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Pauline G.
40 abonnés
561 critiques
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1,5
Publiée le 21 février 2014
Cette première réalisation de Makoto Shinkai manque trop de grâce et de finesse, tant dans le fond que dans la forme, pour être convaincante. En plus de cela, elle s'englue dans d'interminables lourdeurs, ce qui rend l'ensemble assez agaçant.
Makoto Shinkai signe un premier film réussi et nous propose une jolie histoire (malgré quelques lourdeurs) où on se laisse facilement immerger dans la beauté et la qualité de la réalisation ainsi que de la BO.
Auprès de quelques critiques plus ou moins avisés, Makoto Shinkai fait semble-t-il d'ores et déjà figure de nouveau Miyazaki. Jugement pour le mois hautement abusif, en tout cas, si l'on en juge par cette "Tour au-delà des nuages", son premier long-métrage réalisé en 2004. En effet qui donc peut me dire à quel moment on retrouve la perfection esthétique, la profondeur philosophique ou encore cette inimitable poésie auxquels nous avait si souvent habitués le grand Hayao ? Cette oeuvre très ennuyeuse fait en réalité tout le contraire de cela. Des personnages creux et aucunement attachants, un scénario pauvre et incohérent, suivis de surcroît de poussives et prétentieuses (car hautement démagogiques) considérations pseudo-philosophiques. Même le fond esthétique n'est pas au rendez-vous ; le cinéaste choisissant un mode faussement contemplatif rate complétement son pari à coups de plans pour la plupart lénifiants et foireux. Bref, la relève de l'auteur du "Château ambulant" se fait toujours attendre
Très bon animé de la part de Makoto Shinkai. Il maitrise totalement ce type de scénario : amitié, adolescence, solitude et séparation. Ma seule déception est qu'il y a très peu d'effets visuels, mise à part les couchés de soleil. Ca reste très classique.
Si les studios Ghibli sont les plus connus, notamment avec des perles comme La Colline aux coquelicots, et tant d'autres, il existe un homme, indépendant, qui rivalise, qui surpasse même Ghibli. Cet homme, c'est Makoto Shinkai. Loin des excentricités que l'on croise dans des films comme le Voyage de Chihiro et j'en passe, Shinkai livre, à l'image de La Tour au Dela des nuages, une oeuvre touchante, magistrale, mais vraie. Des personnages qui nous ressemblent, une histoire émotionellement très très forte, et une B.O. de toute beauté, dont le magnifique " Sayuri's theme" au violon. SI The Place promised in our early days ( le titre anglais, bien plus adapté ) n'arrive pas à la hatueur de 5cm par seconde, il s'impose tout de même ocmme une référence du film d'animation. A voir, indéniablement !
La tour au dela des nuages est une sorte de chainon manquant de l'animation japonaise : entre les chefs d'oeuvres pour la jeunesse (mais pas que) des studios ghilbi et les films d'animation beaucoup plus matures que sont les ghost in the shell et autres. L'intrigue, un peu décousue et difficile à cerner au départ, s'avère d'une déroutante efficacité dans les dernières minutes pour un final d'une grande beauté. Rien que pour ça, ce film d'animation sans grandes prétentions vaut le détour.
Voilà encore une nouvelle fois un beau film d'animation japonais. Le seul bémol en est sans nul doute le scénario, un peu difficile à comprendre pour les plus jeunes. Sinon, c'est plaisant à suivre, le graphisme est super, l'amitié et les sentiments sont au rendez-vous, on est touché par ces 3 jeunes et leur histoire. A voir.
Au début l'histoire promet par la suite ouille ! ça devient pâteux et cela nous mène nulle part. A part ça, jolie animation graphique. Ce qui ressort le plus dans cette anime c'est la composition de Tenmon, une musique assez proche de Joe Hisaishi avec moins d'ampleur, mais les morceaux sont présent quasi tout le long sous une harmonicité au diapason proche.
Nous avons une œuvre qui allie à merveille le mystère, la passion, l'envie et l'inaccessible. L'histoire est soigneusement ficelée ; les scènes sont d'une extrême finesse où la musique et les décors - invraisemblables - ne vous laisseront pas indifférent. On s'éprend rapidement d'une symbiose sentimentale, noyé dans la mélancolie et le désir.
Réalisé par Makoto Shinkai, La tour au-delà des nuages est un film d'animation étrange. A la fois magnifique, de par son visuel innovant, ses couleurs travaillées et sa mise en scène précise, le dessin animé peine pourtant à divertir à cause d'un rythme très inégal et un scénario souvent confus. Le design des personnages n'est pas spécialement réussi et le fait de hachuré toutes les scènes avec des fondus incessants contribuent pour beaucoup à l'ennui que peut procurer le film. Pourtant, on sent de l'ambition, trop peut-être, et on ne peut qu'apprécier un tel travail. Un réalisateur à suivre.
Makoto signe là un anime vraiment remarquable. D'une très grande beauté, du même style que Byousoku 5 Centimeter. Le scénario quant à lui est un peu complexe, certes, mais tout à fait accessible si la personne se donne la peine de rentrer dans le film. A voir et à revoir.
Un anime mélangeant une philosophie spirituelle et une aventure plutôt naïve donne un résultat bizarre mais pas forcément bon. Les personnages ne sont pas attachants (sauf peut être Sayuri), le scénario est alambiqué au possible et à la longue on s'ennuie; Cependant une ambiance chaleureuse s'installe dans cet univers sombre et froid, une présence rôde dans cette aventure originale et on en sort qu'à moitié déçu car une fois encore les sentiments éprouvés sont d'une grande pureté et d'une rare justesse. A réserver aux fans de japanimation.
Ce que cette "Tour au-delà des Nuages" démontre amplement, c'est que l'anime japonaise n'a rien à envier au cinéma traditionnel en ce qui concerne l'intelligence de la mise en scène, la beauté des images ou la subtilité des sensations évoquées (merveilleuse suspension d'une soirée d'été qu'on souhaiterait éternelle) ou des sentiments (ici, la nostalgie liée à la fin de l'immunité de l'enfance, et la "crainte de perdre" quelque chose qu'on ne savait même pas posséder). Mais, ce que ce beau film un peu raté prouve aussi, c'est que tant d'aisance formelle et de talent dans le micro-détail ne saurait dispenser d'un scénario un peu cohérent, surtout quand on veut traiter de thèmes ambitieux comme d'une approche scientifique des mondes parallèles ou du développement d'une mystérieuse société "alternative" dans un présent uchronique. Faute d'être convaincus par un récit aussi brumeux, voire risible dans ses invraisemblances, il ne nous restera qu'à goûter cette ineffable mélancolie qui baigne chaque image.