par Lucas et même une créature sous-terraine vorace calquée sur le Sarlacc. Le film possède néanmoins un charme d'antan, Enemy n'étant pas le premier film de S-F à suivre le phénomène Star Wars. Ceci dit il n'échappe quand même pas à des défauts de réalisation majeurs : le début est un peu trop vite précipité, pareillement pour l'amitié naissante entre les deux protagonistes (Jerry galérant à faire un ou deux assemblages de mots mais qui enchaine par des phrases philosophiques dans la minute qui suit). La suite est en revanche totalement différente : après avoir découvert que notre extra-terrestre belliqueux devient efféminé en cajolant son futur bébé, c'est au tour de Dennis Quaid de s'amouracher de son rejeton adoptif. Nous partons ainsi dans un trip paternel assez émouvant. Au final, le film n'est pas totalement crédible, se laissant porter par quelques clichés et de nombreuses facilités, notamment au niveau du choc des cultures ou encore « la guerre c'est pas bien ». Mais loin d'être un nanar et à défaut d'être une œuvre culte, Enemy reste plaisant et plutôt bien rythmé dans l'ensemble, surtout grâce à des situations cocasses et quelques scènes d'action bien menées.
Enemy de Wolfgang Petersen se classe pour moi parmi les œuvres majeures de SF. Prenant le parti de délaisser les combats intergalactiques pour s'intéresser à la relation entre 2 personnages de peuples opposés, le film promeut un message de paix entre les peuples. Il est aussi une sorte de Vendredi et la vie sauvage de l'espace. On retiendra les performances de Dennis Quaid et Louis Gossett en Drac. Embaucher un acteur noir n'est d'ailleurs pas anodin puisque la seconde partie du film fait également écho à l'esclavagisme et au racisme. Le scénario est maîtrisé de bout en bout. L'ambiance mélancolique et "poétique", avec ce cachet des 80s que Petersen rend vraiment unique, concourt à mettre la forme au même niveau que le fond. Les effets spéciaux sont franchement bons aussi. Enemy est un film majeur selon moi, à voir à n'importe quel moment dans sa vie car il plaira aussi à un public jeune.